Assis dans le noir, je pense à quel point la vie est triste et sombre, à quel point le monde serait mieux dans un passé jamais oublié. Ah oui, durant ma déprime, je pense à mon enfance, celle douce et tendre, celle où j’étais heureux.

La vie était bien simple quinze ans auparavant, l’époque où ma seule préoccupation était mon nombre de billes et de cartes Pokemon. L’ancienne époque révolue, que je ne retrouverai jamais, car je suis consumé par l’horreur de la vie. Et je souffre, de ton absence, de mon absence, de tout ce qui a disparu et ce qui ne reviendra jamais.
Je ne suis plus rien qu’un être vide d’émotions, plus rien de ce que j’étais autrefois, à l’époque où le bonheur me caressait encore. Alors je souffre et je me laisse engloutir dans les abysses de la tristesse, car je ne m’y retrouve plus que là. L’espoir de retrouver cette partie de moi, de mon enfance, là où l’innocence gagnait sur tout le reste, se réduit à néant à chaque jour qui passe.
Oh, tendre enfance, reviens-moi. Tu me manques comme personne ne m’a jamais manqué, parce que tu es tout pour moi. Et je donnerai tout pour te retrouver ne serait-ce qu’une seconde, d’être à nouveau heureux grâce à toi et de ne penser à plus rien d’autres que ce qui se trouve dans ma poche.
Reviens pour me faire oublier tout le mal-être de mon âme. J’ai besoin de toi pour ne plus souffrir et exclure de ma vie tout ce qui me tue. Parfois, je pense à lui et je me dis que seul toi pourrait me guérir, parce qu’il me peine, il me manque et me détruit. Tandis que toi, douce enfance, tu es ma raison de vivre.