Vous décidez de prétende que vous n’avez pas entendu sa demande, en espérant ne pas le vexer. Vous n’êtes pas prête à montrer ainsi votre poitrine au premier inconnu venu. Et de toute évidence vous avez eu raison car, après avoir intensifié vos va-et-vient, le garçon relève la tête en émettant un gémissement rauque, sans protester davantage. Vous êtes visiblement suffisamment douée pour lui faire oublier tout ce que vous voulez...

Vous continuez ainsi pendant cinq bonnes minutes, alternant entre moments calmes où vous ralentissez la cadence et le sentez frémir d’envie, et les moments plus rythmés où votre main se balade si vite entre son gland et ses bourses légèrement hirsutes que vous vous demandez comment vous pouvez ne pas lui faire mal. Mais vous n’oubliez pas pour autant que vous êtes pressée par le temps, et que votre but premier n’est pas de lui offrir la séance de détente de sa vie, mais bien de le faire jouir. Et vite si possible. Vous décidez donc, après un autre de ces moments intenses, de ne pas vous arrêter pour, enfin, le forcer à ne plus pouvoir se retenir et éjaculer. Vous le sentez littéralement pendu à vous, peinant à contenir des gémissements de plus en plus sonores et de moins en moins "masculins"...

– Oh oui, t’arrête pas... vous souffle-t-il d’une toute petite voix, les yeux fermés, comme s’il atteignait le nirvana.

L’instant d’après, c’est presque comme si vous sentiez sous vos doigts en pleine activité le sperme chaud remonter à toute vitesse le long de son urètre. Et puis c’est l’explosion. Instinctivement, vous faites un mouvement en arrière mais vous avez sous-estimé la puissance du jet. Sa semence chaude ne tarde pas à venir se répandre par vagues successives autour de votre bouche close et, plus grave, sur votre haut de chemisier. Au même moment, vous l’entendez lâcher un gémissement rauque au rythme des contractions rapides de son organe reproducteur.

– Ouah, c’était vraiment pas mal du tout... vous lance-t-il sans retenue.

Il sort alors un paquet de mouchoirs en papier de sa poche arrière, en extirpe un, et s’en sert pour essuyer le bout de son gland humide, duquel s’écoule encore un mince filet de son sperme. Il vous tend ensuite le paquet, que vous vous empressez d’attraper pour éliminer de vos doigts et de votre visage le liquide laiteux et gluant qui colle à votre peau. En revanche, et malheureusement pour vous, vous avez beau frotter et frotter, une tâche grisâtre et récalcitrante a élu domicile sur votre chemisier, tout près de votre décolleté. Vous vous dites que cela risque de se voir. Vous auriez peut-être dû faire plus attention...

Notez "Chemisier taché" sur votre feuille.

Vous n’en revenez pas de ce qu’il vient de se passer... D’un côté, vous êtes satisfaite de vous-même et de ce pouvoir que vous avez sur la gent masculine et que vous venez d’utiliser à bon escient, de l’autre vous ne parvenez pas à vous retirer de l’esprit que ce que vous venez de faire s’apparente peut-être à... de la prostitution ? Mais vous chassez vite ce vilain mot de votre esprit. Après tout, vous n’avez fait que lui donner, sans mauvais jeu de mot, un simple coup de main !

– Et pour notre accord ? parvenez-vous à lui demander.

Vous le regardez remballer tranquillement la marchandise. Doucement, vous vous relevez en tentant de dissimuler le tressaillement d’excitation refoulée qui vous parcourt le corps. Puis, enfin, après avoir reboutonné sa braguette et minutieusement épousseté sa chemise, il se tourne vers vous :

– Viens, je te mène à ton entretien. Tu le mérites bien.

Une sensation de soulagement s’empare soudainement de vous. Vous décidez de mettre de côté les considérations éthique de vos actes et de vous concentrer sur ce pourquoi vous êtes venue : décrocher un job bien payé et potentiellement intéressant.

Notez "Guichetier" sur votre feuille.

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