Ma vie de couple n'est vraiment pas ce que je pensais, surtout pas avec Jackson, je ne comprends pas ce qui fait qu'il à changé, il dit qu'il n'y a rien, mais je suis certaine du contraire. J'ai beau tenté le dialogue, rien ne fonctionne. Alors, j'ai décidée de laisser tombé, notre couple est mort de toute manière, il ne réalise pas que mes sentiments à son égard s'étiole avec le temps, il ne le comprendra que lorsque je quitterais sa maison. Et encore, je ne suis pas certaine que cela le fasse réagir.

- Maman, m'appel Aston, tonton veut pas que je regarde la télé.

- Ce n'est pas grave, lui dis-je pour qu'il se calme, tu la regardera quand il ne sera pas là.

C'est toujours pareil, j'en ais vraiment assez, si nous devons suivre les règles de Jackson, c'est une vie horrible qui attends mon fils, et cela je ne le supporte plus. Je n'ai qu'une hâte, trouver du travail, trouver une maison ou un appartement et partir de là, mon fils n'est pas heureux et moi non plus. Même mes animaux ont changer et cela ne va pas, ils ne vont pas bien eux non plus.

- Jackson, l'appelais une fois que je suis retourner dans le salon, Aston regardais la télé.

- Je rentre du travail, dit-il, j'ai bien le droit de me poser ?

- Te poser oui, dis-je, mais si c'est pour empêcher le petite de finir de regarder son programme ce n'est pas la peine.

- Je suis chez moi ici, se met-il à hurler, et si cela ne te plait pas tu n'as qu'à te casser.

- Je le sais, dis-je calmement, cela fait tellement de fois que tu me le dis qu'un jour, tu risquerais bien de trouver la maison vide, comme cela tu sera content !

Je n'ajoute rien d'autre, je quitte la pièce, décide d'aller faire un tour avec mon fils et mon chien, j'ai besoin de prendre l'air. Ce qu'il m'énerve ! Je préviens mon fils que nous sortons, il est tout content, et je sais pourquoi. Il sait que lorsque nous sortons, nous retrouvons des amis dehors, Elise et Tristan ainsi que leurs chien.

Puisque nous sortons tout les soirs, nous les voyons presque chaque fois. J'aime ce moment car je suis tranquille, mon fils peu jouer tranquillement, courir mais je dois faire en sorte qu'il ne crie pas. Ce n'est pas parce lui ne dort pas que les personnes qui vivent dans les maisons à l'allée des cyprès ne dorment pas non plus.

Parfois, nous croisons d'autres personnes qui sortent leurs chiens, même si cela est plutôt rare, cela sociabilise un peu ma chienne qui ne l'est plus depuis que j'ai perdue mon premier chien. Elles avaient tout de même grandit ensemble toutes les deux.

- Maman, me demande mon fils, je peux avoir le ballon ?

J'ouvre alors le sac avec le ballon ainsi que les jouets de Zeïnah, je lui lance son cochon en silicon et elle court derrière. Je donne ensuite le ballon a mon fils et nous nous faisons des passe, cela peut durer des heures et je sais qu'Aston aime ces moment là car nous ne sommes pas dans la maison de Jackson et qu'il ne peut donc rien nous dire.

Je surveille ma chienne du coin de l’œil, elle court partout, tente d’attraper les oiseaux sans y parvenir. Je préfère cela, je n'aime pas quand elle chasse, c'est pourtant son instinct alors, je la laisse courir derrière les oiseaux puisque je sais qu'elle ne parvient pas à les attrapé, en revanche, les canard, elle y arrive, elle m'en à ramenée un toute contente. Je n'ai pas aimée mais, je sais que si je l'empêche de chasser, elle n'écoutera pas.

Mon fils lance le ballon vers moi, je lui renvoie la balle, il sourit, en ce moment c'est tellement rare de le voir sourire que je tente de gravé cela dans mon esprit. J'immortalise cette instant également en le prenant en photo. Je sais qu'une fois que nous serons de retour à la maison, son sourire se sera effacé et ne reviendra pas avant le moment ou Jackson ne sera pas à la maison.

J'en viens à me demandé pourquoi j'ai fais tout cela, pourquoi j'ai tente de le comprendre alors qu'il ne m'en laisse pas la possibilité. C'est à cela que je pense en envoyant le ballon d'un coup de pied vers mon fils. Mon fils le vit mal, alors, pourquoi je devrais encore tenté quelques chose ? Pourquoi je serais la seule à me battre alors que dans un couple nous sommes deux ?

J'ai besoin de parler de cela, je pense que je vais reprendre rendez-vous avec ma psychiatre, j'en ais besoin, je le sais. J'ai toujours cette envie de pleuré que je contiens le plus possible, mais par moment, je craque, je ne peux plus et j'en ai marre. Je me dois d'être forte pour mon fils, il n'a que moi et je ne peux pas me permettre de ne pas aller bien.

Aston attend que je lui r'envoie la balle, je suis perdue dans mes pensée un peu trop souvent en ce moment, alors pour aller un peu mieux, j'écris, cela m'a toujours aidé, mais même cela me fais pensé qu'il ne fais aucun effort. J'ai écris une histoire pour Jackson, il ne l'a toujours pas lu. J'ai fais mourir le personnage, j'espérais qu'il le lierais et qu'il comprendrais enfin, mais, une fois de plus, c'était inutile.

Je regarde l'heure, vingt trois heures, mes amis ne vont plus tarder, et si j'en juge par l'attention que Zeïnah porte vers la route, ils sont déjà en chemin. Elle les attends tout les soirs, elle est mignonne, je souris en me disant qu'elle va un peu mieux grâce à son ami canin. Je regarde dans la même direction, mon fils fais de même et je vois son sourire s’élargir.

- Ils arrivent, dit-il en s'approchant de la chienne, ils arrivent, je les voient.

- Ne crie pas, lui dis-je encore une fois, aller, en attendant qu'il arrivent, on joue encore au ballon.

- Non, je les attends annonce-t-il, je vais jouer avec Tristan.

- Tu ne veux plus jouer avec moi, dis-je en faisant semblant que cela me fais du mal, je voudrais jouer avec toi.

Une fois qu'ils sont arrivée, nous disons bonsoir a tous et Aston part jouer avec Tristan, Elise le regarde faire, elle sourit.

- Il fera un bon père, lui dis-je, cela ce voit.

- Oui, dit-elle en portant la main à son ventre, il aimerais une fille, mais je pense qu'il sera plus heureux avec un garçon vu comme il est avec Aston.

- Vous ne pouvez pas choisir, lui dis-je, une fille ou un garçon, l'un ou l'autre, je suis certaine qu'il sera très heureux et ce sera un père formidable.

En regardant Aston jouer, je me suis demandé pourquoi Jackson ne faisais pas ainsi avec lui, je m'occupe pourtant de sa fille comme si c'était la mienne. Mais je pense que je vais être moins présent pour elle désormais, je sais que cela va la faire souffrir, mais il faut qu'il comprène que cela n'est plus possible. Jackson doit se réveillé, il doit comprendre qu'il n'agit pas bien, que se soit pour moi, mon fils et même sa fille.

- Ca va mieux avec Jackson, me demande Elise.

- Non, dis-je, mais je pense que tant que je serais là, il se dira que tout va bien.

- Mais ca ne va pas bien, me dit-elle, en tout cas ton fils et toi le vivez mal.

- Que nous le vivions mal, dis-je, cela ne lui fais rien.

- M'enfin, dit-elle, faut qu'il ouvre les yeux.

Il ne le fera jamais !