Chapitre 5: La ruse de Taïs

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Au château de Krenetis, Ancelin dit à la reine : « Voici la quatrième pierre arc-en-ciel. J’ai appris que ma sœur est aussi une guerrière.

— C’est parfait, c’est une raison de plus pour monter le peuple contre elle !

— Mais le problème, c’est que sa sauterelle a tout enregistré…

— Et tu l’as laissé faire ? Imbécile ! Les peuples risquent de commencer à se douter de nous !

— Eh bien…C’est vrai que ces guerrières sont assez drôles, et ne sont pas solidaires. La guerrière en bleu et la fée sont rivales.

— Bon ! Si elles se divisent, ce serait plus facile de les vaincre ! Maintenant, Laisse-moi! »

Une fois qu’Ancelin ait quitté la salle du trône, Narissa appela : « Elvira ? Que fais-tu empotée !

— J’arrive, mère. Répondit Elvira toute tremblante.

— Fais-moi une tasse de thé ! Après cela, vas nettoyer l’étage du haut, coudre mes robes ainsi que polir l’argenterie. Lorsque tu auras fini, je te donnerais 140 kinas pour que tu achètes de quoi préparer un grand dîner pour mes invités. »

La pauvre Elvira se mit au travail avec une tête d’enterrement. Tout en préparant le thé, elle se confiait à Bran : « J’aimerais que tout cela s’arrête ! Elle me donne des ordres par centaines et chaque jour, j’ai droit aux coups et aux insultes. Ma mère est un monstre ! J’aimerais trouver un moyen de sortir de là !

— Tu voulais devenir magicienne !

— J’en ai parlé à ma mère et elle m’a donné une gifle.

— Ta mère dégage une énergie qui ne me plait pas du tout. »

Elvira fouillait dans les étagères pour trouver du sucre, mais elle trouva un flacon de poison. Elle pensa : « si je fais ça, je serais libre et l’hiver chez les elfes serait terminé ! » Elle mit donc trois gouttes dans la tasse et les mélangea avec du thé à la cannelle. Puis, elle apporta la tasse à sa mère qui buvait le contenu. Elvira s’apprêtait à quitter le salon quand soudain, Narissa s’énerva : « Petite peste ! Viens là immédiatement ! » La pauvre fille s’avança les jambes tremblantes. Sa mère la gronda : « Tu as voulu m’empoisonner ? Tu crois te débarrasser de moi aussi facilement ? Sache que je suis dotée d’une capacité de régénération et de résistance au poison ! Pour ce que tu as voulu me faire, tu vas le payer ! » Elle tira Elvira par l’oreille et dans une petite pièce, elle la roua de coups en l’insultant de tous les noms puis la renvoya dans sa chambre. La pauvre petite tituba puis éclata en sanglots sur son lit. Bran lui dit : « Elvira, sois courageuse ! Tôt ou tard, la chance finira par tourner ! »

Sur le chemin de Solaris, Ancelin retrouva ses compagnons : « Maintenant, allons chercher une pierre arc-en-ciel !

— J’aimerais revoir Solange pour m’amuser avec elle ! Dit doucement Myrdin.

— Hé ! Il est interdit de tomber amoureux de ces filles ! Ce sont nos ennemies ! Elles obéissent à Morgana ! Affirme Adeïte.

— Cher Myrdin ! Tu es sentimental ! Taquina Ancelin.

— Au lieu de vous chamailler, vous devriez accomplir la mission ! » Dit Adeïte avec détermination.

Au collège, dans la cour de récréation, Taïs se faisait jeter dans une grosse benne par Gonzague et ses copains. Dans le conteneur, elle entendit une petite voix : « Hé ! Qu’est-ce que tu fais-là ? » La fillette ouvrit légèrement le couvercle et découvrit un petit garçon aux cheveux verts et au regard innocent. Elle lui demanda : « On t’embête aussi ?

— Oui. Je me cache ici parce que mes camarades de classe me font du mal. Ils disent que je suis une chochotte car j’aime les fées, les lutins et les insectes. Je m’appelle Timothée et je suis en 6e. Et toi ?

