Chapitre 4 :

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Urik

Je n'hésite qu'un court instant. La vue du corp inerte au sol me décide à suivre la jeune fille, claquant la porte derrière moi. Je m'adosse à celle-ci le temps de reprendre mes esprits.

La question la plus importante étant, qui est donc cette sauveuse inattendu ? Et pourquoi m'a t-elle aider à sortir de ce merdier ?

Je me redresse après quelques instant, observant autour de moi pour la première fois.

Je me trouve au milieu d'un long couloir de pierre. Le mur de droite est vide de toute décoration, de tout attraction visuelle. À gauche, il y a un escalier qui monte. Ne voyant pas de porte, je décide de monter les marches à la recherche de la jeune fille.
Au premier étage, une porte ouverte et de la lumière émergeant de celle-ci m'indique que je suis au bon endroit. Je rentre donc sans me faire prié.

Elle est là, dans un coin de la minuscule pièce qui doit lui servir d'habitation. Entrain de fourré tout plein d'affaire dans un sac aux coutures pas tout à fait confiante.
En entendant mes bruits de pas, elle se retourne d'un mouvement gracieux en tournoyant sur ses talons. Puis une fois face à moi, s'incline dans ma direction et écartent les bras le long de ses épaules.

- Bienvenue dans mon humble demeure.

Je remarque alors ses vêtements, un tissu de très mauvaise qualité recouvre l'entièreté de son corps. Ses pieds nue marche dans la poussière abondante de sa pièce à vivre.

Elle reporte alors son attention sur le sac à ses côtés. Rapidement, il ne reste plus rien dans la pièce. Ses quelques livres à moitié détruit et sa nourriture périmé ayant disparu dans le contenant en toile.
L'épée ramassé sur le corp du garde inerte est posée à côté d'elle. Je me promet d'en récupéré une en sortant.

Voyant que la jeune femme n'accorde plus vraiment d'intérêt à ma présence, je prend la parole.

- Pourquoi tu m'a aidé ?

Elle ne daigne pas regarder dans ma direction mais prend le temps de me répondre. Tout en se dirigeant d'un pas léger vers la seule fenêtre.

- Vue la situation dans laquelle tu était, je me suis dit que ça valait mieux que de devoir encore assister à une exécution.

Là elle se tourne et en me regardant elle dit d'un ton ironique.

- Tu sait, contrairement à ce qu'on peut pensé, on fini par s'en lasser.

Bien que je comprenne l'ironie de sa réponse. Les souvenirs du jeune garçon mort par ma faute me reviennent. Je serre les poings en sentant une rage puissante se déversé dans mes veines. Je ferme les yeux et souffle un grand coup afin de me calmer et reprendre mes esprits.

La jeune brune me regarde droit dans les yeux, une expression complètement vide sur le visage. Puis lentement je voie ses lèvres bouger.

- Je sais qu'il est mort à cause de toi. Tu doit t'en vouloir.

À mon grand soulagement, je sens une certaine empathie dans sa voix. Moi qui commençais à craindre d'être tomber dans le repaire d'une folle.

- Comment tu le sait ? je demande en décidant de ne pas jouer la carte de l'innocent.

Je m'assois sur l'une des chaises bancale posé dans un coin de la pièce pendant qu'elle me répond.

- Je n'ai remarquer ta présence que très récemment. Tu n'était pas là avant. Seulement j'ai bien vue que tes passages étaient ... Disons ... Passager. Tu apparaissait et tu disparaissait.

Là elle prend une petite pause, tourne la tête dans ma direction et son regard me met mal à l'aise. Je sais que ses yeux sont pointé sur moi mais j'ai comme l'impression qu'elle observe le moindre de mes faits et gestes.

- De plus, ce petit gars, tout le monde ici savaient qu'il avait déjà épuisé ses deux réprimande.

En voyant mon regard interrogateur, elle m'explique.

- Chaque personne ici à droit à deux réprimande avant d'être exécuté. Autrement dit ont peut voler deux fois sans rien risqué, après cela c'est à nos risques et périls. Les plus nécessiteux ici ont souvent eu recourt à une méthode ignoble pour survivre. La victime d'aujourd'hui en faisait partie également. Je t'explique.

