Retour aux sources

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1835, une goélette arrive au port de Bordeaux. Montre à gousset dans une main, un homme, d’une trentaine d’années, attend, impatient, les passagers qui descendent. Grand, brun aux yeux bleus avec une barbe à la « Souvorov », il a revêtu un costume queue de pie et porte un chapeau haut de forme. Dans son autre main, il serre une canne, en bois laqué, surmontée d’un pommeau en ivoire.

Après avoir remis sa montre en place, il s’approche de la passerelle et échange un petit salut de la main avec une superbe femme, aux yeux noirs. Gracieuse, les cheveux châtains remontés sous un grand chapeau d’où retombent des bouquets de petites fleurs en soie. Elle porte une longue robe cintrée entièrement brodée.

L’homme l’aida à descendre et lui fit un baisemain sur ses gants en fine dentelle.

—As-tu fait bon voyage, Lucie ?

—C’était interminable, mais je suis heureuse de te voir, Paul. Norbert et Catie se chargent de mes bagages.

—Très bien : notre voiture est un peu plus haut. Je t’accompagne, puis j’irai les chercher.

Paul l’accompagna jusqu’au fiacre où le cocher l’aida à monter, puis, il repartit à la rencontre de ses serviteurs qui arrivaient sur la passerelle avec des tas de bagages. Les malles une fois rangées à l’arrière du carrosse, ils s’éloignèrent du port pour emprunter les rues de Bordeaux. La calèche s’arrêta devant une grande demeure très chic. Un manoir sur quatre étages, entouré de magnifiques grands arbres. La somptuosité des lieux permettait d’imaginer la richesse de ses occupants.

Paul de Baudouin, digne héritier d’une riche famille, était un chirurgien de grande renommée. Voilà cinq mois qu’il était rentré de la Martinique pour préparer le retour de son épouse, Lucie. Ils n’avaient pas d’enfant et cette situation était la cause de bien des débats houleux. Lucie était la petite dernière d’une grande fratrie dont les parents croulaient sous les dettes. Paul essayait tant bien que mal de les éponger, mais elles étaient considérables. Aussi décidèrent-ils de revenir en France pour les aider au mieux.

Une fois ses affaires rangées, Lucie rejoignit son époux dans son bureau.

—Alors, as-tu beaucoup de patients ?

—Bien plus qu’en Martinique ! répondit-il en souriant.

—Je souhaiterais dîner avec mes parents, demain soir.

—Vois avec le cocher, moi, je ne pourrai pas me libérer. J’ai dû déjà repousser plusieurs rendez-vous aujourd’hui.

—Même pour une demi-journée ?

—Hélas, très chère, je ne puis m’absenter. Et s’ils te demandent encore de l’argent, saches que j’ai réglé leurs dernières dettes et inscrits tes neveux dans une des meilleures écoles, dont je réglerai, naturellement, les frais.

—Ils ont beaucoup de difficultés.

—Je sais, Lucie. Mais nous en avons suffisamment parlé. Je ne puis honorer toutes les dépenses qu’ils font dans les boutiques. Et je ne veux pas d’une nouvelle discorde entre nous.

Quelqu’un frappa à la porte et Paul le pria d’entrer. Norbert, le domestique martiniquais, annonça, avec son accent très prononcé, l’arrivée d’un policier qui souhaitait lui parler.

—Fais-le entrer. Excuses-nous, très chère, je dois m’entretenir avec cette personne en privé.

—Très bien, nous en rediscuterons ce soir au dîner.

Lucie se leva, furieuse d’être éconduite de la sorte, mais se résigna. Un homme en uniforme entra tout en saluant l’épouse qui passa devant lui sans lui prêter le moindre intérêt.

—Prenez place, Jean.

—Je vous prie de m’excuser, je ne voulais pas vous déranger aujourd’hui, mais nous avons un autre cadavre.

—Un autre ?

—Il a été retrouvé ce matin dans la forêt près d’un ruisseau.

