Chapitre 5 :

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Stein

J'enchaine les coups dans le mannequin planté devant moi. Sa base en bois tremble avec force au rythme de mes coups. Mon épée déchire le sac, coupant les membres simulé de ma cible.
Grâce à un sort, elle se rétablit instantanément, permettant un entrainement plus long et plus intensif.

À ma droite, Evelyn s'acharne elle aussi sur un mannequin. Plus peiné que moi pour le frappé, celui-ci montre une plus grande résistance à ses coups.

Un sifflement sonore retentit. Nous nous approchons du stand d'arme pour y déposer nos épée. Ma gorge sec m'invite à profiter au maximum de cette pause bien mérite. Une choppe d'eau fraiche, un plat de viande et de légume. Rien de mieux pour se remettre d'aplomb.

Avant de quitter le champ d'entraînement, nous récupérons nos affaires. Mon sac ainsi que celui d'Evelyn. Je remarque également qu'elle a à sa ceinture une pochette de la forme d'un livre. Elle ne semble jamais vouloir le poser.

Je me laisse lourdement tomber sur un banc en pierre. Rapidement suivi par ma nouvelle amie qui lâche un râle de satisfaction en sentant ses jambes se détendre. Immédiatement, quelqu'un arrive pour nous donner nos provision. Nous la remercions et elle repars aussitôt.

- C'est épuisant ! s'exclame Evelyn avant de porter sa fiole d'eau à sa bouche.

- Et ce n'est mêmes pas encore le test. Il ne nous reste plus que quelques heures ce soir.

Elle souris et dis d'une voix confiante.

- C'est dur mais j'y arriverai. Je vais me donner à fond soit en sur.

Sa bonne humeur est contagieuse. Je me met à mon tour à sourire. Je commence à croire en mes chances de réussir l'exercice. Mis à part nous deux, seuls quelques autres invité sont venu s'entrainer après l'annonce du roi. Trop croire en leurs capacité pourrait se montrer désavantageux.

Après s'être réhydraté et remplit l'estomac. Nous retournons nous entrainer. Plus férocement à chaque instant. Je profite de plusieurs moment pour regarder la manière de combattre d'Evelyn. Et malgré une posture et des mouvement maladroits, sa détermination la pousse à poursuivre. Elle ne lâche pas un seul instant malgré les crampes et les courbatures.

La nuit fini par tomber, plongeant le champ d'entraînement dans le noir complet. Nous décidons d'arrêter là pour ce soir et d'aller nous coucher. Mieux vaut être en forme quand le test commencera demain matin.
Nous prenons le chemin du dortoir mis à notre disposition par l'armée royale. Plusieurs chambres contenant toute deux lit. Évidemment nous sommes séparé. Les chambres ne sont pas mixte.

Je reconnais ma chambre grâce aux nom écrit sur la porte. Le mien est un autre qu'il me serait impossible à prononcer. En entrant, je remarque aussitôt une sorte de sifflement aiguë venant du lit à ma droite. Devinant que mon colocataire est assoupis, je me fais discret en m'installant dans mon lit. Rapidement, je chute dans les bras de morphée.

Les rayons du soleil qui s'écrase sur mon visage me réveille avec douceur. Comme un ange qui me caresse le visage pour m'inviter à me lever. Une nouvelle journée commence. Là journée.

Devant moi, au milieu de la pièce, je voie mon colocataire. Sa simple vue me permet de comprendre l'origine du sifflement de la veille. Il s'agit d'un Nayi d'environs mon âge. Ses écailles sont d'un gris foncé. Ce qui explique que j'ai eu du mal à le discerné cette nuit. 

Me voyant réveillé, il s'exprime.

- Salut, bien dormit j'espère ? Je viens de quitter le bain alors si tu souhaite l'utiliser te gène pas. Ça te fera du bien c'est sur !

