Les hommes ont commencé à déguster un cognac pendant que les femmes s'affairaient à ranger. Classique.

Pierre n'avait sans doute pas besoin de ce petit coup de pouce supplémentaire.

Des consoeurs affirment à juste raison que les femmes doivent se faire respecter. Oui, bien sur. Pierre, tu me respectes, et ce depuis le premier jour.

Mon amant aussi me respectait.

J'étais respectée dans le monde du travail. J'ai fait ma place sans concession. Et ma valeur a été reconnue sans passer par une étape canapé.

Mais se faire respecter oblige-t-il à passer à coté du plaisir ?

Virginie et Gérard étaient satisfaits du déroulement de la soirée. Tous semblaient s'amuser et personne n'avait vraiment envie de s'arréter là.

Table nettoyée, Gérard a proposé une partie de cartes afin de prolonger cette bonne ambiance.
« Belote, poker, tarot ? »

C’est la belote qui a obtenu la majorité. Jeu populaire par excellence dont tout le monde connaît les règles… mais ne se joue qu’à quatre !

Claire a laissé sa place et s'est installée dans le canapé, jambes serrées. Elle n'est pas une accro des cartes… la pelote éventuellement.

Gérard et Olivier ont eu une joute verbale pour décider de celui qui lui tiendrait compagnie... à ce jeu, c’est Gérard qui a gagné.
Olivier ne pouvait décemment pas résister trop longtemps face à leur hôte sans que cela paraisse déplacé !

Et Gérard a rejoint Claire.

La tension érotique était un peu retombée.

Ils ont commencé par discuter mais rapidement Gérard a trouvé la situation embarassante pour le maître de maison. Claire se retrouvait inoccupée, à l'écart des autres :
« Claire, que puis-je vous proposer ? »

Et Virginie est intervenue ;
« Gérard, si tu l’emmenais jouer au billard ? »

« En voilà une bonne idée. Cela vous tente Claire » Gérard avait un petit sourire au coin des lèvres.

Elle a acquiescé.

Il fallait emprunter un couloir pour rejoindre la salle abritant le billard.

Un billard… C’est le genre de jeu qui provoque d’habitude de la part de Pierre des blagounettes sexuelles dont il a le secret.
Mais ce soir là, il est resté silencieux.

La conscience de son infortune… Claire en doutait.

La concentration sur la partie de belote qui s'annonçait … peu probable.
Un coup de fatigue dû à l’alcool… plus que probable.

Claire a suivi Gérard. En quittant la pièce elle jeté un coup d’œil vers la table de jeu ou la première partie débutait.

Olivier avait un regard de teckel qui voit sa maitresse prendre un vol de la Malaysia Airlines !
Toute la misère du monde dans les yeux !

Elle espérait pour lui qu’il ne lui resterait pas que des restes ! Car, elle allait passer à la casserole, c’était certain. L’assaisonnement restait encore inconnu.

Dès que les joueurs n'ont plus été visibles, Gérard l’a prise par la taille.
Par les fesses pour être plus exact.
Car sa main a résolument pris le chemin de sa raie.

« La maison est grande. Nous avons de la place. Virginie et moi avons pu nous aménager chacun un espace personnel »
« Vous avez chacun votre territoire »
« C’est ça. Mais l’on partage de temps à autre »

Dans la pièce qui lui était réservée, siègeait un magnifique billard français. Mais on y trouvait aussi une bibliothèque, un salon, un ordinateur, une télé avec vidéo projecteur…

Une grande pièce. Confortable et accueillante. Le lieu dégageait une atmosphère chaleureuse.

« Bel équipement ! » Elle appréciait.
« Oui, je suis chez moi » il avait le sourire heureux.

Sa main s'est aventurée sous sa robe pour chercher la chatte par derrière et la trouver.

Début des festivités.

Jambes légèrement écartées, ses fesses, doucement, ont ondulé sur les doigts.

Mon dieu que c’était agréable !

Il ne cherchait même pas à l’embrasser

C’était un pragmatique !

Elle avait une envie folle de sa queue.

« Déshabillez-vous Claire »
« Pardon ? »
« Je vous veux nue »
« Ici ! Et s’il venait quelqu’un ? »
« Un mille dure un certain temps. Et il y aura une revanche et peut-être une belle. Nous avons un peu de temps »
« Mais… »
« Ne perdez donc pas de temps »

Son ton était autoritaire… et elle a obéi.
sa robe a glissé et elle l’a posée sur une chaise.

Hésitation.

« Votre soutien-gorge aussi »
« … »

Nue, uniquement avec ses escarpins !
Un regard inquiet vers la porte.

La peur au ventre, mais le sexe dégoulinant.