—Présente-t-il les mêmes sévices ?

—Hélas, oui.

—Très bien, veuillez m’attendre dans le hall, je prends ma sacoche.

Le policier sortit et s’installa sur un petit banc dans le couloir. Norbert sortit le chapeau haut de forme, la veste doublée ainsi que la canne de son maître. Paul arriva, enfila ses vêtements sous les yeux de son épouse qui désapprouvait ce départ imprévu.

—Seras-tu là pour le dîner ? lui demanda-t-elle.

—Je ne le pense pas. Ne m’attends pas.

Paul et Jean sortirent et montèrent dans un fiacre. Arrivé au poste de police, Jean conduisit le médecin jusqu’à la morgue. Paul retira son manteau et son chapeau, puis enfila un tablier ainsi que des manchons en coton blanc. Il ouvrit sa sacoche, sortit ses petites lunettes rondes et s’avança vers la table où était allongé le cadavre. Il retira le drap et se pencha sur les blessures.

—Cet homme présente de nombreuses contusions sur le torse, les avant-bras ainsi que sur les jambes. Il a dû se débattre.

Il retira une fine branche qui était enfoncée dans l’abdomen et scruta longuement la plaie.

—Je vais faire une incision, je pourrais ainsi voir s’il a fait une hémorragie.

Il sortit une grosse trousse en cuir, la déplia sur une autre table et choisit un petit scalpel avec lequel il pratiqua une longue incision puis écarta les deux pans de la peau bleuie.

—C’est bien une hémorragie.

—Il a des marques similaires aux deux autres dans le dos. Expliqua le policier.

Paul retourna le cadavre et vit avec effroi quatre balafres très longues et profondes. Il plongea son scalpel à l’intérieur et mesura l’importance des entailles puis écrivit les résultats sur son calepin en cuir.

—Ce sont bien les mêmes que les deux autres. L’écartement des entailles me fait penser aux griffes d’un ours. Qui était cet homme ?

—Un notable, il était à la chasse.

—Ce que je ne comprends pas, c’est que ces trois hommes ont péri à cause d’une hémorragie due à une branche enfoncée dans leur abdomen, mais pas par des coups de griffes.

—Et les trois sont des chasseurs ! Tués dans la même forêt, à quelques centaines de mètres les uns des autres. Serait-ce un bûcheron propriétaire d’un ours apprivoisé ?

—Pour savoir s’il s’agit bien d’un ours, il nous faudrait l’écartement des griffes ainsi que les dimensions des pattes.

—Il y en a un, dans le petit zoo à la sortie de la ville, nous pourrions nous y rendre et demander conseils ?

—Je crains qu’il ne soit trop tard. Nous irons demain, en fin de matinée. Je vais finir l’autopsie de cet homme, ainsi, vous pourrez rendre le corps à sa famille.

—Très bien, je vous remercie. Je serais dans l’autre pièce !

Le policier quitta la pièce, laissant le médecin finir son autopsie.

Une bonne heure, plus tard, Paul entra dans un bureau où Jean rédigeait un tas de rapports dans un grand cahier. Il prit place dans un fauteuil et leva les yeux au plafond.

—Avez-vous pu savoir si ces personnes se connaissaient ?

—Aucune des trois ! Je crains devoir demander aux journalistes de publier une interdiction de chasser dans ces bois.

—Vous risquez d’avoir une foule de mécontents s’amasser devant votre bureau ! Attendons encore un peu, voir si cela se reproduit.

—Entendu ! Je passerai à votre cabinet demain en fin de matinée.

Paul se leva puis enfila ses vêtements, son chapeau et sortit l’attendre. Jean le raccompagna à sa demeure, il faisait déjà nuit. Ils se saluèrent et Paul entra chez lui. Norbert se tenait dans le hall, prêt à recevoir les vêtements de son maître.

—Madame m’a demandé de vous dire qu’elle dormira dans sa chambre.

