Jordan Twist (56)

13 minutes de lecture

Dimanche 24 avril, 20 heures passées.

J'ai les yeux fermés, profitant seulement de ses lèvres sur moi. Bon sang ce que c'est bon. Il me prend goulûment dans sa bouche, les yeux tantôt sur moi tantôt concentrés sur sa fellation. Je passe une main dans ses cheveux, je les caresse et j'écarte un peu les jambes pour lui laisser la place. Sa langue vient laper mes bourses presque aussitôt, ça me fait gémir. Il est doué… Sa main masse mon sexe alors qu'il joue encore avec la peau fine de là-bas, embrassant parfois mon testicule avec application.

  • Mmmh... il grogne - pour me montrer qu'il se régale, sûrement.

Et il me reprend dans sa bouche. En entier. Bon sang. Ça me ferait presque mal tellement c'est bon. Mes pieds se plantent dans le matelas et mon bassin se balance en avant. Ses lèvres se resserrent fort sur moi pour me punir avec un regard réprobateur. Puis il s'éloigne.

  • Tu veux faire ça ? il susurre en embrassant mon nombril, puis ses lèvres redescendent sur mon sexe. Vas-y, il fait en soufflant sur la pointe de mon membre, les lèvres prêtent à ce que je m'y lance.

Seigneur. Il va m'achever. Mes mains prennent appui sur le matelas, mes doigts serrent le tissu et je relève les hanches, et encore, et parfois plus haut. Sa langue lèche toute ma longueur à chaque coup, ses yeux sont définitivement ancrés dans les miens. J'arrive pas toujours à tenir son regard, mais j'essaie le plus possible. Je veux le voir me prendre en entier dans sa bouche. Il exauce ma prière quelques secondes plus tard.

  • Oh putain Narcis, je souffle. Continue ce que tu fais, ouais...

Et il continue. Encore et encore. J'ai l'impression qu'il va toujours plus loin, toujours plus fort. Je me lance frénétiquement contre lui, mon lit fait un boucan d'enfer mais je m'en fous. Sa langue parcourt ma veine, mon gland, recueille le liquide qui en perle.

  • Arrête, encore, stop...

Je sais plus ce que je dis, je sais juste que le plaisir devient trop fort. Et lui il continue et je crois même que je le sens sourire.

  • Non, oui… je gémis en relâchant mes mouvements, complètement envahi par le bien-être.

Ses lèvres continuent de bouger contre moi quelques instants avec ses doigts qui caressent soit mes hanches soit mes bourses. Je finis par me redresser de moi-même en me reculant, et je relève son menton du pouce. Il me sourit.

Puis sa main descend encore plus bas que mes testicules.

Je me tends un peu mais j'essaie de pas le laisser paraître. Ça va aller. Il sait ce qu'il fait. Son index passe lentement sur le creux que forment mes fesses, plusieurs fois ; pendant qu'il embrasse le bas de ma verge. Comme s'il me massait. Je ferme les yeux et repose ma tête contre le matelas. Détends-toi… Sa langue vient encore lécher ma base, et je me sens déjà plus détendu. Ouais, super détendu... Mh…

Il amorce pas de mouvements plus offensifs au niveau de mes fesses, alors je prends l'initiative et redresse un peu mon bassin pour lui laisser plus d'accès. Sa bouche se pose sous mes bourses puis les mouvements de ses doigts se concentrent autour de mon orifice, lents et mesurés. Ça me rassure. Je savais qu'il serait doux et tendre. Je savais qu'il me ferait pas de mal. Et en plus de ça il amorce aucun mouvements de plus. Juste sa langue sur moi et ses doigts qui me massent tranquillement. Je me détends de plus en plus, même mes mains s'apaisent sur le matelas. C'est doux et bon.

Puis sa bouche gobe à nouveau mon sexe. Alors je m'attends à ce que ses doigts forcent le passage, mais rien. Il continue comme avant, sans arrêt ou hésitation. Il semble savoir ce qu'il fait et ça me détend encore plus. J'ai seulement peur qu'il y aille sans lubrifiant. Je veux pas retrouver le même genre de douleur…

Après encore quelques secondes, il relâche la pression qu'il entretenait dans le creux de mes fesses puis ses lèvres lâchent mon sexe turgescent. Je rouvre alors les yeux, interrogateur. Son sourire me fait face.

  • Tu veux pas continuer ? j'hésite, un peu déçu.

Il secoue et hoche la tête en même temps, puis ses lèvres se posent avec douceur sur mon nez.

  • J'vais prendre le lubrifiant. Ça va, là ? il demande, la main dans le tiroir.
  • Ouais. Je me sens super bien, je souris, détendu.
  • Cool. Tu me dis.

