C'était une bâtisse de pierre construite aux XII, XV et XVI siècle qui avait encore son toit, au début que nous étions à Grand-Fresnoy. Elle était perchée sur la « Montagne » le point culminant du village, à 131 mètres, dans le bois.
C'était une chapelle abandonnée. Quand j'y suis entrée la première fois, il y avait encore des bancs et l'autel. Mais peu à peu, elle fut démantelée par ceux qui avaient besoin de poutres, tuiles etc. J'avais croisé des habitants avec une chariote qui en emmenaient des poutres. Peu à peu, il ne resta plus que les murs et le toit qui s'effondra l’hiver de 1976-1977, pendant une tempête.
On allait, à travers le bois, y jouer de temps en temps, élaborant des scénarios parfois rocambolesques inspirés par l'endroit. Et quand on tapait du pied sur le sol, ça sonnait creux. On a plusieurs fois passé l'endroit au peigne fin sans y découvrir quoi que ce soit. Il aurait fallu ôter les dalles et creuser...

J'y suis retournée, il y a quelques années. Le bois est sillonné de grillages séparant les diverses propriétés. Mais une association s'est créée et la chapelle a été bien restaurée.
Ce qui m'avait étonnée c'était qu'une de mes meilleures amies qui habitait au bout de la rue portait ce prénom. C'était un lieu que je ressentais paisible.

La chapelle Sainte-Catherine, c'est l'un des édifices les plus anciens de la région, dont l'origine pourrait remonter bien avant l'époque gallo-romaine. Cet édifice est en pierre de taille, le chœur paraît remonter à l'époque du style gothique flamboyant. ( Wikipedia )

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