— Je m’appelle Taïs et je suis en 4e. J’ai sauté des classes et je suis la plus jeune de ma classe. J’ai de meilleures notes que mes camarades, donc on me traite d’intello, de gamine et d’autiste. Quand je refuse de faire les devoirs de mes camarades, ils me font des misères. Mais bon, je garde la tête haute, car j’ai une fée comme amie.

— Génial ! J’aimerais la voir ! Elle doit être magnifique !

— Après les cours, je te la présenterai ! » Promit Taïs.

Soudain, Solange et Karin ouvrirent le conteneur et aidaient Taïs ainsi que le petit garçon à sortir. Taïs présenta son compagnon à ses amies en disant qu’il aimait les fées. Solange dit avec humour : « La fée de Taïs n’est pas comme les autres. Si tu la voyais, tu serais drôlement surpris ! »

En dehors de l’établissement, Sharon était avec Camélia. L’elfe expliqua : « Je sais que tu n’as pas l’esprit d’équipe, mais il faut essayer de piéger les trois elfes. Il faut que tu en blesses un et nous verrons si leur reine le soigne ou non. Je sais que cette femme est égoïste et il faut le leur prouver.

— Très bien. Je ne serais pas tendre. » Prévient Sharon.

Quelques heures plus tard, Solange, Karin, Taïs et Timothée sortaient de l’école. Sarah décida de les menacer : « Mais dis-donc ! Vos amulettes sont magnifiques ! Elles iraient mieux à mes amies et à moi. Donnez-les-moi !

— Hors de question ! Ce ne sont pas de simples bijoux et ce sont des bijoux sacrés ! Se fâche Karin.

— Si vous refusez de nous les donner, ou que vous nous frappez, je frais en sorte que vous soyez renvoyées du collège. Tant que mon père est le CPE, j’ai tous les pouvoirs !

— Ce n’est pas si simple ces amulettes sont précieuses…Attends demain ! Nous avons besoin d’un soir pour se décider ! Dit Taïs.

— Entendu ! Demain sans faute ! »

Après que les trois vipères soient parties, Karin demanda à Taïs : « Tu es folle ? Nous n’allons pas leur donner nos amulettes ! C’était quoi cette réponse ?

— J’ai une idée ! Je vais demander à Sharon de créer des copies de nos amulettes et de les piéger. Tu te souviens quand ton père disait qu’obtenir un objet par la force n’apportait rien de bon ? Eh bien c’est le moment idéal de donner une leçon à ces trois mégères ! » Explique Taïs.

Puis elles croisaient Sharon. Taïs la supplia : « Sharon ! Tu tombes bien ! J’ai un truc à te demander !

— Veux-tu que je te répare encore tes livres ?

— Pas seulement… En ce moment, nos ennemies veulent nos amulettes magiques et je voudrais leur jouer un tour pour qu’elles regrettent cela. Dit Taïs.

— Je m’occuperais de ça plus tard. Nous devons d’abord nous occuper des elfes. » Dit Sharon en voyant les trois elfes apparaître.

Myrdin salua Solange : « Salut, mon étoile !

— Alors ! Contre quoi va-t-on se battre cette fois-ci ? Demanda Solange.

— Il se trouve que le petit bonhomme ait une pierre arc-en-ciel en lui. Nous la récupérons immédiatement ! » Dit Adeïte. A l’aide de ses pouvoirs, il fit sortir une pierre jaune du corps du petit garçon. Ancelin le changea en un espèce de lutin ailé au visage grimaçant. Camélia s’adressa à Solange et ses amies : « Occupez-vous du monstre ! Sharon et moi allons-nous occuper des elfes ! » Taïs regarda le monstre avec pitié : « Je ne veux pas blesser Timothée !

— Nous n’allons pas le tuer mais juste l’immobiliser ! Taïs ! Il faut que tu l’attrapes avec ta chaîne ! » Dit Solange.