Là elle s'assoie face à moi, relâchant son regard sur moi. Étonnement cela me fait du bien. Je me détend un peu.

- Les parents vont demander à leur enfant d'aller voler jusqu'à se faire prendre deux fois. Souvent les choses se passent bien et il réussi à rapporter quelque chose à sa famille plus d'une vingtaine de fois. Et après la deuxième réprimande, ils arrêtent tout. Pour ne pas prendre de risque inconsidéré tu comprend. Seulement là, le jeune garçon à décidé qu'il devait continuer à voler. Pour aider sa pauvre malade de mère.

Mon cœur se serre à l'écoute de l'histoire. Jamais je n'aurai pût imaginer. Je n'arrive pas à savoir si j'en veut au système d'être aussi ignoble ou si je préfère le pardonner pour être aussi permissif.

- Et là tu es arrivé. Promettant à ce jeune garçon de l'aider à récupéré quelque chose de délicieux pour sa maman. Habituellement les gens qui connaissent sa situation lui donnait suffisamment. Du pain dur, de la viande à la limite d'être immangeable, des légumes. Ce n'était rien de délicieux mais c'était suffisant pour eux. Tu l'a tuer pour une soupe. Une putain de soupe ! hurle elle alors dans ma direction.

Je ne sais pas quoi dire. En un très court instant, je sens une haine sans limite prendre possession de la jeune rousse. Son regard sévère braqué sur moi.
Sans y pensé, je me raidis, soucieux de ce qui risque d'arriver. Apeuré également.
Mais lentement, la tension redescend et elle s'accoude à la table qui nous sépare.

- Il faut que tu parte d'ici et que tu ne revienne pas. Tu comprend ? Que tu ne revienne jamais.

Évidemment, je le savais déjà. Après m'être fait repéré de cette manière, je ne pouvait espéré continuer à fréquenté Rosgar. Mais le faire dire en face me met face à la réalité. De plus sa révélation me met au pied du gouffre. Je ne sais pas quoi faire. Partir oui mais après ? Trouver un nouvel endroit ou me cacher et continuer à voler ? Je suis perdu.
Je redresse la tête, voyant le regard froid de la jeune femme qui me surplombe.

- Oh mais je voie que tu es bouleversé et certainement pas apte à voyager seul. Bon et bien d'accord si tu insiste je viens avec toi. Et pourtant regarde bien ce que je laisse derrière moi ! dit elle en désignant la pièce vide à l'exception de la table, des chaises bancale et du sac en toile.

Sac en toile dont je comprend mieux le remplissage si soudain.

- Tu aurait aussi pût me demander directement. J'aurai accepter.

Sa voix se montre douce tandis qu'elle me dit.

- Il fallait quand même que tu sache. Apprend de tes erreurs. Pendant que tu pensait être un fantôme ici qui observe tout le monde. Moi je t'observai. Apprend à être plus discret et surtout ... Apprend à ne pas te mêler à ce qui ne te regarde pas. Ça aurait pût tout changer pour lui.

J'acquiesce. L'âme en peine. Je comprend parfaitement ce qu'elle veut dire et la profondeur de ses propos ainsi que la cohérence de ses dires me laisse bouche-bée.

- Mais avant j'aimerai qu'on s'occupe de quelque chose. Si tu veut bien m'aider.

Perplexe, je l'invite à continuer.

- La vieille femme qui à dénoncer le garçon. Elle fait partie des plus riche et elle a en sa possession quelque chose que je convoite. J'aimerai que tu le récupère pour moi.

Surpris, je lui dis.

- Donc maintenant, tu me dit que je devrai aller voler quelque chose. Après tout ce que tu m'a dit ? Et si je refuse ?

Son sourire s'élargit et elle me répond de manière sarcastique.

