8 avril, Cité de Mistra.
À Lakshmi Mittal (ArcelorMittal), Jean-Bernard Lévy (Électricité de France), Patrick Pouyanné (Total), Eric Olsen (Lafarge), Isabelle Kocher (GDF Suez), Martin Bouygues (Bouygues), Benoît de Ruffray (Eiffage), Xavier Huillard (Vinci), Guy Sidos (Vicat), Antoine Frérot (Veolia environnement), Benoît Potier (Air liquide), Pierre-André de Chalendar (Saint-Gobain), aux anciens pédégés, aux futurs pédégés de ces entreprises ultra-polluantes, à tous les pédégés de toutes les multinationales étrangères – pétroliers, énergéticiens, cimentiers, groupes métallurgiques ou miniers – qui salissent gravement la planète et dont je ne peux recenser tous les noms, à tous les porcs à cravate expulseurs de carbone, aux surexploiteurs, aux déforesteurs, aux plastiquateurs, aux pères de la grisaille, aux mères de l’abjection, à ceux qui pensent qu’un profit substantiel vaut bien quelques ravages, à tous les actionnaires minoritaires ou majoritaires de ces sociétés névrotiques, à tous les cabinets de lobbying œuvrant pour ces intérêts minuscules, à toutes les banques d’affaire ou d’État soutenant ce système insensé, à l’ensemble des gouvernements coupables d’avoir sciemment brisé le gouvernail afin de naviguer à tous vents, je veux dire au gré des vents les plus puissants, les plus persuasifs, en oubliant le cap, la terre, ses habitants… À tous ces vauriens, donc, si peu nombreux mais si déprédateurs, qui détruisent en toute impunité les conditions vitales pour tous, commettant par là même un écocide, un crime de lèse-humanité, mettant bientôt l’espèce humaine en péril, à ceux-là je leur dis :
JE VOUS EMMERDE (et vous pisse à la raie).
…
Il fallait que ça sorte. Autrement, les vestiges de la cité byzantine de Mistra n’ont pas leur pareil si l’on désire être hors du temps, hors de son époque, et je dois dire que j’en ai fort besoin aujourd’hui.
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