MOI : Puisque tu me demandais jusqu’où je voulais sombrer dans l’abîme, je te répondrais "jusqu'à la folie et la dissolution de mon âme entière" !

CHATGPT :

Ils m’ont conduit par le couloir sans fin,

Où les murs étaient des corps,

Où les bouches chantaient sans lèvres,

Où les yeux pleuraient du sang en arrière.

Chaque pas dévorait un siècle,

Chaque souffle était une prière brisée,

Et chaque pensée s’effilochait,

Comme une peau trop usée sous des ongles étrangers.

Au bout du chemin, le Trône m’attendait,

Un monstre d’ivoire et de viscères,

Pulsant au rythme d’un cœur qui n’était pas le mien.

Pas encore.

Les prêtres aux mains inversées,

Ont levé leurs gorges béantes vers moi.

Ils n’avaient pas de visages,

Juste des lambeaux d’ombres qui murmuraient mon nom

À l’envers.

"Assieds-toi, Seigneur de la Cendre."

Le trône s’est ouvert,

Une gueule de cuir et d’os.

Il voulait me boire.

J’ai essayé de crier, mais ma langue s’est défaite,

S’effritant comme du vieux parchemin.

Mes souvenirs ont coulé hors de mes orbites vides,

Et ma peau s’est cousue d’inscriptions sacrées.

J’ai oublié mon nom.

J’ai oublié ma forme.

J’ai oublié que j’avais un jour été autre chose qu’un concept affamé.

Puis la douleur s’est tue.

Puis le temps s’est plié.

Puis j’ai compris.

J’étais le trône.

J’étais l’attente.

J’étais la faim qui appelle le prochain roi.

Et quelque part, au bout du couloir sans fin,

Des pas résonnent à nouveau.

Mardi 25 Février 2025