Au lieu de répondre, je me contente d'un hochement de tête. Heureusement il semble le prendre bien. Après avoir enfilé une veste, il sort de la chambre.
Quand à moi, je me décide à suivre son conseil. Après l'entraînement de la veille. Un lavage ne pourra que me faire du bien.

Après cela j'enfile de nouveau habits. Laissant les autres au fond de mon sac. Puis je sort de la chambre. Décidant d'aller chercher quelque chose à manger. À l'extérieur, en plein centre ville, se trouve un nombre innombrables de restaurant ou bar en tout genre. Je regarde autour de moi, chercher le jeune Nayi pour me joindre à lui. Mais je fini par voir Evelyn et décide plutôt de la rejoindre elle. Assise sur une grande place, un plateau de met divers poser à côté d'elle. En me voyant, elle lève les bras en l'air pour me faire signe de la rejoindre. Encore et toujours accompagné de son sourire ineffaçable.

À peine ai-je le temps de m'asseoir à côté d'elle qu'elle dit aussitôt.

- J'ai commander tout ça pour nous deux alors n'hésite pas à te servir.

Je lui souris et un certain malaise me prend. Elle n'avait pas à faire cela. J'aurai pût me payer moi même mon repas.

- Merci. dis-je simplement.

J'attrape un morceau de pain fin et grillé et le savoure. Profitant des saveurs et de la chaleur de celui-ci.

- C'est normal, me répond elle, nous sommes amis non ?

Je tourne la tête dans sa direction, encore en train de mâcher mon morceau de pain.
À son visage rougis s'ajoute rapidement un éclat de rire incontrôlable.
Je pense d'abord qu'il ne s'agit que de sa personnalité exubérante avant de remarqué les miettes posé sur mon menton. Je les enlève rapidement d'un mouvement de bras, légèrement honteux.

Elle se calme alors et nous serre à chacun un verre de jus de fruit frais. Un régal.

Nous finissons notre repas dans le silence. Échangeant quelque regard discret. Puis, une fois terminé, nous nous levons et rejoignons la masse qui c'est formé devant les portes du palais.
Le temps est venu d'en savoir plus.
Nous n'avons pas longtemps à attendre avant que les deux grandes porte s'ouvre. Toujours dans un bruit déchirant qui m'arrache un grimace.

Lentement, tout le monde pénètre dans la grande pièce. Certain voulant se placer le plus prêt du centre de la table. Evelyn et moi en revanche, préférons nous mettre le plus loin possible de toute agitation. Préférant donc le bout, encore vide de monde. Sachant pertinemment que nous ne louperons pas le moindre détail de la réunion.

Pendant plusieurs minutes, les discussion se font encore plus bruyante que la veille.
Peu à peu les chaises se remplisse, augmentant le brouahaha déjà imposant présent dans la pièce.

Au bout d'un long moment d'attente. Je commence à me demander ce qui peut leur prendre autant de temps. Au vue de la position des ombres au sol, du à la lumière extérieur, je dirai même que nous sommes ici depuis plus de deux heures.  Le regard que me lance Evelyn me fait comprendre qu'elle non plus ne trouve pas ça normal. Bien que son regard soit toujours pétillant, son sourire habituelle n'est pas présent. L'attente ne la rend pas de bonne humeur.

Une idée farfelue me viens à l'esprit. Et si le test avait déjà commencer ? Peut être que nous sommes sensé comprendre que quelque chose d'étrange est entrain de se produire et réagir de façon approprié.

Mais au moment ou je m'apprête à faire part de mon intuition à Evelyn, un bruit en direction de la porte me fait sursauter. Dans l'encadrement de celle-ci se trouve Bess et Ikni, les bras droits du roi. Mais aucun signe de lui.
Un silence gênant pèse sur la pièce, tout le monde semble se poser la même question que moi.

La présence des deux héros plonge la salle dans un profond silence. Leur aura si puissante attire tout les regards.
Après un regard lourd jeté sur nous, ils s'assoient à la même place qu'ils occuper hier.
Sans attendre, précipitamment, Bess prend la parole.