Il se replace comme avant et embrasse à nouveau ma verge.Je referme aussitôt les yeux et ondule du bassin. Ses doigts repartent de mes bourses et effectuent le même chemin, surmontés du lubrifiant qu'il vient d'appliquer. Je me sens rassuré par le fait que ce soit bien mouillé, y aura pas de déchirure, ce moment vraiment douloureux à chaque fois.

Lorsque sa langue passe une nouvelle fois sur toute ma longueur, son index se concentre à nouveau sur mon anneau de muscles. C'est agréable, pas pressé, ça fait du bien ce qu'il fait. J'aurais jamais cru qu'un truc dans cette région puisse me faire du bien ; c'est comme s'il soignait les vieilles blessures.

Puis sa bouche s'éloigne à nouveau ; et son doigt pénètre infiniment doucement en moi. J'ai l'impression que c'est assez gros, mais ça doit pas être plus qu'une phalange. C'est bizarre, différent. Je ressens aucune douleur et je fais tout pour garder mes muscles détendus, soufflant lentement.

  • Ça va, je murmure pour le rassurer.

Un baiser se pose sur mon aine. Son doigt continue son chemin. Je soupire, je me contracte, et c'est tout de suite moins agréable, alors je relâche encore la pression. Puis il ressort tout doucement de mon corps pour revenir quelques secondes plus tard, encore un peu plus lubrifié. Ça va mieux. Je m'y habitue petit à petit et bientôt j'ai plus aucune difficulté à accepter son doigt en moi. Et puis c'est complètement différent des autres ; ils ont jamais utilisé leurs doigts.

Il bouge dans de petits va-et-vient, et aussi un peu sur les cotés maintenant. Ça finit par devenir... Agréable ? Ouais. J'aime bien la sensation, j'aime le fait de penser que c'est lui, Narcis, qui est en moi… Pile quand je pense à ça, son doigt ressort encore. Puis il revient, ou plutôt ils reviennent. Ils sont deux cette fois, juste à l'entrée de mes fesses. Une phalange du premier est entrée et l'autre caresse mon anneau de muscle pour faire de même. Je pince les lèvres ; j'appréhende. Mais il a bien fait son boulot, je le sens. J'aurai pas mal.

Le deuxième passe ma barrière, tout doucement et peu profondément. Je me concentre sur ses lèvres sur mon gland pour oublier tout le reste, et ça marche bien. Il pénètre un peu plus profondément progressivement puis fait les mêmes mouvements que précédemment. Je finis par aimer ça encore et c'est contradictoire dans ma tête, c'est bizarre de pouvoir prendre du plaisir pour quelque chose que j'ai haï durant des mois. Sa langue passe à nouveau sur ma base, puis elle descend sur mes bourses pour les sucer avec envie.

  • Bon sang…

Je souffle en relevant les hanches, et je sens ses doigts qui s'enfoncent un peu plus par ce mouvement, et ça m'électrise au final. C'est moi qui choisis, avec Narcis. Pas l'inverse. Ses lèvres sourient contre mon aîne, je soupire de bien-être.

  • Ça fait du bien, je murmure.

Il sourit un peu plus et s'enfonce à la fois.

  • Oui, comme ça...

Ses dents mordillent ma peau pendant qu'il bouge en moi avec maîtrise. Ça me fait sursauter un peu.

  • Doucement… je chuchote avec un petit rire.

Il s'assagit immédiatement et se fait pardonner d'un mouvement de poignet sur mon sexe. Je soupire de nouveau.

  • C'est bon...

Alors ses doigts reprennent. Tranquillement mais de plus en plus profonds, étape par étape. Je me détends de plus en plus et me surprends même à apprécier chaque geste, lâchant parfois un gémissement qui me fait rougir. J'ai l'impression d'être une nana. Mais à chaque fois que ce son passe la barrière de mes lèvres, je suis récompensé par un baiser quelque part , en bas. Ça me donnerait envie de passer mon temps à crier de bonheur. Je souris les yeux toujours fermés ; je sens son regard sur moi.

Puis ses doigts glissent lentement hors de moi. Je n'ouvre pas les yeux, patient et curieux. A l'instant même où ses doigts reviennent pousser en moi avec un peu plus de lubrifiant encore, ses lèvres se posent sur les miennes.

  • Mh...

Mes mains passent sur ses joues, les caressant tendrement. Et le manège continue encore et encore pendant qu'il s'applique à mon plaisir.

  • Encore… je gémis.
  • Plus ?
  • Plus, je hoche la tête.
  • Comme... plus de doigts ? Ou plus loin ? Ou... Comment, amour ? il murmure contre mes lèvres en caressant mes cheveux.
  • Plus, s'il te plait...