Pendant que Taïs poursuivait le monstre, Camélia essayait de raisonner les elfes : « Vous continuez à obéir à cette femme odieuse avec ce qu’elle vous fait faire ? Là, vous vous en prenez à des innocents pour des joyaux. De plus, vous voyez bien que nous ne sommes pas des sorcières ! Nos pouvoirs viennent de la déesse Celeana !

— La reine veut les pierres arc-en-ciel pour sauver notre peuple ! Dit Ancelin.

— Elle vous ment, bande de débilus ! Elle a mis en place des lois égoïstes concernant la magie et j’ai remarqué que plus elle a de pierres arc-en-ciel, moins elle nous parle ! S’exclame Camélia.

— Petite sœur ! Pourquoi parles-tu ainsi de notre reine ? Je sais qu’elle va mettre fin à cet hiver ! Dit Ancelin.

— Bon ! Puisque vous êtes aussi bornés, je sais ce qu’il me reste à faire ! Lance lunaire !! » S’exclama Sharon en envoyant une lame obscure blesser sévèrement Myrdin. L’elfe aux cheveux noirs s’écroula couvert de blessures. Ancelin demanda à Sharon avec colère : « Que lui as-tu fait, vilaine fée ?

— Maintenant, allez voir votre reine et demandez-lui de soigner votre compagnon et vous verrez si elle aime votre peuple ou non. »

Dans l’urgence, Ancelin rendit à Timothée son apparence normale et se sauva avec ses compagnons et la pierre jaune en disant : « Cette fois-ci, nous n’avons pas le temps pour jouer ! Nous devons nous occuper de Myrdin ! »

Après cela, Camélia demanda aux guerrières : « Le temps d’avoir le résultat de notre expérience, je vais attendre ici !

— Vu que tu es sympa, je veux bien t’inviter à dormir chez moi. En plus, mon père est un prêtre du temple de Celeana. Suggère Karin.

— Si Karin est la fille d’un prêtre, sa maison doit être bénéfique et apaisante. Dit Verdie.

— Peut-être, mais pour entrer chez moi, il faut passer par la taverne du lion qui ronfle. Et on y trouve plein de demeurés ! Prévient Karin.

— Ce n’est pas tout ça, mais Taïs a un piège à préparer pour nos trois vipères du collège. Nous devons aller chez Sharon pendant un instant. Angélique, conduis Camélia chez Karin. » S’impatiente Solange.

Angélique conduisait Camélia chez Karin tandis que Solange et ses deux amies suivaient Sharon jusque dans sa demeure.

Ancelin et Adeïte déposèrent Myrdin aux pieds de la reine Narissa. Ancelin demanda : « Votre majesté ! S’il vous plait ! Soignez notre ami Myrdin ! Il est gravement blessé ! Si vous aimez notre peuple, guérissez-le !

— Cet imbécile ? Il s’est laissé avoir par les guerrières ! Et puis je n’utilise pas mes pouvoirs pour les bons à rien ! Se moqua Narissa.

— Vous devez le soigner ! Myrdin vous a toujours été loyal ! contesta Ancelin.

— Tu oses discuter mes décisions ? Si c’est le cas, je te supprime !

— Votre altesse ! Pardonnez Ancelin ! Il ne pense pas ce qu’il dit ! S’excusa Adeïte.

— Maintenant, allez récupérer la pierre suivante ! »

En sortant de la salle du trône, Adeïte gronda Ancelin : « La prochaine fois, tu la fermes !

— Là, je commence à croire que ma sœur a raison ! Tu as vu comment la reine a traité Myrdin ? C’est du mépris et de l’égoïsme ! Je regrette notre bon roi Galduil qui aimait son peuple et nous considérait comme ses enfants !

— Tais-toi ! Pour la reine, la trahison est sévèrement punie ! » Corrige Adeïte.

Au manoir de Sharon, Solange et ses amies déposaient leurs amulettes dans un cercle magique. La fée les dupliqua à l’aide de ses pouvoirs et demanda : « Vos ennemies peuvent-elles distinguer les vraies amulettes des contrefaçons ?