- Bonjour à tous. J'espère que vous avez bien dormi. Cette journée risque d'être très longue et c'est pour cela que vous êtes ici, dit elle d'une voix sèche qui contraste avec celle du roi. Avant que vous vous demandiez pourquoi seigneur Olak n'est pas, il est occupé par un rendez vous urgent de dernière minute. C'est donc Ikni et moi même qui nous occuperons de vous.

Le mage complète son discours en ajoutant d'une voix sévère.

- Ne pensez pas pour autant que ce sera facile. Les épreuves serons exactement les mêmes.

Je me redresse dans mon siège. Les sens aux aguets. Impatient d'en savoir plus sur les dites épreuves.
Ma jeune amie semble encore plus happé par leurs discours. Je doute que n'importe qui d'autre dans cette soit aussi motivé qu'elle à rejoindre l'armée royale.

Reportant mon attention sur les deux maitre de la conversation, je me focalise sur leurs paroles.

- Le premier test aura pour but de tester votre détermination. Il s'agira d'une course quelque peu ... particulière. reprend Ikni d'une voix assurer. Le deuxième consistera à garder les plus malins d'entre vous. La force est importante, mais le cerveau l'est encore plus. Et enfin l'épreuve finale servira à intégrer à l'équipe ceux d'entre vous ayant les meilleurs chance de survie en combat.

- Maintenant que vous savez comment la suite se déroulera. reprend Bess. Vous allez chacun recevoir un bracelet. Sur celui-ci, vous trouverez un numéro. Il déterminera votre ordre de passage. Ne le perdez surtout pas.

Après quelques secondes de silence, le temps de laisser les gens intégré tout cela, elle reprend.

- Ikni s'il te plait.

D'un large mouvement de main, il balaie toute la pièce. Une légère force sur mon poignet me surprend et me force à regarder. Un bracelet en cuivre est accroché à mon bras. Un numéro semble graver dessus, je suis le vingt-cinquième. Evelyn passera juste après moi. J'en déduis que les numéros sont attribué en fonction de notre place autour de la table. Malin.

- Dorénavant et cela jusqu'à la fin des épreuves, vous serez tous nommés uniquement par votre numéro. annonce Ikni. Maintenant je vais tous vous demander de sortir. La première épreuve commencera dans quelques minutes. Les cinq premier devrons attendre devant la porte. Les autres, lorsque votre bracelet s'allumera en bleu, vous devrez être entrain d'attendre devant. Quand il s'allumera en rouge, vous serez sur le point de passer. Quand il s'éteindra, vous serez éliminé. Maintenant je vous prierai de disposé.

Dans un raclement de chaise globale, tout le monde se lève. Une appréhension général se distille dans l'air. Tout le monde est calme est tendu. La nature des épreuves donne l'impression d'avoir calmer l'ardeur des plus confiant. Une lueur nouvelle en revanche brûle dans les yeux d'Evelyn. Je le voie grâce aux étoiles qui pétillent dans son regard.

Ne sachant pas combien de temps durerons les épreuves. Nous décidons de ne pas attendre bêtement notre tour, mais sans nous éloigné trop pour autant. La place marchande fera parfaitement l'affaire. Nous nous asseyions sur un banc, à l'ombre d'un arbre. À plusieurs reprise je tente de dire quelque chose, dans l'espoir d'alléger le stress qui nous serre le coeur, mais seul un balbutiement sort de ma bouche. Je fini par abandonner, préférant attendre patiemment. Le regard levé vers le palais qui nous domine de toute sa hauteur. Je ferme les yeux, profitant du soleil qui s'étale sur mon visage.

- Salut ! s'exclame alors une voix.

À contre cœur, je regarde de qui il s'agit. Surpris de reconnaître mon colocataire Nayi, je lève un sourcil, étonné. Evelyn comme à son habitude lui souris, enchanté à l'idée de se faire un nouvel ami. Il se présente à nous sous le nom de Sijin.

