3.

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— Si on m'avait dit que je devrais me lever aux aurores pour faire du surf, j'aurais reconsidéré mon enthousiasme, gémis-je pour la centième fois en moins d'une heure.

Je shoote dans un petit caillou.

— Oh, arrête de te plaindre Jules ! soupire Manon, exaspérée.

— J'adore me plaindre.

— Ça, on avait bien compris, rétorque Antoine.

Je lui fais une grimace mais il est devant moi et ne me voit donc pas. Nous arrivons près de lieu de rendez-vous ; une portion de la plage où nous ne sommes jamais allés mais, selon Adrien, plus propice aux grandes vagues. Et je le crois : plantés où nous sommes sur la jetée, nous pouvons déjà voir l'écume que créée les vagues qui viennent mourir sur le rivage. À cela s'ajoute un magnifique lever de soleil sur l'océan qui le teinte d'une couleur orangée. On se croirait dans une carte postale tant le tableau est magique. Mes amis s'en sont aussi rendus compte et nous restons là quelques minutes à profiter du spectacle. Camille se faufile entre les bras d'Antoine qui pose sa tête sur son épaule. Je leur jette un coup d'œil et mon cœur se gonfle de bonheur pour mon amie. Ils se sont parfaitement bien trouvés. Je ne croirais plus en l'amour si ces deux-là finissent par rompre.

Puis, un nuage vient camoufler le soleil et comme si nous nous réveillons d'un rêve, nous nous remettons à bouger. Sans un mot, nous descendons de notre perchoir et dévalons le petit sentier qui mène jusqu'à la plage.

Une cabane se trouve en bas. Des bruits s'en échappent, comme si on farfouillait à l'intérieur. Soudain, Claudia sort de nulle part et son visage s'illumine en nous apercevant.

— Vous voilà ! Comment allez-vous ?

— Bien, merci, et toi ?

Elle me jette un coup d'œil et son sourire s’agrandit.

— Alors, toi aussi, tu n'es pas du matin, Jules ?

— Non, pas vraiment. Ça se voit tant que ça.

— Ne t'en fais pas, une fois dans l'eau, tu seras complètement réveillé, fais-moi confiance, répond-elle en gloussant.

Bizarrement, ça ne me rassure pas.

— La journée s'annonce grisâtre, les vagues n'en seront que plus fortes.

Julia vient nous rejoindre. Elle porte une combinaison de surf qui semble lui faire une seconde peau tant elle lui colle à la peau.

— Parfait pour le surf, un peu moins pour bronzer, lance-t-elle. De toute façon, vous allez porter des combinaisons.

Puis, elle se tourne vers le cabanon, qui s'avère plus grand que je le pensais de là-haut.

— Marcus, Adrien, nos amis sont là ! Prenez-leur des combinaisons. Prêts ? s'exclame-t-elle à notre encontre.

Nous hochons la tête. En vérité, mes mains tremblent un peu et mon cœur s'emballe à l'idée que dans quelques minutes, je serai livré à moi-même sur une planche qui sera ma seule bouée de sauvetage sur cette vaste étendue d'eau agitée.

Elle nous adresse un regard encourageant. Marcus et Adrien sortent enfin de leur cachette et nous tendent nos combinaisons après nous avoir salués.

— Allez, il est temps d'aller vous changer, s'exclame Adrien. Les vestiaires des garçons au fond à gauche, les filles à droite. Vous pouvez laisser toutes vos affaires dans le cabanon, il sera fermé à double tour. On a de la chance, le propriétaire me fait confiance pour m'avoir donné les clés de son local.

Nous obéissons docilement. Les gars et moi entrons dans le vestiaire et commençons à nous déshabiller pour enfiler notre maillot de bain.

— Vous ne stressez pas un peu ? demande Antoine. Parce que moi, si.

— Moi aussi, réponds-je, rassuré que je ne sois pas le seul à appréhender ce que nous allons faire.