- Alors je n'aurai qu'à criée pour attiré des soldats par ici. Ils n'aurons plus qu'à trouver les corps empilé devant et voir un étranger ici pour comprendre. C'est rien de personnel et sache que je ne veux absolument pas en arriver là.

Je n'ai rien à dire. Elle m'a eu en beauté. Son plan est parfait. Pas la moindre faille exploitable. Étonnement cela ne me met pas en colère. Du moins pas autant que ça aurait dut.
Je ferme les yeux et respire un grand coup. Puis d'une voie blasé lui demande.

- Et quel est cette objet que tu convoite ?

Voyant qu'elle a réussi à prendre l'avantage, elle me dit en souriant à pleine dent.

- Il s'agit d'un tableau de taille moyenne. Il représente un vieille homme assis en train de lire. Il est possible que les couleurs se soient écaillé avec le temps, mais il m'appartient.

Donc elle souhaite que je me mette en danger pour un vieux tableau. Super. Cela sera pratique si je dois me faire discret à un moment ou un autre.  Sachant que je n'ai pas d'autre choix que d'accepter, je me lève et me dirige vers la porte.

- Attend ! dit-elle avant que je disparaisse dans le couloir.

Je me retourne lentement.

- Je t'accompagne. Il faut bien que je te montre ou elle habite, ont est pas prêt d'avoir terminé.

Elle attrape son sac et passe devant moi, retournant dans la rue. Là je remarque que quelque chose cloche. Mais c'était prévisible. Seul le corps du Goliath est toujours là. Le guerrier à qui j'avais casser le nez avait du s'enfuir en trainant ses deux camarades toujours vivant derrière lui. Heureusement pour moi, leurs armes sont toujours là. J'en profite donc pour ramasser l'une des deux armes qui n'attendent que ça.

Nous nous regardons dans les yeux, comprenant que nous ne devons pas rester là plus longtemps. Des renforts pourraient arriver à n'importe quel moment et ce ne serait pas vraiment la meilleure chose qui nous arriver. Surtout maintenant que mon visage est connu de certains soldats.

Elle se met à courir et je la suis du mieux que je peut. Risquant de la perdre à plusieurs reprise. Son agilité m'impressionne. Après plusieurs minutes de courses à travers les ruelles de Rosgar, nous nous retrouvons au coin d'une rue. Un groupe de garde avançant dans notre direction. Heureusement la ruelle est plongé dans la pénombre et il ne ferons que passer à coter. Ne pas faire de bruit devrait suffire à ne pas attirer leur attention.
Je m'agenouille, attendant qu'ils soient passer. J'en profite pour regarder ma camarade. Son visage est fermé est déterminé. Comme si ce tableau représentait quelque chose de réellement important pour elle. Elle semble prête à tout pour le récupéré.

Le bruit provoqué par le mouvement des armes des gardes s'éloigne peu à peu. On décide d'attendre encore un peu avant de nous élancé dans la direction opposé. Les ruelles se succèdent et nous continuons à courir, croisant les doigts pour ne pas être remarqué. Plusieurs fois nous manquons de peu d'être remarqué par des troupes. Débarquant sans prévenir au bout d'une allée.

Après un moment qui me semble interminable. On fini par arriver sur une place miniature. Situé dans la zone riche bien entendu. Une fontaine représentant un seigneur sur son fier destrier ce dresse avec fierté au centre de celle-ci. Autour, il y a plusieurs bâtiments à la prestance telle que le mot palais semble plus juste.

Alors que je croise les doigts pour que nous puissions seulement passer ici sans s'arrêter. Elle me désigne l'une des construction du doigt.

- C'est ici, tu ne devrait pas pouvoir le louper. Il est assez grand pour être vue et assez petit pour pouvoir être transporté. Pratique non ?

J'esquisse un sourire emplit d'ironie. Elle semble le remarquer car sur son visage à elle se dessine un vrai sourire. Évidemment que ça l'amuse de me voir dans cette situation. Malheureusement je n'ai plus vraiment le choix.

- Je t'attendrais à l'extérieur de la ville. Vers la porte sud. Fait vite.