« Vous êtes splendide »

Et il a sorti le laïus habituel du mec qui veut se faire une nana. Cela fait longtemps qu’il fantasme sur elle, Pierre a bien de la chance, et patati, patata…

Elle n’en avait rien à faire.

Vite, je voulais qu’il me baise.

Tout en parlant il a fait rouler les trois boules sur la table. Il a pris deux queues de billards et lui en a tendu une.

« Vous savez jouer ? »
« J’ai déjà eu l’occasion, oui »
« Montrez-moi »
« Vous ne préférez pas que je joue avec une autre queue »
« Mais nous jouons en ce moment, n’est-ce pas ? »

Il n’avait pas l’air pressé de la culbuter !

Ils jouaient, oui. Mais elle était perturbée par la tournure que prenait ce jeu.
Elle était soumise.

Un objet de désir.
Un objet, tout court.

Elle a pris la position du joueur. Penchée sur la table, la canne en main pour viser la boule rouge.
Le cul face à lui.

Sa main a tout de suite enveloppé sa chatte et un doigt l’a pénétrée.
l’a fouillée.

Elle a soupiré.
Que ça peut être bon, un doigt con sensuel

Comment bien viser dans ces conditions !
Elle a posé la tête sur le tapis, toute à son plaisir de sentir ce doigt, puis ces doigts, qui l’envahissaient.

« Qu’attendez-vous pour Jouer »

Les doigts allaient et venaient.

Elle a mollement frappé la boule, sans trop regarder, toute offerte qu'elle était.

Qu’il me mette sa queue ! C'est ce que je désirais le plus !

« Continuez de jouer, je passe mon tour »

Il prenait son temps.
C’était complétement irréel.
Tellement irrationnel.

Et la frustration la rendait folle.
L’irréalité ne s’est pas arrêtée là !

Gérard, ses doigts bien trempés de sa mouille, s’en est pris à son cul.
Avait-il l’intention de le lui casser ?

« Prenez la queue Claire, vous vous débrouillez très bien »
« … »

De quelle queue parlait-il ???

Un doigt a caressé son petit trou et doucement s’est introduit.

Il préparait le terrain ?

« Regardez ces boules qui vous narguent »

C’était elle qui perdait la boule.

Il était sûr de lui et elle était son jouet. Un jouet animé et doté de la parole.
Parole qui se limitait en fait à des soupirs et gémissements de bien-être.

A tous moment elle s’attendait à voir apparaître un des joueurs de belote.

Elle était une chienne en chaleur qui demandait à être couverte.

Gérard l’avait alors complétement à sa main.

Son pouce dans le cul, et deux doigts dans la foufoune. Une marionnette.

Alternativement il allait et venait.

Penchée sur le billard, La queue dans les mains, mes gestes étaient désordonnés. Je ne sais même plus si mes pieds touchaient le sol !

Et puis... ces doigts dans son sexe ont été remplacés par un objet ! Cette nouvelle intrusion lui a arraché un gémissement plus fort.

Un gode ?
Pourquoi pas sa queue ? ai-je pensé.

« Ne vous laissez pas troubler Claire »

Si, elle était troublée… et plus que ça !

L’objet s’est retiré de son sexe pour remonter vers son anus. Tranquillement
Gérard voulait qu'elle perçoive son itinéraire... et sa destination.

L’objet a forcé l’entrée.
Elle l'a senti lui écarter les chairs et tout d’un coup se ficher dans son cul.

Mon dieu j'allais défaillir.

Un plug, un plug anal !

Elle n’a pas su à quel moment il l’avait récupéré, ou s’il l’avait sur lui depuis le début de la soirée… mais elle l’avait bien dans le cul !
Un plug anal… il y avait longtemps la dernière fois.

Pierre n’est pas un adepte de ce type de jouet.

Elle s'est laissée emporter par le plaisir de cette intrusion. A l’écoute de son corps.
A l’abandon.

Elle n'a même pas entendu le zip de la fermeture éclair, derrière elle !
Et quand la queue de Gérard a remplacé ses doigts et s’est enfoncée dans son intimité, elle n'a pu retenir un cri de jouissance !

De délivrance.

Si les joueurs l’ont entendue, nul doute qu'ils ont pensé qu'elle s’extasiait pour un bon coup de queue !!

Avec raison pour eux.

Déraison pour elle.

Remplie des deux côtés, elle s’abandonnait totalement à Gérard.

Baisée.

Enfin.

Les mouvements de sa bite se propageaient au plug.
Doublement massée,elle était effondrée sur la table.

Ballotée, elle empoignait deux boules et ses yeux voyaient des étoiles multicolores.

On côtoie des gens depuis des années et on pense les connaître…
Gérard se révélait être un excellent baiseur.