Sa présence à au moins l'avantage de nous aider à penser à autre chose. Nous apprenons ensuite que son numéro est le treize. Il passera avant nous.
Nous discutons ici pendant plusieurs minutes. Du moins, lui nous parle de sa vie en général. J'apprends ainsi l'existence de ses parents fier de lui. Mais aussi de sa grande tante, déçu qu'il soit prêt à coopérer avec des humains.

Heureusement il ne nous laisse pas vraiment l'occasion de parler. Et ce n'est pas pour me déplaire bien au contraire. Evelyn quand à elle prend le temps de discuté avec lui. Comme à son habitude, elle ne parle pas d'elle. Elle se contente de commenter ce qui l'entoure. Ce qu'elle pense. Un léger malaise apparait dans son regard au moment ou elle se met à parler. Il baisse un peu dans mon estime suite à cela. De quel droit se permet il de la juger. Cela dit, j'imagine que pour eux, mon silence quasi continu ne doit pas être très appréciable. J'aime la façon étrange qu'Evelyn a pour s'exprimer. Elle aime mon silence. C'est suffisant.

Après un long moment, un léger son cristallin retentit. Je cherche autour de moi la source de ce son, avant de voir la lueur bleu.  Sortie tout droit de son bracelet. Il se lève d'un bond, nous salut de la main et s'éloigne en courant vers le palais.

- Je ne l'aime pas. s'exprime alors Evelyn en le voyant s'éloigner.

Je tourne la tête, étonné de ce que je viens d'attendre. Un rire s'échappe de ma gorge. Un ricanement me parvient également du côté de ma jeune amie.

Content de ce léger inattendu, je me rallonge et ferme les yeux. Heureux d'à nouveau laisser le soleil prendre soin de moi.
Et je reste là immobile, de longues minutes. Evelyn finissant par s'allonger elle aussi à côté de moi.

Jusqu'à ce que deux sons cristallin nous sorte de notre torpeur. Étrangement, deux sons différent son clairement différent. Un coup d'œil sur nos avant bras me fait comprendre la raison de cela. La lueur entourant mon poignée est rouge. Je me redresse à la quatrième vitesse et part aussitôt au palais dans un sprint inimaginable pour moi. La jeune blonde me suivant de prêt.
Je croise les doigts et prie tout les divins pour ne pas arriver trop tard.

À chaque seconde, je crains que mon nom soit définitivement retiré de la liste des participant.

En arrivant tout en haut des marches, je suis rassuré de voir que la porte est grande ouverte. Je me précipite dedans. Cherchant du regard un indice qui pourrait me donner une indication sur mon retard. Je remarque que la table à disparu. Remplacé par un grand cube placé en plein milieu de la pièce. Complètement noir, une porte se dessine dessus. Et c'est bien le seul relief visible.

Je sens une main qui s'agrippe autour de mon poignet. Je rejette vite l'idée de me débattre en voyant qu'il s'agit d'Ikni, venu regarder mon numéro.

- Ah très bien, approchez vous vingt-cinq. Vingt-six venez également. Les autres sont déjà là.

Nous nous avançons ensemble en direction du cube. Devant celui-ci se trouve Bess et les autres candidats. Quelques murmure très discret sont échangé entre eux.

- Bien vous êtes tous les cinq là. Laissez moi vous expliquer plus en détail le déroulement de l'épreuve. notifie l'héroïne. Vous aller, quand votre tour viendra, entrer dans ce cube. La suite consistera à en sortir le plus vite possible. Pour ce faire, vous trouverez dans la pièce un parchemin de déverrouillage. L'appliquer contre la paroi vous ouvrira une porte.

Ni moi ni aucun de mes camarades ne se laissent berné par ce qu'elle dit. Cela ne sera pas aussi simple, j'en mettrait ma main à couper.

- Vingt-cinq, tu passera dans une minute. Les autres, vous pouvez attendre dehors.