J'ondule des hanches sans savoir mieux ce que je veux moi-même. Alors sa bouche redescend en baisers sur mon torse, s'arrête pour rentrer la langue dans mon nombril, puis m'engloutit alors que les doigts poussent sensiblement plus profondément.

  • Mh, oui, oui...

J'arrête pas de bouger sous lui, mon corps m'appartient plus. Ça fait peur, mais j'oublie rapidement au profit du plaisir qui fonce dans mes veines. Puis après encore quelques secondes, un troisième doigt rejoint avec une certaine lenteur les deux autres. Ça s'élargit, je le sens. Mais j'oublie pas que Narcis est mieux foutu que moi, et si je veux réussir à coucher avec lui sans trop en pâtir, j'ai plutôt intérêt à ce qu'il fasse tout ça.

  • Ça va ? il chuchote en embrassant mon ventre de partout. C'est encore bon ?

Ses doigts font de larges mouvements.

  • Oui, oui… je soupire en me détendant de nouveau.

J'ai l'impression qu'il a de la magie au bout des doigts. Il grogne en posant ses hanches contre ma cuisse relevée, puis ses lèvres embrassent mon cou en frottant son sexe contre moi. Je l'attrape d'une main et y applique des mouvements pour le faire durcir un peu plus et lui donner du plaisir.

  • Je t'aime, il chuchote entre chaque baiser éparse.
  • Tu es, tu es génial… je murmure avec adoration.

Ça le fait sourire, je le sens sans même le voir. Ses doigts ressortent de moi avec délicatesse.

  • Et maintenant ?
  • Fais ce que tu veux. J'ai confiance.

Ses doigts reviennent caresser mon visage et il s'immobilise.

  • N'importe quelle suite m'irait, tu sais. On fait comme tu veux. Je peux te sucer, te faire plaisir avec mes doigts, te prendre jusqu'à ce que tu jouisses, te prendre et arrêter... C'est comme tu veux. Et quand tu veux. Alors je sais pas si ce sera trop ce soir, de quoi tu as envie ?
  • Je, je sais pas, je sais pas ce que je veux, j'en veux encore...

Je soupire, frustré.

  • Donne-m'en encore, prends-moi si ça peut me donner ce que je veux, mais fais quelque chose...

Il se penche, regarde une seconde mon sexe, mes fesses puis le sien. Et finalement ses doigts reviennent appuyer contre mon entrée, et mes yeux se referment, et je me sens enfin de nouveau plein d'euphorie. Il fouille en moi avec un peu plus de vigueur, dans tous les sens pour me donner le plus de plaisir possible.

Je gémis et me tends encore ; j'aurais instinctivement envie de me mettre à quatre pattes pour lui laisser plus de place, mais ce que j'ai vécu m'empêche de le faire, alors je soulève les hanches pour aller à sa rencontre. Il sourit, m'embrasse. Et il pousse, encore et encore, et ses hanches font pareil entre mes jambes pour mimer l'acte et me donner davantage de plaisir.

Mes mains s'accrochent dans son cou et mon nez s'enfouit contre sa peau rassurante, chaude.

  • Fais-le, je souffle. Fais-le, parce que, on en aura sûrement plus, plus l'occasion ensuite...

Je le serre plus fort.

  • Ok. Au moindre petit problème, tu m'en parles. Comme tu m'as dit quand c'était moi, au début. Compris Danny ?

Il sourit en attrapant un préservatif que j'avais pas vu posé sur la table de nuit.

  • Oui. Oui, Je te dirai.

Je cherche encore le contact entre lui et moi, frénétiquement. Il me donne ses lèvres pour m'occuper alors que j'entends sa main bouger sur son membre. J'ai du mal à me concentrer sur elles alors que je sais ce qui m'attend. J'ai peur, envie, hâte, je suis terrorisé, tout se bouscule dans ma tête. C'est différent, complètement différent, et c'est moi qui ai demandé. Puis j'entends le bruit du préservatif qui s'ouvre et mon coeur s'accélère encore.

Je me fige, impatient, apeuré, j'attends, j'écoute le moindre bruit, je fais attention à la moindre sensation. C'est si différent. Une dose de lubrifiant est étalée sur mon orifice, puis je sens son gland s'y poser. Et c'est tout.

  • Narcis, je souffle - ma respiration s'accélère.
  • Oui ?
  • Qu- qu'est-ce que tu fais ?
  • J'attends. Tu es moins détendu que tout à l'heure.

Sa main a repris mon sexe pendant qu'il parlait.

  • C'est normal, je souffle.
  • Non. Tu devrais être normal. On peut attendre.

Son pouce passe sur mon gland et le masse pendant que sa bouche embrasse mon torse.

  • N…

Je soupire, c'est bon.

  • Non, c'est... C'est ma première fois avec quelqu'un que j'aime… je souffle. Alors c'est normal...