—Comme à son habitude !

—Je vous ai gardé de quoi vous restaurer dans la cuisine. Voulez-vous que je vous serve dans la salle à manger ?

—Merci, non Norbert. Je vais prendre une collation dans la cuisine. Vous pouvez disposer.

—Bonne nuit, maître !

Paul entra dans la cuisine et se servit une tasse de café avec quelques biscuits que Catie avait fait. Après un bon moment passé dans son bureau, il regagna sa chambre et se coucha.

****

Toute la matinée suivante, il fit entrer ses patients dans son cabinet, enchaînant les rendez-vous les uns après les autres. Puis vers 11 h 30, il enfila sa veste et sortit sur le perron en fermant la porte à clef. Une voiture s’arrêta à son niveau, Jean lui fit signe de monter, il avait encore un mort sur les bras, mais Paul préféra visiter le zoo avant d’ausculter le nouveau cadavre.

Ils filèrent à travers les rues de Bordeaux et s’arrêtèrent à la sortie, devant une grande grille. Jean salua le garde qui les fit entrer. Ce-dernier les accompagna dans un enclos où un dresseur donnait à manger à un ours brun. Paul le salua puis lui posa de nombreuses questions concernant les blessures. Hélas, les explications du dresseur ne les menaient nulle part, les dimensions des griffures n’étant pas celle d’un ours.

—D’après vous, quel animal pourrait faire de telles blessures ?

—Malheureusement, je ne connais pas d’animal pouvant infliger de telles crevasses ! D’après ce que vous me dites, cet animal devrait faire plus de deux mètres de haut, et avoir de sacrées paluches !

—Pourrait-il être un homme ? questionna Jean.

—Si c’est un homme, il doit être très grand et avoir un gant pourvu de longs couteaux ! s’exclama le dresseur en riant.

Paul et Jean le saluèrent et repartirent à la morgue. Ils entrèrent en trombe, Paul jeta sur le côté, son chapeau, sa canne et sa veste et enfila son tablier ainsi que ses manchons. Il se pencha sur l’homme allongé sur la table. Le corps était méconnaissable.

—Je vais faire publier l’interdiction de se promener dans cette forêt !

—Je comprends ! Voyons ce qu’il a. Nombreuses contusions, les marques de griffes sur les bras et sur les jambes, ainsi que cette branche enfoncée sous les côtes.

Paul sortit son scalpel et fit une entaille. Il ajusta ses petites lunettes rondes et se pencha sur la plaie.

—Hémorragie ! Cet homme a été frappé à plusieurs reprises par un objet rond. Était-il chasseur ?

—Non, il ramassait des champignons ! Un panier a été retrouvé un peu plus loin.

—Il a quelque chose dans sa bouche, voyons ce que c’est.

Paul prit une longue pince qu’il introduit dans la bouche pour en retirer un bolet. Il le posa sur le côté et vérifia qu’il n’y avait rien d’autre.

—Celui qui a fait ça, veut vraisemblablement faire fuir les visiteurs.

—Cette partie de la forêt est à la commune. Il n’y a pas de propriétaire. Seulement un camp de mendiant un peu plus loin.

—Des mendiants ?

—Oui, une communauté de Soviétiques installés depuis quelques années. Il faudrait leur rendre une petite visite, question de savoir si un homme très grand aurait pu commettre ces crimes.

—Si ce sont des mendiants, ils auraient volé leurs effets ! Hors, cet homme a toujours sa montre ainsi que quelques pièces. Savez-vous qui il est ?

—C’est le barbier. Mes hommes l’ont trouvé ce matin, en faisant une battue.

—Des traces sur le sol ?

—Rien, comme les autres.

Paul se pencha sur les chaussures du mort. Il approcha la lumière, prit une cuillère et gratta la semelle.

—Où l’avez-vous trouvé ?

—Au sommet de la colline, à plusieurs centaines de mètres de la rivière.