— J'avoue que je ne fais pas le fier. Mais nous sommes tous bons nageurs donc on n'a rien à craindre, lance Claude.

C'est vrai. Et l'océan n'est pas aussi agité que ça. Enfin, j'espère.

Chacun reste pudiquement de son côté et vient le moment d'enfiler notre combinaison. Enfin, pour ma part, j'ai toujours été d'une extrême lenteur.

— Bon sang mais c'est impossible à mettre, marmonne Claude.

Il n'a même pas enfilé sa jambe entière qu'il tire comme un forcené dessus pour tenter de remonter la matière en nylon. C'est sûr que sa stature n'aide pas.

— Enfile déjà toute la jambière et tire au fur et à mesure pour la remonter, conseille Antoine.

Claude s'exécute.

— Tu peux m'aider à la fermer, s'il te plait, Jules ? demande Antoine.

— Bien sûr.

Je dois tirer de chaque côté pour donner un peu de mou à la matièrea afin de remonter la fermeture éclair jusqu'en haut.

— Merci, dit-il en bougeant les épaules. C'est vraiment collant et un peu désagréable.

— Alors vous y arrivez ? demande Marcus en entrant. Vous êtes longs, les filles sont déjà sorties.

Notre égo de mâles nous fait protester, enfin ce sont Claude et Antoine qui bougonnent le plus. Je suis bien trop occupé à lorgner les épaules musclées de Marcus que sa combinaison laisse voir car il n'a pas enfilé le haut, qui pend sur ses hanches.

— Antoine, c'est bon, tu peux ranger tes affaires et rejoindre les autres. Claude, vas-y, Antoine va t'aider à la fermer dehors et toi je t'aide maintenant.

Je ne sais pas pourquoi mais je me sens soudain comme pris au piège. Mes amis s'échappent à toute vitesse sans m'adresser un regard et avant que j'ai eu le temps d'ouvrir la bouche, je me retrouve seul dans le vestiaire. Avec Marcus. Marcus qui me fixe de ses yeux gris dans lesquels je risque de me perdre si j'y plonge mon regard trop longtemps. Ce que je suis totalement en train de faire.

— On est plus que tous les deux.

Ses yeux glissent sur moi et je réprime un frisson à l'idée d'être complètement sous son emprise. Mon esprit s'échauffe face aux multiples tortures qu'il pourrait m'infliger. Tortures auxquelles je ne dirais pas non pour la plupart.

Il prend une des manches et la tend à l'horizontale pour que je n'ai plus qu'à faire glisser mon bras à l'intérieur. Je m'exécute en tentant de garder les yeux rivés sur un point imaginaire au milieu de son front mais la proximité de son visage avec le mien fait dériver mon regard sur ses lèvres.

— C'est tout bon ! Maintenant, plus qu'à la boucler.

Je me laisse faire toujours en silence de peur que ma bouche ne dévoile mes pensée impures. Sans crier gare, il tire d'un coup sec sur chaque bord de la combinaison et me fait chanceler.

— Désolé. Mais sois un peu plus ferme sur tes jambes, glousse-t-il.

— Toi, vas-y plus doucement, lâché-je sur un ton plus froid que je ne l'aurais voulu.

Mes oreilles prennent feu sous mon audace mais Marcus ne semble pas affecté.

— Tu préfères quand on y va avec douceur ?

Son souffle chatouille mon menton. Je déglutis péniblement et pour la première fois, je comprends ce qu'Antoine ressent quand je lui fais de telles allusions. Sauf que lui, sait que c'est pour rire.

Les doigts de Marcus se posent sur mon torse et je frémis. Je ferme les yeux, priant pour qu'il termine au plus vite. Il ne se rend sans doute pas compte à quel point c'est un supplice de le sentir aussi proche que moi.

Il remonte enfin la fermeture éclair et je me remets à respirer quand il s'écarte.

