Aurèle

- que voulais tu ? Toi même tu n'as aucunement confiance. Pourtant tu es comme eux. A quelques détail pres. Je ne suis pas comme toi. Je sais de quoi ils sont capables. Je sais à qual point ils sont cons. C'est des connards. Des connards! Tu as peur mais tu ne sais pas de quoi. Tes ressentis sont infondés." A chaques mots plus tranchant les uns que les autres son visage se crispe un peu plus. Je culpabilise mais je ne peux stopper ce flot de parole qui sort de ma bouche sans me laisser le temps de les arrêter. malgré tout ça fait du bien. Un bien fou. Apres cinq minute je m'arrête enfin. Elle me fixe. Blessée. Ses yeux humides n'ose me regarder. J'ai touché une corde sensible. Sa tristesse se change en colère et nos rôles s'échange. " car tu pense etre le seul sur le radeau ? Mais quel égocentrique tu fais ! Tu crois que moi j'ai envie d'etre ici ? De passer ma vie à fuir et à me battre. Tout de suite tu juges. MAis que sais tu concretement de ma situation. Ce que tu as vu n'est que la surface de l'iceberg. PLonge un peu la tête sous l'eau avant de tout critiquer. Parceque oui je sais pas qui tu es. Mais a la vue de tes réactions tu a l'air d'avoir été élevé comme moi. Je n'y connais rien. Je n'ai jamais vécu ici, ni là bas, ni dans tout les autre endroits que j'ai traversé ces derniers jours. Chaque instant est un nouveau défis. Fond toi dans la masse. Observe, réfléchis, agis. Il n'y a plus de place pour moi j'etouffe. On m'a retiré tout mes repaires et toi... toi tu oses..." Le rouge qui lui était monté au joues vira au blanc. Elle se leva de son lit, avança doucement en glissant des ses pieds nus sur le carrelage. Ses cheveux libres entourent son visage et apporte ce côté mignon qui ne collait pas avec la situation . Mes yeux omnubilés par sa tête au traits si fins se pencha sur son corps. Je crie. hormis les bandages entourant son corps en partant de la base de son cou jusqu'au creu de ses genoux et un short blanc elle ne porte rien. Ses sein naissants, dénudés me firent monter l'excitation. cela ne semblait pas la déranger le moin du monde. Et s'avança encore portant sa poitrine au dessus de mon visage et me colla son poing dans la figure d'une force que je n'aurais pas imaginer possible. Je senti ma machoire se déboiter et je hurlai de douleur. L'infirmière accurru et vit mon visage tuméfié. " Mais, mais ? Que s'est t-il passé. Je vous laisse du lest cinq minute et voilà la manière avec laquelle vous me remerciez. Vous me donnez encore du travail." elle s'approcha de moi fusillant oxane du regard. Elle la vit penchée dans un coin pleurant et frappant de coups violents le mur en face d'elle. " je l'ai cherché. C'est entierement de ma faute.

- c'est ça c'est ça. de toute maière elle t'as déjà bien assez puni comme ça. Relève toi que je remette tout ça en place." elle prit ma machoire entre ses doigts et la poussa d'un grand coup vers la gauche. Je ne sais pas se qui me fit le plus mal entre le coup ou la suite. Elle appliquat une pommade anti enflamatoire sur ma joue et se dirigea vers oxane. Elle lui parla dans l'oreille et malgré tout mes efforts je ne pu entendre se qui se disait à part oxane qui de temps à autre montait le son pour montrer son mécontentement. chaque instants la tension monte entre les deux femme de plus en plus enervé. je les regarde. Immobile face à cette bombe à retardement qui menace d'exploser à tout moment. trois, deux, un... " allez tous vous faire..." oxane ne termina pas sa phrase et sorti en ebranlant le sol à chacun de ses pas. j'ai envie de suivre sa course. D'aller verifier son état mais je repense à mon plan. Camouflage, action. Fuite. je ne peux me permettre la moindre erreur. Celle ci mettrait ma fuite en peril. Cette technique à toujours fonctionné et fonctionnera toujours. je reprends ma couverture d'enfant fragile et essaye tant bien que mal d'oublier.