de Penna piccola

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Tu souriais plus avant. Y a longtemps. Après t'as arrêté. T'as arrêté de pleurer aussi, ça t'aurais pas dû. Comme quand tu faisais une fronde avec un élastique et que tu lâchais le mauvais côté. T'as eu de la chance qu'il t'emporte pas l'oeil au retour. T'as eu de la chance d'y survivre, au retour.

Et la colère on en parle ? Elle a toujours été là elle. La peur aussi. T'avais tellement peur d'être différente que tu faisais rien, tu disais rien, t'étais rien.

Maintenant tu repleures et t'as moins peur. Bravo tu peux être fière. Le sourire est sûrement plus très loin. Prends quand même garde à la colère.

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Tirade à mon reflet

En réponse au défi

Lancé par Naethano

Oyez, oyez ! Sonnez les trompettes et les cors royaux, vous êtes à l'honneur.

L'objectif est simple : parler de vous.

Présentez-vous ou glissez quelques mots sur votre parcours. N'hésitez pas à vous montrer prétentieux, outrecuidant ou poser en concquérant : parler de soi et seulement de soi, c'est souvent faire preuve de suffisance et pour une fois, les lecteurs seront là pour goûter vos propos. Profitez-en pour vous lâcher.

Seul contrainte : il est interdit d'utiliser la 10e lettre de l'alphabet (français). En deux mots : un lipogramme. Débrouillez-vous pour raccrocher les wagons avec votre personne sans cette lettre, vous donnerez ainsi une bonne leçon de grammaire à tous les académiciens pontifiants.

Pas besoin d'un long roman (sauf si une muse vous inspire), une poignée de lignes suffisent. L'essentiel étant, qu'on en tire tous quelque chose.