— Te voilà enfin prêt ! Allez, on va rejoindre les autres, ils doivent être aussi excités que nous !

Il le fait exprès, c'est sûr. Je hoche la tête, ayant perdu le contrôle de ma voix.

Nous rejoignons les autres qui n'attendaient plus que nous, à en croire par les grandes exclamations qui nous accueillent. Chacun se voit alors attribuer une planche et nous nous rangeons en rang d'oignons devant un Adrien au regard sévère

— Bien, je vais vous donner les instructions que vous devrez respecter à la lettre : pour commencer, il est impératif de s'attacher à votre planche avec cette ficelle que vous nouez autour de votre cheville. Ensuite, vous ne devez sous aucun prétexte vous éloignez de votre référent, en l'occurrence, un de nous quatre (il se retourne pour observer l'océan). Les vagues ne sont pas trop hautes, ça devrait aller. Chacun va à son rythme, le but n'est pas d'entrer dans le livre des records ni de gagner une compétition mais de s'amuser. Maintenant, il faut les binômes : vu que vous êtes cinq, je vais en prendre deux parmi vous puisque je suis le plus expérimenté.

— Je suis avec Jules, s'écrie Marcus avant que nous puissions broncher. Je lui avais promis.

Il me rejoint et me gratifie de sa tape dans le dos. Je lui souris. Ça me convient très bien : c'est le seul dont je suis le plus proche parmi les autres.

Les autres groupes se font naturellement, Camille va avec l'énergique Claudia qui la prévient qu'elle risque d'être une mauvaise prof, Manon avec Julia et les deux garçons avec Adrien.

— À présent, tous à l'eau et surtout, amusez-vous !

Des exclamations de joie fusent et les garçons courent en direction de l'océan. Moins téméraires, Julia explique à Manon ce qu'elle doit faire. Quant à Claudia et Camille, elles bavardent déjà à voix basse et semblent bien rire. Je souris en les regardant ; ça ne m'étonne pas que cette dernière ait réussi tout de suite réussi à devenir bonne copine avec Claudia. Elle arrive toujours à créer des liens avec les autres, sa personnalité lumineuse et sa sociabilité naturelle arrive à séduire n'importe qui.

La voix de Marcus me ramène à la réalité :

— Allons-y, nous aussi.

Je lui emboîte le pas tandis qu'il finit de mettre sa combinaison. Je profite que personne ne me voit pour lorgner sans ménagement ses fesses moulées dans la combinaison.

— Donc si je résume, tu sais nager mais tu n'as jamais fait de surf. Tu as un bon sens de l'équilibre ?

— Euh, oui, bredouillé-je après un temps. Enfin, je ne sais pas, j'ai su faire du vélo assez tard...

Il se retourne et marche à reculons pour pouvoir me regarder.

— Quel âge ?

Je devine déjà à son sourire en coin qu'il va se moquer de moi. Je baisse les yeux, honteux.

— Six ans.

Un éclat de rire me fait lever la tête.

— Ne te moque pas !

Je l'assassine du regard et il lève les mains en signe de paix. Mais ses yeux brillent d'une lueur narquoise et son sourire s’agrandit.

— Promis. Bon, ça devrait le faire quand même. Tu m'aurais dit huit ans, là, je me serais inquiété... Ne fais pas ça ou tu vas casser la planche, me prévient-ile en pointant du doigt ma planche de surf.

Je baisse les yeux sur mes doigts qui serrent le pauvre bout de bois. Ou de plastique, je n'y connais rien.

— Je ne m'abaisse jamais à user de violence, même si j'avoue que parfois, ça me démange.

Il rit de bon cœur.

— Dépêche-toi ou on sera les derniers à l'eau.

Il fait quelques pas avant de s'arrêter net. Je fronce les sourcils quand je le vois faire demi-tour pour me rejoindre. Il empoigne alors ma main et me tire à ses côtés.

— Je déteste qu'on marche derrière moi.

— Mais je suis juste...