—Il n’a pas plu depuis plusieurs jours, pourtant, toute cette boue vient bien de quelque part. Allons voir ça de plus près.

Paul renfila sa veste et tous deux sortirent. La calèche les emmena jusqu’au chemin qui conduisait sur les lieux des crimes. Paul descendit et scruta la forêt. Celle-ci était clairsemée à l’orée puis plus dense. Les deux hommes parcoururent le reste du chemin tout en scrutant le sol. Paul s’arrêta au bord de la rivière et consulta ses notes. Il la longea sur plusieurs mètres puis monta la colline. Arrivé, à l’endroit exact où le barbier avait été retrouvé, il regarda autour de lui.

—Aucune trace de boue, Jean. Cet homme venait visiblement de la rivière, et je pense qu’il a gravi la colline en courant. Quelqu’un le poursuivait. Là, regardez, l’assassin a arraché une branche de cet arbre pour le tuer.

Jean s’avança sur l’arbre en question puis leva les yeux au ciel, ne comprenant pas le geste odieux de ce meurtrier.

—Pourquoi n’y a-t-il que les traces du barbier et aucune du meurtrier ? demanda Jean en regardant autour de lui. Nous avons fouillé tout le coin, aucune trace. S’il mesure plus de deux mètres, il aurait dû laisser une empreinte profonde !

—Retournons à la rivière ! proposa Paul en redescendant.

Ils longèrent la rivière, encore une fois, cherchant la moindre empreinte laissée par mégarde sur la rive, mais il n’y avait rien, pas la moindre trace. Paul sortit sa montre puis la rangea aussitôt.

—Il faut que je parte. Je dois me rendre cette après-midi dans le quartier Nord.

—Ne voulez-vous toujours pas que je vous accompagne ?

—Je ne crains rien, ne vous inquiétez pas.

—Bien, au moins j’aurais essayé ! Je n’aime pas vous savoir là-bas ! Ce sont des quartiers malfamés.

—Ce ne sont que des pauvres gens, qu’aucun de mes confrères ne veut soigner.

—Votre générosité vous perdra !

Les deux hommes remontèrent dans le fiacre et Jean raccompagna Paul à sa demeure. Ils se saluèrent et le médecin rentra chez lui. Norbert attrapa les effets de son maître et lui montra la salle à manger où sa femme l’attendait patiemment. Paul déposa un baiser sur le front de Lucie et prit place en bout de table. Catie, la bonne, posa sur la table un gros plat de viande avec des légumes bien cuits.

—Tu passes beaucoup de temps avec ce policier, as-tu oublié ta demeure au profit du poste de police ?

—La police a besoin de moi, et ils me paient grassement. D’ailleurs, c’est grâce à cet argent que je peux régler les dettes de tes parents.

—Je croyais que ton cabinet suffisait largement !

—Je fais mon possible, Lucie.

—Tu retournes avec ce policier cette après-midi ?

—Non, chaque premier vendredi du mois, je me rends dans le quartier Nord.

—Dans ce quartier malfamé ? Puis-je savoir ce que tu y fais ?

—Soigner des pauvres gens.

—Et je présume qu’ils ne te paient pas !

—Avec quoi ? Ils n’ont rien, et mes confrères ne s’en occupent pas.

—Et donc, tu sacrifies tes honoraires pour des pouilleux ? Ça, je ne peux pas l’accepter.

—Je ne te demande pas ton accord.

—Et ta réputation ? Est-ce que cela t’effleure l’esprit ? Lorsque tous tes patients apprendront que tu mets tes mains sur des corps crasseux, ils déserteront ton cabinet.

—Alors, c’est que ces personnes n’ont pas besoin de moi, Lucie. À présent, excuse-moi, mais je dois partir.

—Paul, je t’en prie, écoute-moi pour une fois !

—J’en ai assez entendu.