Et alors que je m'apprête à répliquer, elle s'éloigne. Et merde, je devrai donc refaire tout le chemin en arrière, les bras charger d'un tableau et seul. Une vrai partie de plaisir, à n'en pas douter.

Dépité, je fais face à mon objectif. Il ne me reste plus qu'a me lancer. Je le sais bien.

Je m'approche discrètement. Autant essayé de faire le moins de bruit possible pour ne pas être remarqué aussi vite. Je m'avance vers la grande porte en bois massif et tente d'en baisser la poignée. Évidemment celle-ci ce bloque. Au moins j'aurai essayé.
Je décide de faire le tour du bâtiment dans l'espoir d'y trouver une entrée potentielle. Et je fini par la trouver. Deux étages au dessus de ma tête, une fenêtre grande ouverte. Évidemment.

Après avoir fait un autre tour du bâtiment, il serait bête de rater une autre entrée. Je commence l'ascension. Heureusement celle-ci n'est pas trop compliqué. Les rebords de fenêtre sont assez nombreux pour que je puisse m'élever sans trop de difficulté.
Une fois sur le point de pénétré dans le palais, je me fige quelques instant. Guettant le moindre bruit. Si possible, je préfèrerai éviter de tomber nez à nez avec quelqu'un. Cela pourrait vite devenir gênant.

L'absence de bruit me réconforte et je le hisse dans la bâtisse. À l'affut de la moindre trace de tableau.

Il semble que j'ai atterrit en plein milieu d'une bibliothèque. Je suis émerveillé par les montagnes de livre poser tout autour de la pièce. Après un rapide coup d'œil, je ne perçois pas la moindre trace de tableau.
J'aurai aimer pouvoir dire la même chose du reste de la maison. Sur les murs se surplombe des dizaines d'œuvre différente. Tous de différentes couleurs et de différentes taille.
Une observation très brève ne me permet pas de trouver de toile ressemblant à ce que la jeune femme m'avait décrit. Je décide donc de continuer à fouiller les différentes pièces. Je finirai bien par le trouver.

Après un examen minutieux de l'étage. J'en déduis qu'il se trouve quelques part dans les niveaux inférieurs. À contre coeur je descend. Toujours au pas de loup. Je scrute le moindre son, prêt à réagir à chaque instant pour ne pas être vue.

Arriver au pied de l'escalier, je m'arrête nette en entendant des bruits de bas. Heureusement pour moi, un mur me sépare de cette personne. Je remercie également les divins pour avoir mit des escaliers en pierre dans cette maison. J'aurai déjà été trahit s'ils avaient été en bois.

Alors qu'il me semble entendre les pas s'éloigner dans une pièce proche. Un autre bruit me surprend trop tard. À ma gauche apparaît la vieille femme. Sa silhouette dépasse de l'encadrement d'une porte.
Un instant, je m'imagine qu'elle ne m'a pas vue mais son crie me fait voir la réalité en face.

- Au voleur ! hurle elle, sûrement dans l'espoir de me faire fuir ou d'attirer des gardes.

Mon esprit ne perd pas un instant pour trouver la meilleure solution. Je me jette dans le vide de l'escalier pour arriver un étage en dessous. Un rapide coup d'œil autour de moi me permet de voir plusieurs porte. Et pas la moindre trace du tableau évidemment. Malgré son crie apeuré, j'entends la vieille femme qui se met à ma poursuite.
Je me précipite dans l'une des pièces autour de moi pour gagner du temps.

Les murs vides me dissuade de l'idée d'y trouver l'objet de ma recherche. Je suis dans les toilettes de l'habitation.  Mais une autre idée me vient. L'absence de fenêtre ne me laissant pas la possibilité de fuir.

Cela me gène mais c'est la seule solution qui me vient en tête. Je me met en position et attend patiemment.

La vieille femme fini par arriver et d'un coup sec ouvre la porte qui s'écrase contre le mur. Son visage est rouge et je ne doute pas un seul instant de son avis de me dénoncer à la garde, si ce n'est pas encore fait.
Je m'élance vers l'avant après avoir dégainé mon épée qui comme prévu, vient traversé son ventre. Je sent la résistance offerte par son corps forcé contre le bout de mon arme puis céder. Son hurlement de douleur me permet de savoir que mon plan à réussi et je ne prend pas le temps de me retourner pour vérifier.