— Derrière moi. Dorénavant, je veux que tu sois à côté de moi, tout le temps. Compris ?

Ses iris gris reflètent une détermination sans faille. Il n'admettra aucun refus. J’acquiesce lentement, déconcerté par ce brusque changement de ton. Son regard s'illumine et son visage reprend son air jovial.

— Prêt à affronter l'océan ?

— Aussi prêt que je peux l'être, réponds-je en camouflant ma gêne.

— On va déjà s'éloigner un peu du rivage pour être dans les eaux plus profondes et pouvoir prendre les vagues à leur naissance, ça nous permettra de les monter plus longtemps. Attache ta planche à ton pied.

Je le regarde pour reproduire ses gestes et je m'assois pour être plus à l'aise.

— Attends, laisse-moi faire.

Sous mon regard hagard, il s'approche de moi et saisit ma cheville pour la poser sur ses jambes. Puis, il attache la corde avec une telle facilité que j'ai l'impression d'être un parfait idiot à côté de lui.

Alors que je croyais qu'il allait me libérer, il laisse traîner ses doigts sur mon pied tandis que son regard est tourné vers l'océan, les yeux à la recherche de quelque chose que je ne perçois pas.

Je ne bouge plus alors que mon embarras est à son paroxysme et que je voudrais pourtant me faufiler dans un trou de souris. Je me contente de le regarder, ne comprenant pas ce qu'il se passe. Son visage est visage inexpressif et seuls ses yeux bougent. J'ai l'impression qu'il s'est noyé dans des souvenirs passés.

Alors que je m'apprête à l'interpeller, il revient à lui et me sourit. Pour la première fois depuis que je le connais, il fait une petite moue.

— Désolé, je rêvassais. Allez, à l'eau.

Sans crier gare, il se relève et plonge dans l'eau. Le temps que je me relève et que je prenne ma planche, sa tête émerge de l'eau, ses cheveux bouclés ruisselants de gouttelettes. Je décide de ne pas me préoccuper de ses changements d'humeur soudain et cours le rejoindre. Je laisse échapper un petit cri quand mon corps entre dans l'eau froide et Marcus ricane.

— Monte sur ta planche, c'est le moment de voir si tu es un surfeur dans l'âme.

Il prend ma planche et l'immobilise. Je grimpe tant bien que mal et reste à genoux, ne sachant que faire.

— Mets-toi debout.

Je lui jette un coup d'œil peu rassuré mais je m'exécute... et tombe à la renverse dans un cri peu viril. Quand je remonte à la surface, Marcus est en train de rire.

— Tiens la planche correctement, le rabroué-je vexé.

— À vos ordres.

Il empoigne fermement la planche mais ses lèvres ne se départent pas de son sourire moqueur. Je remonte dessus et quand je me sens assez stable, je me hisse sur mes jambes.

— Bravo, du deuxième coup ! C'est pas mal. Maintenant redescends et mets-toi à plat ventre dessus. On va aller chercher une vague.

— Déjà ?

— Il faut bien se lancer.

J'obéis et Marcus lâche ma planche pour tirer sur la corde attachée à sa cheville et ramener sa planche qui en a profité pour se faire la malle non loin. Il sort de l'eau du traction des bras et je ne peux qu'admirer son aisance.

— Suis-moi.

— On va loin ? demandé-je en risquant un regard derrière moi.

La plage me paraît être à des kilomètres de nous et une pointe d'angoisse me cisaille l'estomac même si je peux apercevoir nos amis autour de nous.

N'aie pas peur, Jules, je suis là quoi qu'il arrive.

Son ton de sa voix se veut sincère et ses yeux brillent d'une lueur rassurante. Je lui adresse un sourire auquel il répond. Nous nageons quelques mètres lorsque Marcus pointe du doigt l'océan :

— On va prendre cette vague. Reste allongé sur ta planche et nage vers elle de sorte à te positionner de dos voire de profil. À mon signal, tu te mets debout le plus vite possible.

