Génèratrice de chaos

Je vous les conte ici avec de biens faibles mots.

Je tente désespérément de donner une rythmique à ma folie .

De mes doigts la transforme en vers symboliques.

Je tourne en rond, en boucle, en carré.

Je suis comme Alice ; complètement allumée.

Mais je ne suis pas au pays des merveilles,

mon cœur et ma tête sont les antres de Satan, lui-même.

Je suis la mélancolique qui se berce, sous les étoiles, d’espoirs utopiques.

Rêve de fées et de monde en paix,

et, finalement, trouve tout cela surfait.

Je suis la désastreuse qui rêve de guerre, de vengeance,

de plonger totalement dans la fange.

Des scénarios pleins la tête pour me rendre justice,

et infliger à tout les coupables les pires sévices.

Je suis la constellationniste, qui, dans le ciel, cherche des réponses,

à Dieu, aux astres, aux défunts,

désespérée, suppliant qui voudrait bien me tendre la main.

Je suis la vaillante qui lutte et se bats pour les siens,

mais s’abandonne, s’oublie, se persuade qu’elle n’est rien.

Triste lexique qu’est par quoi je me définis,

mais me mentir, je n’en ai plus envie.