Sa bouche attrape la mienne avec passion. C'est le premier baiser comme ça qu'il me donne depuis le début de notre essai. Mes mains derrière sa nuque s'agrippent à lui alors que je me noie entre ses lèvres, fou d'amour. Sa langue m'envahit aussitôt et ses hanches ondulent contre moi, appuyant légèrement là-bas à chaque fois. Une de mes mains descend au creux de ses reins et le pousse un peu contre moi, mes jambes s'écartent un peu plus sur le lit. Et alors il entre en moi, le plus lentement du monde. C'en est grisant. Ça fait pas mal, ça me remplit juste, ça embrouille mes idées, mon esprit, la moindre de mes pensées. Et il continue de s'enfoncer pendant un moment qui me paraît infini. Ça finit par tirer un peu, ça rappelle des choses douloureuses, mais je me concentre, j'ouvre les yeux pour voir mon Narcis, c'est lui et personne d'autre qui est avec moi, là tout de suite. Seulement lui. Je me détends un peu et la douleur passe. Il donne un infime coup de bassin en voulant se replacer et m'embrasser ; ça m'électrise encore, mes jambes se relèvent instinctivement. J'ai pas mal, je ressens que du plaisir et c'est la plus belle victoire.

  • Réceptif… il rit contre mon oreille en recommençant le même mouvement.
  • Ça fait du bien, ça fait du bien… je dis plusieurs fois comme pour tenter de lui expliquer que tout va bien.

Et alors son prochain coup de bassin est un peu plus ample ; bien que toujours raisonnable. C'est toujours aussi bon, aucun rapport avec tout ce que j'ai connu. J'ondule sous lui pour qu'il comprenne que j'en veux plus. Et ça il le comprend tout de suite.

Sa main continue de me caresser et les sensations sont bonnes de partout, c'est si nouveau et incroyable, si bon, et je suis tellement heureux de faire ça avec mon Narcis… Le lit fait encore du bruit à chaque poussée, poussées qui sont de plus en plus amples et accompagnées de plus en plus de grognements.

  • Narcis, Narcis… je susurre, fou de plaisir. Si bon... Tu aimes, tu aimes aussi ?
  • Bien sûr, il souffle avant de m'embrasser avec la même passion que celle qu'il met dans ses balanciers.

Je gémis entre ses lèvres, et d'un coup le plaisir afflue, trop, beaucoup trop, et je crie, c'est bon, trop bon. Lui sourit contre moi en s'enfouissant un peu plus, ses doigts tiraillent mes cheveux et il me murmure qu'il m'aime, comme une litanie. Je me laisse bercer par ses paroles, ce moment parfait, et je sens que je peux jouir, que ce sera bien, que c'est normal. C'est juste bon, parfait. Mh…

À ce moment, il me susurre qu'il en peut plus de se retenir et une seconde plus tard, il atteint le plaisir ultime. Alors je le serre fort contre moi, mes ongles plantés dans son dos. Je me sens heureux comme jamais. Et lui me rend bien la pareille. Ses lèvres atteignent chaque partie de mon visage rapidement, puis il relève la tête en caressant la mienne. Il me regarde alors que sa main repart caresser mon sexe.

  • Tu voudrais... il commence, puis il s'arrête avec un sourire et se penche en se retirant précautionneusement de mon corps.
  • T'es pas, pas obligé, vraiment… je souffle.
  • Je veux pas te laisser comme ça. Je me sentirais beaucoup trop nul de même pas avoir réussi à te faire jouir.

Il sourit - peut-être un peu nerveusement - puis descend jusqu'à poser sa bouche sur mon sexe à nouveau.

  • M-mets...

Je rougis. Son sourcil se relève vers moi alors qu'il vient de me prendre entièrement entre ses lèvres et que sa langue s'active sur mon membre.

  • Oh bon sang...

Je repose ma tête et me concentre sur ce qu'il fait. J'ai honte de demander ça. Il a pas l'air de me demander plus d'explications puisque sa tête monte et descend encore pour un moment.

  • S's'il te plait, un, un...

Je rougis encore. Je peux pas. Ses yeux se rouvrent et m'observent alors qu'il arrête ses mouvements sur ma queue. Je le fixe, admiratif. Il est beau, comme ça, les lèvres rouges et brillantes.

  • ... Un doigt… je chuchote le visage en feu.

Le coin droit de sa bouche se relève lentement, puis le gauche le suit. Sa tête remonte à mon niveau, ses yeux s'ancrent aux miens.

  • Si tu me laisses quelques secondes de plus, je pourrais même te refaire l'amour, il glisse d'un souffle chaud dans mon oreille ; avant de m'embrasser le plus amoureusement du monde.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Illuni ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0