— Et après, je suis censé faire quoi ? crié-je.

Il me regarde et je sens que la réponse ne va pas me plaire.

— Tu te laisses porter par l'océan !

— C'est une blague ?

Plutôt que de me répondre, il fonce droit devant et je devine alors qu'une vague va se former. Je panique et nage pour essayer de rattraper Marcus. Mon cœur se met à tambouriner dans ma poitrine alors que la vague grossit à vue d'œil.

— Maintenant ! hurle Marcus.

JJe le vois se lever d'un bond et je me hisse moi aussi sur mes jambes. Les bras écartés, j'essaye de lutter pour garder mon équilibre. Un sourire appariait sur mes lèvres lorsque je sens la vague rouler sous mes pieds.

Soudain, je perds pied et je chute la tête la première dans l'eau. Je me débats pour retrouver la surface et avale une grande goulée d'air.

Le surf, plus jamais.

Une immense joie me submerge quans je sens enfin le sable sous mes pieds. J'ai cru ne jamais pouvoir remarcher sur la terre ferme de toute ma vie. Ou presque.

Je m'affale au sol et ferme les yeux pour reprendre mon souffle. C'est décidé, je maudis Marcus et ses leçons de surf. J'ai passé plus de temps la tête sous l'eau que debout sur la planche de surf.

— Alors, comment tu te sens ? C'est grisant cette sensation de voler au-dessus de l'eau ?

Marcus s'installe à côté de moi.

— Tu es le pire prof que j'ai jamais vu, lâché-je dans un souffle.

J'ouvre un œil risqué. Marcus me regarde avec son sourire en coin avant d'éclater de rire.

— Dis plutôt que tu es nul.

— Je ne te permets pas, grogné-je, mauvais joueur. Tu ne m'as donné aucun conseil et j'ai failli mourir au moins une bonne dizaine de fois.

— Au moins, répète-t-il, sarcastique.

— Pffff...

Je fais la moue pour montrer que je boude mais ça ne marche pas du tout puisque j'entends encore une fois son rire moqueur.

— Tu es de mauvaise foi, c'est tout.

— Bon, ce n'était pas si nul que ça, bougonné-je.

Marcus ne dit rien mais à défaut de le voir, je devine son air de triomphe qu'il doit afficher.

Je sens à travers mes yeux clos un rayon de soleil s'échapper des nuages. La journée s'annonce plus chaude que je le pensais, bien que la matinée soit déjà bien entamée.

Je me rends compte que le silence de mon partenaire, est étrange ; j'ai vite compris que Marcus parlait beaucoup et qu'il est impossible de le faire taire.

J'ouvre les yeux et tourne la tête. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine lorsque je croise son regard gris sur moi. C'est le regard, celui que je n'arrive pas à fuir et qui semble fouiller mon âme, comme si son hôte voulait connaître tous mes secrets. Pourtant, je ne suis pas mal à l'aise. Au contraire, j'ai l'impression que ce sont mes yeux qui cherchent les siens pour y plonger.

Il tend le bras vers moi, approche sa main de mon visage et chasse délicatement une mèche de cheveux de mon front. Il accompagne son geste jusqu'à passer ses doigts dans mes cheveux.

— Désolé, fit-il et la moue qu'il affiche me fait penser à celle d'un enfant pris en faute. Je préfère quand ton visage est dégagé. Les cheveux mouillés font ressortir tes yeux.

Je reste figé comme une statue, n'arrivant pas à intégrer ce qu'il vient de dire. Mes joues prennent feu et je ne peux pas masquer le trouble bien trop grand qui m'assaille. Marcus a dû s'en apercevoir car il m'adresse son sourire en coin si chaleureux.

— Les autres arrivent, tu viens ?

Comment peut-on dire de telles choses comme si ce ne sont que des simples banalités et s'en aller l'air de rien ?

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