La Cavalerie arrive
Je me réveille dans la douleur, la sensation de se faire écraser est vraiment horrible, j’ouvre lentement les yeux et demande :
–Lapis ? Tu peux me faire un petit compte rendu de la situation ?
Elle ne répond pas :
–Lapis ?!
–Je suis là.
Je me lève en m'appuyant sur mon épée, mon armure est complétement fissuré, je regarde autour de moi le géant d’excroissance se dirige avec une extrême lenteur vers le Réacteur, on dirait la vitesse d’un escargot :
–Qu’est-ce que je suis censé faire ?
Je sens quelque chose se rompre, C’est Droposia, je remarque au même moment que je ne sens plus Maeve et Ilios :
–Oh non ! Pas vous !
J’enrage, Lapis ressent la même chose :
–Finissons-en !
Je hurle de rage, je concentre mon énergie, Lapis fait de même. Je sens ses chaînes broyées mon âme et se briser dessus, cela libère le cri d’un dragon qui résonnent dans tout mon être, mon armure nuit sombre se change en or avec des ailes, je la regarde :
–(Tu m’avais caché que tu étais une Relic adaptative.)
Elle ne me répond pas, tant pis je dois continuer :
–Sokko !
Le temps ralenti, je bats de mes nouvelles ailes et fonce vers le géant :
–(Je me suis toujours demandé ? Pourquoi tu continuais à te battre ? Tu aurais été largement plus tranquille si tu ne t’étais pas mis dans cette école ? Je me suis intéressé très tôt à ton cas, on se ressemble toi et moi, on déteste tout le monde, mais on tient plus que tout à quelque chose, pour moi c’était la liberté et toi ta sœur, ce voyage nous a bien changé avant tu aurais juste tué tes parents pour ce qu’ils ont fait et je t’y aurais aidé de tout mon cœur, si jamais on venait à disparaître, je tiens à te dire que tu fus le meilleur des porteurs que j’ai connus.)
–(J’ai tant changé grâce à toi, si j’en suis là c’est parce que tu as toujours été là, Lapis tu es la meilleure amie que j’ai eue, si tout était à refaire je le referais sans hésiter.)
–(Depuis quand tu es aussi déterminé ?)
–(Depuis … Depuis ? c’est plutôt qu’il est hors de question, il est hors de question que …)
–(Que ?)
–Il est hors de question que j’accepte un destin tel que celui-là !
Je transperce le géant de part en part, créant un trou béant dans l’amas d’excroissance, je continue jusqu'à ce que l’amas ressemble à un gigantesque emmental, j’arrive jusqu'à Norowa qui se débat violemment elle essaie de s'extirper de tout cet amas, je vois que les glyphes n’ont pas été effacé :
–Norowa serre les dents s’il te plait.
Je plante mon épée dans son cœur, elle hurle je continue et tourne l’épée vers la droite comme une clef ouvrant une serrure, le géant s'arrête net et bascule en arrière, tombe et glisse vers l’aval de la montagne :
–Non ! Il va tout détruire !
Si je ne l'arrête pas le géant risque de détruire et de tuer tout sur son passage, je fonce vers la tête du géant, je me positionne pour freiner sa chute, je pousse de toutes mes forces rien n’y fait, j'atterris mes deux pieds creusent deux énormes sillon dans le sol, j’ai mal tellement mal, du sang sort des interstices de mon armure, il y en a enormément qui sort de moi est ce que c’est humainement possible d'en avoir autant, je commence à voir trouble, j’ai si mal, le vacarme s'arrête après plusieurs minutes, je me retourne en m'adossant au géant inerte, je suis à quelques pas de Maskine, je tousse et crache du sang :
–Je crois … qu’on a réussi Lapis
Elle ne me répond pas :
–Lapis ?
Je tourne la tête vers la bague, elle est complètement fissurée c’est un exploit qu’elle ne soit pas partie en fumée :
–Non Lapis.
J’entends quelqu’un m'appeler :
–Yugo ! Yugo !
Norowa essaye de s’extirper de tous cet amas et se rapproche de moi :
–Yugo, je suis tellement désolé.
Je souffre tellement, je ne sais pas si c’est à cause de la douleur ou de la joie, mais je fonds en larme :
–Norowa je suis tellement heureux de pouvoir te voir comme ça.
–Yugo dis-moi ce que je dois faire ?!
–Là je crois qu’il n’y a plus rien à faire, prend ça.
Je lui donne masamune :
–Pars rejoindre les autres au sommet du col, ce sont mes amis ils prendront soin de toi.
–Je ne veux pas partir sans toi !
–Ah ah ah ! Malheureusement tu n’as pas le choix, je ne survivrais pas à mes blessures … Dis-moi ? ça fait quoi d'être libre ?
–Je … j’en sais rien ! Comment veux-tu …
Je n’entends plus rien seul le noir subsiste et m’englobe complétement me faisant disparaître.
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