Bestial, il ne la ménageait pas.
Sauvage, sa queue allait et venait rapidement.

Les mains accrochées à ses hanches, il l’empalait avec vigueur.

Il avait lui aussi un envie très forte. Elle le sentait à l’ardeur de sa queue.

Peut-être était-ce vrai qu’il souhaitait depuis longtemps se taper la femme de son collaborateur !

Quel plaisir intense !!

Elle gémissait jusqu’à ce qu’il se lâche au plus profond dans un long râle.

Des voix en provenance du salon ont fait écho à leurs cris…

Si avec tout ça Pierre ne gagnait pas à la belote, c’était à n’y rien comprendre

C’est ce que Claire pensait pendant que Gérard débandait dans sa chatte.

Oui, et cela l’amusait !

Elle s'est retournée pour prendre en bouche cette queue qui l’avait si bien visitée.

Pelote et repelote ?

Elle était gourmande, c’était sa nature.

Et dix de der !

« Vous savez ce qu’on appelle queuter au billard ? »

Elle avait une idée assez précise de ce qu’est que queuter sur un billard, mais au billard…

Elle n’avait pas envie de lâcher sa bite tant qu’elle conservait encore une certaine consistance. Alors elle s'est contentée de remuer la tête en signe de dénégation.

« C’est pousser en même temps deux boules »

Y-avait-il un message… elle a donc pris en main ses deux boules pour les malaxer, à tout hasard.

Le désir devait toujours le tenir, car sa queue faisait de la résistance.

Les éclats de voix se sont soudainement faits plus forts. La partie de belote devait être finie.

Elle a libéré Gérard.

« Si vous voulez vous rafraichir, la salle de bain est tout de suite à droite en sortant dans le couloir »

En marchant, le plug lui rappelait délicieusement sa présence. Elle a récupéré au passage sa robe et son soutif.

« Et gardez le jouet en place s’il vous plait »
« ?... »
« Je suis certain qu’Olivier se fera un plaisir de vous l’enlever »

Elle n’en doutait pas une seconde… mais aurait-il un moment à lui accorder, dans la suite de la soirée...

Et Pierre ?

Pierre, est-ce que je t'ai manqué de respect ? Non. Pas Jusqu'à l'apparition d'Olivier.

Et au cours de cette soirée certainement. Mais pour moi, alors je ne doutais pourtant pas de mon amour pour toi.

irrationnel.

Dans la salle de bain en se redonnant une allure normale, elle se demandait si c’était bien raisonnable de conserver le plug.
Certes l’idée de me le faire enlever par Olivier était excitante, mais le risque était grand.

Déjà qu'elle avait perdu sa culotte, et qu'elle allait sans doute avoir une explication crédible à donner à Pierre !

Elle en était là de ses réflexions quand son cul s’est mis à vibrer !!!!

Un plug vibrant !

Le jeu continuait et s’épiçait encore !
Quand elle a fini de remettre un peu d’ordre dans sa tenue, elle a retrouvé toute la bande autour de la table de billard.
Elle s'est rapprochée de Pierre et l’a embrassé.
« Tu as bien joué mon chéri ? »

Et cela a été le moment de refaire l’histoire pour les uns et les autres.

Et les beloteurs de raconter… Ce n’était pas du Pagnol. Loin de la ! Simplement du valet !
Pierre a perdu !

C’était bien la peine que je me décarcasse.

Il faisait équipe avec Virginie.

Décidemment, on ne pouvait plus se fier aux dictons populaires !

Une équipe qui avait tous les atouts pour gagner !

Et Gérard de raconter les prouesses supposées de Claire au billard

« Claire manie la queue avec dextérité, on dirait qu’elle a fait ça toute sa vie »

Une bonne partie, oui.

« J’avais un bon maître » ai-je dit.

« Un maître-queue ! » Ca, c’était Olivier.
Avec un brin de jalousie dans le ton.

Il savait où placer la queue, en effet.

Elle gardait pour elle cette pensée. Inutile de trop jouer sur l’ambiguïté des propos, cela risquait de devenir dangereux.

S’en est suivie une série de blagues à double sens, autour du billard.
Trop faciles.
Mais les hommes s’en amusaient beaucoup.

Heureux les simples d’esprit… !

Et le cul de Claire la ramenait à des sensations simples mais oh combien délicieuses.

Elle observait Gérard et Virginie. Il y avait de la complicité dans leurs regards.
Pas de doute… elle savait.

Pierre, lui, ne semblait pas se douter de quoi que ce soit.
Gérard a été son supérieur de nombreuses années, et des liens se sont tissés. Ils ont développé une estime réciproque très forte durant cette collaboration. Pierre m’en a souvent parlé.

La confiance était totale.