RDC bâtiment royal
Un petit couloir en coude forme un espace d’attente à l’abris du soleil. Les personnes ayant audience font la queue jusque dans la cour. L’escalier en face leur est interdit et un garde en bloque l’accès. Lorsqu’ils rentrent dans la salle du trône par la porte sur leur droite, ils suivent du regard les portraits des membres de la famille royale accrochés sur le mur en face de l’entrée. Les gardes sur leur gauche sont droits et les observent. C’est souvent là que le chevalier Géralt Dacier, le capitaine de la garde, se poste pour surveiller des doléances. Il suit d’un regard méfiant les gens qui se dirigent vers le trône. En cas de doute ou de danger, il fige leurs pieds dans de la cire en brandissant sa main. Quelques mètres suffisent pour arriver à l’endroit où tous s’agenouillent. Sous les yeux des deux statues d’anges, de part et d’autre derrière le trône qui les regardent, ils exposent leurs plaintes ou leurs demandes. Les chaises chaque côté du trône sont prises par les conseillers sire Raymond Bonnefoi et sire Constant Mentra. Si Sire Raymond murmure à l’oreille du roi des propositions justes et équitables, Sire Mentra est connu pour sa passion de la torture et des bûchers en faisant usage de son pouvoir un vent qui embrase les flammes. Mais le roi Dimür est sage et avisé. Aussi, sur le registre qu’un page agenouillé tient devant lui, d’une plume d’airain symbole de son royaume, il consigne sa sentence ou son jugement.
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