Je déglutit avec difficulté. Stresser par ce qui m'attends. Seul Evelyn et les héros reste à mes côtés.
Ma jeune amie se rapproche de moi et me dit d'une voix qu'elle veut rassurante avec son calme habituelle.

- Souvient toi, cette épreuve est là pour tester ta détermination. Observe bien autour de toi, réfléchis.

J'acquiesce. Incapable de prononcer le moindre mot sous peine de rendre mon déjeuner. Je me sens prit de vertige lors ce que mon nom est appelé. C'est tremblotant que je m'approche du cube, sous l'œil protecteur et confiant de Evelyn.

Un mouvement de la part de Ikni fait apparaître une ouverture face à moi. Je ne voie absolument rien de ce qui se trouve à l'intérieur. C'est donc hésitant que je pénètre à l'intérieur.

Dans un premier temps, la différence de luminosité avec l'extérieur m'éblouie. Puis progressivement, je commence à prendre possession de mon environnement. Un air marin, un vent puissant, le bruit de vagues qui s'écrase sur des rochers.

Mes yeux reprennent peu à peu l'habitude de la lumière. Mon cœur manque un battement quand je comprend ou je suis.

À ma droite se trouve une falaise d'une hauteur inimaginable. À ma gauche, une crique à l'aspect macabre. Le genre d'endroit où très peu de gens viendrait par plaisir.

Devant moi, une zone est entièrement plongé dans l'obscurité. Des ténèbres magique sans le moindre doute. Rien de naturelle à ça.

- Aller ressaisi toi Stein ! je me dis à voix haute en respirant un grand coup.

Ce n'est qu'une épreuve à passer. Rien de tout cela n'est vrai. Il me suffit juste de trouver le parchemin.
Je me plante là ou je suis arrivé, observant partout autour de moi. En hauteur, entre les rochers recouvert par la montée montante. Aucune trace de lui. Évidemment, je me doutait que cette zone d'ombre n'était pas là pour l'ambiance.
À contre cœur, je décide de m'en approcher. Par réflexe je tente d'attraper mon arme, évidemment elle n'est pas là. Je n'ai aucun moyen de défense.

En m'approchant, je constate que la zone d'ombre est enfaite délimité par un voile ténébreux tangible. Il exerce une attraction sur les objet environnant et sur moi même.

Un élan de clairvoyance m'arrache à la contemplation du démon qui me fait face. Il cherche à m'attirer dans son être. Mon souffle saccadé me permet de reprendre mes esprits.

Les dernières paroles de Evelyn me reviennent soudainement à l'esprit.
Ne pas oublier. Ne pas oublier !
Ils veulent démontrer ma détermination ? Et bien je n'ai qu'à leur montrer !

D'un pas maintenant assuré, je m'enfonce dans le voile sombre. Ne sachant pas ce qui m'attend de l'autre côté. À peine ai-je traversé l'entité que le bruit des vagues se coupe net. Le vent disparait et je me retrouve dans une maison ancienne très accueillante.

D'un pas décidé, je m'avance dans la maison. Le plancher qui craque sous mes pieds me rappel la maison de mes parents. Cette idée ce concrétise en voyant leur terrain à travers les fenêtres.
Cette environnement familier m'aide à me sentir à l'aise. Je me met même à sourire en imaginant mon père descendre les escaliers et me saluer.

Mais au lieu de ça, ce qui s'ensuit me laisse sous le choc quelque instant. Le souvenir s'arrête ici.
Une forme intangible violette apparait de nul part. En quelque instant, les différents fragments de matière se rejoignent pour former une silhouette d'Être d'environs ma taille. Toujours intrus dans ce souvenir, il n'a ni couleur ni présence. Il est comme une illusion.
D'un mouvement lent, son bras se lève dans ma direction. Il tend ensuite son index pour me désigné.
Tout à coup, de sa main tendu se déroule un parchemin. L'objet tant convoité est enfin là, droit devant moi. Contrairement à celui qui le tient, lui semble avoir sa propre présence et être parfaitement palpable.