J'accours à l'étage intermédiaire. Guidé par une adrénaline présente en trop grande quantité. Je déboule dans une chambre au look, très élégant et noble. Un lit dont la taille remplirait à lui seul la moitié de l'appartement de ma jeune camarade. Et en face, un tableau représentant un vieille homme entrain de lire un livre. Un tableau d'une qualité incroyable malgré les quelques imperfection lié au temps. Sa beauté m'hypnotise quelques instant.

Jusqu'à ce qu'un brouhaha me fasse comprendre qu'un certain nombre de garde viennent de rejoindre la partie. Mon épée étant rester dans le ventre de la vieille dame, je décide de ne pas jouer au fou. Préférant ouvrir la fenêtre et me glissé à l'extérieur de la même manière que je suis entrée. Sans être vue. Le tableau glissé sous mon bras.

Malheureusement pour moi, un garde planté devant la porte ne me laisse pas l'occasion de filer discrètement. Le bruit de la fenêtre l'ayant certainement interpelé, son regard se pose immédiatement sur moi. Ne me laissant pas le temps de souffler.
C'est donc à contre cœur et en redoutant le choc que je saute au sol. Je parviens à amortir mon arrivé de manière suffisante pour pouvoir m'enfuir aussitôt. Courant le plus vite possible.
Le soldat se met à ma poursuite, pensant pouvoir réussir à me suivre. Je ne me retourne pas, je cours encore et encore, arpentant bon nombre de rue différente dans l'espoir de semer mes poursuivants potentiellement inexistant. Mais je ne prend pas de risque, le souvenir du garçon me rappel que ce que je risque est certainement bien pire. Alors je cours, me dirigeant vers les quartier sud comme convenue.

Heureusement pour moi, je ne trouve aucun garde ici. À l'exception des deux dormeurs qui s'occupe de la porte. Je ne perd donc pas un instant pour m'enfuir sans la moindre hésitation entre ces deux la. Je m'éloigne ensuite suffisamment pour ne pas être vue trop facilement.

C'est là que je prend enfin conscience qu'aucun garde ne me poursuit. Je me met donc à la recherche de ma jeune amie. Fouillant du regard les environs. Je ne voie aucune trace d'elle. Mais j'imagine qu'il est normal de ne pas la trouver aussi facilement, elle a dut aller se cacher à l'abri des regards en attendant mon arrivé.

Cela dit, nous nous étions donner rendez vous ici alors je n'ai pas d'autre choix que de me mettre à découvert pour qu'elle me rejoigne. À contre coeur donc, je me rapproche du mur d'enceinte de la ville. Après avoir délicatement posé le tableau contre un arbre. Je me place toute fois assez loin pour ne pas être vue par les gardes endormi en cas de réveil inattendu.

Et me voilà, dos au mur, la tête lever vers le ciel. À attendre patiemment qu'elle me rejoigne.

Après plusieurs dizaine de minutes à faire les cents pas. Je comprend qu'elle ne viendra pas et qu'elle à dut se jouer de moi. Bien qu'elle est été très dur avec moi, cela me blesse légèrement. J'aurai aimé trouver un compagnon de route.
Mais qui sait, peut être même que c'est elle qui a prévenu les gardes de mon intrusion chez la vieille dame. Ainsi elle aura potentiellement pût toucher une prime.

Je souffle de déception et décide de retourner chercher le sac que j'avais remplit d'objet volé.
Une fois en ma possession, je reviens en arrière pour récupéré le tableau. Maintenant qu'elle m'a laisser tomber, je compte bien le garder. Je pourrai sûrement en tirer quelque chose. Quand j'aurai trouver un nouvel endroit ou m'établir.