— Je ne pense pas. Nos ennemies ne croient pas trop à la magie et ne veulent nos amulettes que pour faire les belles. Dit Solange.

— Pour les fausses amulettes, comment dois-je les piéger ? Demanda Sharon.

— J’aimerais qu’à chaque fois que nos ennemies disent du mal de nous, une verrue pousse sur leur visage. Comme ça, elles sauront ce que c’est que d’être laides ! Je fais ça pour Solange. » Répond Taïs.

La fée saisit un grimoire et trempa les fausses amulettes dans une mixture à base de langues de vipères et de pustules de crapaud. Après ce rituel, elle donna des explications aux trois collégiennes : « Cachez bien les vraies amulettes ! Pour activer mon maléfice, vos ennemies doivent les porter sur elles. Le maléfice ne prendra fin que si elles vous les rendent. » Taïs remercia Sharon et ria avec Solange. Karin fronça les sourcils : « Je n’aime pas du tout ce plan ! On dirait un pacte avec le démon !

— Mais non ! Pour faire ça, elle ne nous a rien demandé en échange ! Tu en fais toute une histoire ! Les seules personnes à plaindre sont nos ennemies ! » Dit Solange.

Taïs demanda à Sharon : « Lors de la transaction, j’aimerais que tu apparaisses devant nos ennemies en tenue de fée pour leur dire que ces amulettes ne leur sont pas destinées et que ça va leur porter malheur ou un truc du genre !

— Très bien, je fais ça pour toi ! »

Le lendemain matin, Solange et ses amies arrivèrent au collège, confiantes avec les amulettes piégées dans les mains. En face d’elles, se tenaient Sarah et sa bande. Sarah s’adressa à Gonzague, le sourire aux lèvres : « Les trois looseuses vont nous donner des objets rares qui nous rendront encore plus belles !

— Je veux voir ça ! »

Solange s’adressa à Sarah avec détermination : « Si nous te donnons nos amulettes, promets-nous de nous laisser tranquilles !

— Oui ! Maintenant, les amulettes, plus vite que ça, miss moche ! » Ordonna Sarah.

Au moment où les trois collégiennes tendaient leurs amulettes, Sharon apparût devant Sarah. Gonzague demanda : « Qui est cette nana ? Elle est sexy !

— Ecoutez, bande d’inconscients ! Ces amulettes sacrées ne vous sont pas destinées ! Si vous vous les appropriez, elles vous porteront malheur ! Renoncez-y avant qu’il ne soit trop tard ! Prévient Sharon.

— Finalement, je ne veux pas de ces amulettes… Cette fille n’a pas l’air de plaisanter. Dit Clémence.

— C’est de la blague ces trucs magiques ! Cette fée n’est pas une vraie ! Tout ceci est une mise en scène ! Elles font tout ce cinéma pour garder leurs chères amulettes ! » Nie Sarah.

Gonzague essaya de draguer Sharon : « Hé ma belle ! Viens vers moi ! Une beauté telle que toi ne mérite pas de traîner avec ces filles à l’hygiène douteuse !

— Pour qui tu me prends espèce de gros porc immonde ! Je ne suis pas une de tes groupies !! » Après un moment d’hésitation, Sharon transforma Gonzague en petit porcelet. Sarah et ses amies, après avoir acquis leurs amulettes s’écrièrent : « Gonzague ! Rends-lui son apparence normale, monstre !!

— Cela ne durera que 30 minutes. Au revoir ! » Solange et Taïs riaient et Karin souriait discrètement : « Pour une fois, elle a fait un truc qui m’amuse ! ».

En milieu du cours de mathématiques, Sarah et Gonzague arrivèrent en retard et regardaient Solange et ses amies de travers. Solange ouvrit discrètement son téléphone et aperçut une publication sur Lynchat : « Miss moche et ses amies ont pactisé avec un succube. »

Sarah s’assied à côté de ses amies et partagèrent les amulettes qu’elles fixaient au nœud de leurs uniformes. Clémence demanda : « Sarah ! Qu’est-il arrivé à Gonzague ? C’était horrible ce qui lui est arrivé !