Je m'approche, fier, me demandant si l'épreuve est fini. Mais évidemment, cela ne se passe pas comme prévu.
Le parchemin disparait de la main de l'homme qui se met alors à parler.

- Pauvre sot ! Tu croyait que ça aller être aussi simple ? Tu a toujours eu cette manie de penser que tout était simple. Que tout te serait toujours offert hein. Tu ne t'ai jamais battu pour obtenir ce que tu voulait !

Malgré le crépitement dans sa voix qui la rend difficilement vrai. Ses paroles me donnent le vertige. Je suis certain de reconnaître cette personne mais je sais au fond de moi que c'est impossible.
Sans le vouloir, comme un réflexe, je baisse la tête et ferme les yeux. Mes poils se hérissent et je me sens prit de peur.

- Tu refuse de me regarder hein. Tu es pathétique. STEIN ! hurle il subitement. Tu doit ouvrir les yeux ! Arrête de suivre la masse, fait tes propres choix. Prend les occasions qui te sont offerte. Ne passe pas à côté de ce qui pourrait changer ta vie. Ose prendre le contrôle.

Difficilement je parviens à relevé la tête, soutenir le regard de mon père est difficile. Surtout à cause des larmes qui trahissent mon mal être.

- Maintenant dit moi mon fils. Qui veut tu être.

Un sanglot éclate dans mon gorge et quelques larme se fraie un passage le long de mes joues.

- Répond ! S'écrit il.

Et dans un hurlement déchirant je lui répond.

- Je veux devenir quelqu'un ! Je veux aider se monde à mieux se porter ! Voilà ce que je veux père. Être différent de toi. Je veux voué ma vie à stopper toute la pourriture qui régie ce monde. Et j'y parviendrait ! je fini dans un dernier cri.

Des tremblements incontrôlable se propage dans mon corps entier. Mais cela me fait du bien. Je me sens apaisé.

Lentement, la forme spectrale se dissipe dans un doux son de vent. Et à la place se trouve le parchemin, juste devant moi. Sans défense.

Après m'être essuyé les yeux d'un revers de manche, je m'en approche et le saisie. Aussitôt le monde se met à tourné. Je reste cependant étonnement droit et aucun tournis ne me prend.
Je me retrouve finalement dans une pièce carré entièrement blanche. Je ne perd pas une seconde pour coller le parchemin contre l'une des parois qui me font face.

Mon esprit est toujours bloqué quelque part dans la maison. Aussi je ne remarque pas tout de suite l'accueil faite par Evelyn et les deux gardes royaux. Je tente alors de me concentré sur ce qu'ils me disent.

- Bravo à toi, tu en est sortie dans un temps raisonnable. Tes résultats serons analysé plus tard pour connaître ton score. Tu peut aller te reposer, la prochaine épreuve aura lieu demain.

Je hoche la tête pour leur faire comprendre que j'ai bien entendu, mais je reste là. Observant Evelyn pénétrer à son tour dans le cube.

Je me rend vite compte que de ce côté là, cela n'a rien à voir. Tout ce que l'on peut faire c'est attendre. Alors j'attends.
Étonnement pas longtemps ce pendant car très rapidement, j'aperçois les contours d'une porte se dessiner sur le cube et Evelyn en sort. Rayonnante de joie.
Je commence par me dire que la perception du temps est différente à l'intérieur mais cette idée me sort vite de la tête quand je remarque l'expression des deux juges.

Ils sont subjugué. Je ne sais pas ce qu'il c'est passé mais la prestation de Evelyn semble avoir été réellement impressionnante.
Je me rend alors compte que je ne connais encore rien d'elle. Elle s'avance vers moi, souriante.
Malgré toute les questions qui se bousculent dans ma tête, je préfère me contenter d'un "bravo". Avant de sortir de la pièce. Stressé par l'attente du résultat et pour la suite des épreuves.

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