Me voilà en marche, dans la forêt. Un lourd sac sur l'épaule et un imposant tableau sous le bras. Quelque chose dans la toile me semble étrange au toucher. Je ne saurai pas dire quoi.
Je suis épuisé, je n'ai qu'une seule envie, me laisser tomber dans un lit et m'endormir pour plusieurs jours. L'idée d'un grand bain chaud et à la limite de me donner le coup de grâce.
La longue course dans les bois ne m'a pas vraiment aider à me sentir bien. Après avoir ramasser le tableau, j'ai été surpris par l'arrivé dans la pleine d'une vingtaine de soldat. J'ai fuis discrètement.

Je fini par arriver sur le seuil de ma caverne. Après un regard en arrière, je déduis que personne ne m'a suivie et accepte donc de faire une pause ici. Le temps de vider mon sac pour l'alléger un maximum. M'asseoir sur mon lit de fortune me donne envie de m'assoupir dessus une dernière fois. Malheureusement je sais que ça ne va pas être possible. Je dois m'éloigner d'ici le plus vite possible.

J'ouvre donc le sac et observe mon butin. À contre cœur, je me retrouve à jeter de la nourriture renversé par le voyage, des objets bien trop lourd pour leur valeur trop insignifiante. Des couverts en argent en trop faible quantité.
Heureusement j'y trouve aussi de bonnes surprise. Des bijoux arborants différentes pierres précieuse. Certaine dont je pourrai sans difficulté tirer un très bon prix.

Après avoir allégé le sac, je me retrouve avec quelques objets de valeur. De la nourriture en moindre quantité par rapport au début. Et quelques gourdes d'eau à isolement magique. Rien de mieux pour la garde bien fraiche en toute circonstances. Pratique pour un voyageur telle que moi.

Après un dernier regard vers la caverne, je me saisie de mes biens et me dirige vers la sortie. Prêt à reprendre la route pour plusieurs jours voir plusieurs semaines.
Mais c'était sans compté sur eux.
Ils sont là, juste devant moi. La jeune femme de tout à l'heure et ce garde à qui j'avais casser le nez avant de la rencontrer.

Il a son bras entouré autour de la gorge de la jeune femme et un sourire monstrueux sur le visage. Le regard sombre. Quand à elle, elle est apeuré et cela se comprend.
En un instant, je m'en veut de l'avoir cru capable de me trahir. La voir devant moi désarmé à la merci de cette homme me met sur les nerfs.

- Lâche la. je lui dit d'une voix sèche en serrant les points.

Les yeux du garde s'arrondissent sous l'effet de la surprise et il me répond.

- La lâcher ? Après ce que tu a fait à mes camarades ! Non. dit-il en rallongeant son sourire. Non je vais plutôt te proposer autre chose.

Toujours à l'affut, j'écoute sa proposition. Prêt à attaquer au moindre mouvement suspect.

- Soit je la tue ici et maintenant. Soit tu m'accompagne gentiment au palais pour recevoir ta punition.

Évidemment, pourquoi ne peut il pas juste la laisser partir et nous souhaiter bon voyage.

- Et si tu la laissait partir et que tu retourner gentiment faire le beau devant ton chef hein.

Son sourire disparait peu à peu pour laisser place à une grimace d'incompréhension.

- C'est moi qui te dit quoi faire. Pas l'inverse. Jamais l'inverse.

Et alors que je m'apprête à répliquer sans but dans le simple espoir de gagner du temps. La jeune femme prend la parole.

- Attend, laisse tomber. Ce qu'il veut c'est la prime sur ta tête. N'est-ce pas ?demande elle à l'homme qui la tient fermement.

- Évidemment. Et faire punir un horrible criminel.

Après un roulement des yeux seulement visible par moi, elle reprend.

- À l'intérieur du tableau, il y a un objet de valeur. Prenez le. Il vaut bien plus que la prime sur sa tête vous pouvez en être sur.

Voilà pourquoi elle m'avait demander de le récupéré. Pour qu'un tableau cache un objet, celui-ci doit vraiment avoir une grande valeurs. Mais comment à elle pût être au courant ? Au fond je ne pense pas que cela m'intéresse réellement.