— Les trois bouffonnes ont invoqué un succube qui lui a jeté un sort ! Elles sont sûrement jalouses de moi parce qu’elles n’ont pas de petit ami contrairement à moi ! » Soudain, une verrue poussa au visage de Sarah et Hélène lui en fit la remarque : « Lorsque tu les as insultées, une verrue est apparue ! » Solange se retourna et ria discrètement : « Qui est miss moche, maintenant !

— C’est toi ! Tu t’habilles dans une poubelle ! Regarde tes vieilles chaussettes ! Répond Clémence.

— De plus, tu es mal coiffée ! C’est normal que les garçons t’évitent comme la peste ! ajoute Hélène

— Si vous regardiez vos visages, vous verriez qu’il y a un problème. » Dit Solange en regardant les verrues qui poussent aux visages de Clémence et Hélène.

Les trois filles se regardèrent dans leurs miroirs de poche, puis se sauvèrent à l’infirmerie en criant d’horreur. Karin dit : « On aura enfin la paix ! » L’enseignante hésita un instant, puis reprit son cours et invita Taïs au tableau pour corriger des exercices de géométrie. La fillette était soulagée : « Maintenant, je n’aurais plus de projectiles dans le dos ! » Gonzague voulut jeter un vieux chewing-gum sur Taïs, mais se souvenant du maléfice de Sharon, y renonça par crainte des représailles.

Pendant les récréations, les élèves commençaient à craindre Solange et ses amies. Les groupies de Gonzague se collaient contre leur idole en regardant le trio amical : « Ces filles sont diaboliques ! Je te plains pour ce qu’il t’est arrivé ! » Taïs regarda autour d’elle et constata : « Maintenant, on nous prend au sérieux.

— C’est grâce à ton plan ! »

Puis, un élève de 5e courut vers Karin, affolé : « S’il te plait ! Aide-moi ! Il y a trois méchants garçons qui disent que si je ne leur donne pas 40 kinas, ils me tapent ! Je sais que tu es très forte !

— Je vais les tabasser ! Guide-moi vers eux ! »

Karin suivit l’élève, puis menaça les garçons : « Vous n’avez pas honte de menacer ce garçon ? Il a très peur de vous ! Laissez-le tranquille !

— Sinon quoi ? Nous n’avons pas peur d’une fille !

— Je vais vous donner des mandales ! »

Soudain, un groupe d’élèves vint regarder la scène pour encourager Karin : « Vas-y ! Explose-les ! » La jeune fille rousse roua de coups les trois garçons qui regrettaient leurs méfaits. Karin dit : « Si on vous fait du mal, venez me voir et je punis vos bourreaux ! »

Pendant ce temps, plusieurs garçons fouillèrent dans le cartable de Taïs. Ils abîmèrent les livres en les déchirant et en y inscrivant plusieurs insultes et menaces, puis ils partirent en riant.

A la fin de la récréation, Sarah, Clémence et Hélène décidèrent de rendre les amulettes à Solange et ses amies, le visage couvert de verrues. Solange ria : « Maintenant, vous êtes plus laides que moi ! Sarah ! Si Gonzague te reconnaissait, il ne voudrait plus de toi !

— Bon, vos amulettes ne nous apportent que des malheurs ! Gardez-les ! Dit Sarah en jetant son amulette au sol.

— Je ne peux plus poser sur Lynchat à cause de cette chose ! Mon beau visage est affreux ! ajoute Hélène.

— A cause de ça, nos prétendants rient et ne veulent plus nous approcher ! Je sais ce que ça fait d’être les plus laides de l’école ! Dit Clémence.

— Que cela vous serve de leçon ! S’emparer d’un objet par la force est très mal et attire les problèmes. Ne refaites plus jamais ça ! » Dit Taïs.

Les trois amies ramassèrent les amulettes, tandis que les verrues disparurent du visage de leurs ennemies.

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