Sur ces mots, Paul quitta la table et s’empressa de prendre ses affaires. Il ordonna à Norbert de le conduire dans le quartier Nord de Bordeaux. Le fiacre s’arrêta devant une petite épicerie, dont l’arrière-salle lui servait, depuis quelques mois, de cabinet. Hommes, femmes et enfants, attendaient la venue du seul médecin qui acceptait de s’occuper d’eux. Aussi, la file d’attente était-elle importante.

Il passa son après-midi à panser, ausculter et recoudre ces pauvres malheureux, donnant aux plus démunis le peu de remèdes qu’il possédait.

Dans la soirée, il remballa ses affaires et demanda à Norbert de charger les paniers de légumes que lui avaient donnés les paysans. Il s’arrêta sur le bord de la route et regarda avec empathie tous ces pauvres, amaigris par le manque de nourriture, qui essayaient de subvenir, tant bien que mal, à leurs besoins.

Soudain, une bagarre se déclencha dans le bistrot du coin de la rue. Deux hommes, qui se traitaient de tricheurs, en étaient venus aux mains. L’un d’eux, bousculé, heurta dans sa chute, une jeune femme qui s‘affala sur la chaussée. Une calèche, qui arrivait à vive allure, ne put l’éviter.

Paul se précipita à son chevet. Ses blessures étaient profondes et son bras largement ouvert. Il commanda à deux hommes de transporter cette femme dans l’arrière-boutique où il la fit allonger sur la table, pour recoudre la plaie béante. Il passa une longue et interminable heure à la panser et lui appliquer de l’huile cicatrisante sur les ecchymoses. La jeune femme ne bronchait pas, se laissant faire. C’était une blonde aux cheveux longs et aux yeux bleus clair. Elle paraissait avoir vingt-cinq ans. Une fois les soins terminés, Paul s’essuya les mains tout en la regardant, inquiet. La jeune femme se redressa, encore un peu étourdie, referma les boutons de sa robe, et posa les pieds à terre tout en s’appuyant sur l’épaule de Paul pour se lever. C’est alors que le sol sembla se dérober sous ses pieds et qu’elle tomba dans ses bras. Le médecin la redressa et la fit asseoir sur une chaise.

—Mon fiacre est là, je vais vous reconduire chez vous.

—Inutile, ça va aller. Répondit la malheureuse dans un fort accent russe.

—Vous avez eu beaucoup de chance, vous n’avez rien de cassé. Mais j’insiste.

—Ça va aller, mais je n’ai rien pour vous payer.

Paul esquissa un large sourire, puis l’aida à se relever. La jeune femme se mit debout et le remercia chaleureusement.

—Il faudra retirer les points dans une dizaine de jours. J’ai un cabinet sur la grande place, je suis le docteur Paul de Baudouin. Et vous ?

—Ania.

—Habiteriez-vous dans le camp de réfugiés soviétiques ?

—Où voulez-vous que je sois ? Bien entendus ! Pourquoi ?

—Il y a eu de nombreux crimes dans la forêt voisine…

—Oui, nous avons reçu la visite de la police. C’est parce que nous sommes soviétiques ou Orthodoxes que naturellement nous sommes visés ?

—Loin de moi cette idée, mademoiselle Ania.

—Personne de chez nous n’aurait fait ça, si c’est ce que vous insinuez.

—Je n’insinue rien, mademoiselle, dit-il en rangeant ses affaires.

Paul enfila sa veste, prit ses affaires et aida la jeune femme à sortir. Une fois au bord de la chaussée, Ania se retourna et le regarda droit dans les yeux.

—Ne vous aventurer pas dans ce bois, il est dangereux.

—Je tâcherai de ne pas l’oublier, merci. Répondit-il en s’inclinant.

Ania lui rendit son salut, puis partit de son côté en boitant. Paul la regarda s’éloigner, soupira puis monta dans sa calèche.

Ce soir-là, il soupa seul, devant son journal, puis partit se coucher, espérant que sa femme vienne le rejoindre.

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