[Petit texte] - Logorythme 3
Le calice pourvoyait toutes les biens possibles et imaginables à l’humanité, y compris le papier toilette fort important en cette période où le raisin était abondant, mais surtout très mûri au point d’en devenir un emploi diurétique fort, qui engendrait des déjections d’un fluorescent plutôt élégant il est vrai, d’autant plus que lorsqu’on déféquait son poste pour les cabinets, on employait l’expression : « le mineur des lucioles », afin de toujours se rappeler que de fond en comble, ça raclait dur et sec et qu’un volcan aurait moins louché que votre fondement. Bref, il y avait si peu d’avancées en matière de châtiment en ce temps là qu’on avait bien sûr pensé que c’était une punition divine infligée par l’intermédiaire du calice, surtout avec les moussons qui, soit dis-en passant, ne recelaient guère plus d’entrain qu’une poupée de chiffon en plein marathon. La fleur qu’on aurait pu vous faire dans ces rares moments de paix et de solitude aurait été de passer un drap par dessus la cabine mais il n’y avait pas assez de force en chacun, dévalisée par cette diarrhée carabinée.
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Une cataracte fanée au fond du miroir
Qui nourrit les oublis des pages zébrés
Du casque de Lockless, le pitre palabré
Dont le fiston odieux n’a cure des dîmes du soir.
C’est trucider le fion que de fuir la foudre
Du kiwi Azi, l’avaleur de vallées
Qui des mécaniques ne cesse de rouler
Parce qu’il voudra toujours trouver son grain à moudre
Mais bientôt dévoré par le vieux loup rieur
Qui du sabre manié a ôté du chat la botte
Et sans compagnie, s’abrite sous sa hotte
Pleine d’aristocratie et de formules « bon sieur »
C’est donc l’heure attendue de péter ses rotules
À ce loup de malheur qui n’est que mal et fils
Et aux sombres rhéteurs qui se font tous auspices
Au compter de ce jour, on parle de libellule
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