- Toi ! dit le garde en pointant son épée vers moi. Ouvre le.

Évidemment, il ne veut pas baisser sa garde le temps de déchirer la toile. Dommage pour moi qui comptait la dessus pour tenter quelque chose.

Je me penche vers l'objet et après un dernier regard vers ma jeune amie. Je commence à déchirer la toile. Une fois le trou assez large, je glisse ma main et y sent un objet de forme incurvé.

Un masque. Je fini par en ressortir un masque. Un masque entièrement blanc et incurvé avec deux trous assez large pour les yeux.

- Met le, me dit alors la jeune fille en me regardant droit dans les yeux. La peur semble avoir quitter son visage.

J'obéis et l'approche lentement de mon visage. Une excitation incompréhensible me prend aux tripes. Aussitôt poser sur mon visage, je me sens comme balayer par une bourrasque de vent qui m'arrive dans le visage. Une chaleur très agréable se propage dans mon cœur et plein de point lumineux apparaissent dans mon champ de vision. Des runes très petites et d'autre beaucoup plus grande.
Et aussitôt tout redevient normal. Je ne comprend pas tout de suite ce qui c'est passer et mon regard et toujours se perd droit devant moi pendant quelques instant.
Commençant à réalisé que quelque chose d'étrange vient d'arriver, je regarde face à moi pour voir la réaction des deux autres.

Le garde lui semble perdu. À leurs expression, je devine qu'ils n'ont rien remarquer. Que je suis le seul à avoir vue cette apparition. Le soldat semble encore déçu de la vue du masque, il devait s'attendre a trouver une boite remplit d'or. Je voie son épée se resserrer sur la gorge de la jeune fille et sa colère prend le dessus.

- Sérieusement ! Je vais tout les deux vous livrer au palais maintenant. Dommage pour toi ma belle, je ne comptais emmener que ton ami et te laisser partir. Mais, tu m'a mentit, je vais devoir te punir.

Il pose alors ses lèvres sur le cou de son otage tout en baissant sa main vers sa poitrine. À ce moment là, le temps se fige autour de moi et je sens mon esprit s'obscurcir. Je sais que je ne suis plus responsable de mes actes. Je sens ma haine se déversé lentement dans mes veines. Mes poings se serrent et immédiatement se réouvre. Mes doigts s'allongent lentement, laissant apparaitre des griffes de la taille de lame de couteau au bout de chacun d'eux.

Toujours occuper avec mon amie, pendant que celle-ci se débat avec violence, il ne me voie pas arriver. Parfait. J'en profite pour courir dans sa direction et lui lacérer le bras qu'il maintient autour du cou de sa victime.
Dans un hurlement il la relâche et un regard horrifié se pose sur moi. Dans un espoir incertain, il lève son épée vers moi, il s'imagine m'impressionner. Il recule en me voyant toujours aussi déterminé. Je m'élance vers lui et dans un coup de chance, il réussi à me planter son épée dans l'épaule ce qui m'arrache une grimace de douleur. Mais cela ne m'empêche pas pour autant de continuer sur ma lancer. Je plante les griffes de ma main droite dans son buste, arrachant sa peau dans un hurlement de douleur atroce. Sa chair se déchire sous mes doigts. Une grande quantité de sang coule le long de son ventre.
Un regard vers mon amie me calme légèrement et je décide d'en finir une bonne fois pour toute avec lui. J'aggripe son crâne avec force et malgré son hurlement et son envie de s'arracher à mon emprise, je l'écrase avec force sur une pierre proche. À plusieurs reprise. Jusqu'à ce son regard s'éteigne.

Lentement je fini par me calmer et mes griffes disparaissent en même temps. Je me dirige alors vers la jeune fille pour voir dans quel état elle se trouve. Je l'imagine déjà me repousser et s'enfuir en courant. Et pourtant après un regard paniqué compréhensible, elle se jette dans mes bras.

Je reste là, mes bras entourant ses épaules frêles. Son visage enfoncé dans mon cou. Ses larmes coulent le long de mon torse.

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