Fournaise 6

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Il est important de prendre son temps, de ne pas brûler les étapes, et pourtant, la situation a dérapé. Ironique, dans cette chambre noyée d'une chaleur étouffante, de vouloir trop en faire pour combler sept années de silence dans notre discussion virtuelle. Il aurait fallu prendre le temps de se redécouvrir, de tisser à nouveau ces liens intimes et cette confiance.

Allongée entre ses jambes, dominant son intimité, je me retrouvais dans une position de pouvoir. Ma chevelure, de plus en plus blanche au fil des années, encadrait mon visage, contrastant avec le brun qui dominait toujours.

— Alors, qu'avons-nous là ? Une vulve des plus attirantes et magnifiques, sans vouloir te flatter outre mesure.

Un peu de légèreté ne ferait pas de mal après avoir joué ce rôle un peu absurde et sérieux de maître.

— Voyons voir ces lèvres intimes... de la disgrâce ? dis-je en passant mon pouce dessus. Disgrâce, le mot est fort. J'ai plutôt envie de les caresser, de les lécher, de les mordiller pour t'entendre crier. Je ne vois rien de disgracieux, à moins que le cunilingus soit considéré comme une pratique indigne. Dans ce cas, je suis le dernier des gueux.

Elle rit à mes bêtises, et je riais aussi, car je suis souvent mon propre public pour mes blagues nulles. Je remontai mon pouce jusqu'au sommet de son sexe.

— Par contre, ici, je suis perplexe. Qu'est-ce que cette chose ? Un petit bouton, bien caché, comme s'il voulait se faire discret. Sûrement une erreur de l'évolution, sans grande utilité. C'est étrange, car lorsque je fais des petits cercles dessus avec mon pouce, tes jambes se contractent. J'y reviendrai plus tard.

— Ne remettez pas vos études à trop tard, maître, j'espère. Le fait qu'elle rentre dans le jeu et qu'elle rie me soulagea. J'étais contente d'avoir réussi à remettre Estelle de bonne humeur.

— Je vais voir ce que je peux faire. Oh, et qu'avons-nous ici ? C'est trempé, il y a un lien avec le bouton, à étudier plus tard. Une texture glissante, étrange. Je me demandais quelle pouvait être l'odeur et le goût.

Je me mis à respirer profondément son sexe, puis à le lécher pour goûter du bout de la langue.

— Définitivement, un goût de revenez-y. Ça ne sent pas la rose, c'est le moins qu'on puisse dire. C'est charnel, ça te monte à la tête, ça te submerge d'hormones. C'est le parfum le plus puissant et intime que tu puisses m'offrir. C'est un privilège d'avoir accès à ton corps, à tes goûts et à tes odeurs.

— Vous êtes le maître le plus étrange, le plus excitant, et d'une certaine façon, drôlement bête. Ça vous donne un côté dominant, sans que je sache vraiment pourquoi, très puissant et viril, sans vouloir trop vous flatter. Dit-elle, plutôt fière de sa répartie.

Je me mis à quatre pattes et me hissai jusqu'à elle, nos jambes s'entremêlant, nos mains se cherchant.

— Puissant et viril, je prends la flatterie.

— Puissant et charnel, je prends aussi maitre.

Je ne sais pas comment nous en sommes arrivés là, mais nous nous embrassâmes longuement, nos corps collés l'un à l'autre. Une chose en entraînant une autre, je glissai mon sexe en elle, guidé par sa main qui s'était égarée, et un gémissement délicieux s'échappa. Pas de grands coups, mais une pénétration lente et profonde, nos deux corps en harmonie. La chaleur corporelle s'ajoutait à celle de la chambre, déjà suffocante.

Après un moment suspendu, nous rîmes de la situation en ouvrant les yeux simultanément.

— L'entretien a vraiment dérapé, soumise, il semblerait.

— Ça arrive, je crois, mais comment diable sommes-nous passés de moi à quatre pattes, prête à subir tous vos sévices, à un missionnaire des plus réconfortants ?

— Oui, c'est un sujet qui mérite d'être approfondi.

Nous prolongea cet instant encore un peu.

— Toujours prête à subir tous mes sévices ?

— Faites-moi encore goûter mon sexe avec vos lèvres, et ensuite, je suis toute à vous, maître. Mais réconfortant ne rime pas avec orgasme, je le crains.

Je l'embrassai avec passion, plantant mes ongles dans la chair de ses fesses qui se contractèrent sous la pression et ses gémissements. Je me relevai et me mis debout sur le bord du lit.

— Nettoie ma queue pour voir à quel point ta chatte est un délice.

D'une démarche féline, elle se mit à quatre pattes, se dirigea vers mon sexe et l'engloutit sans retenue. Machinalement, je saisis ses cheveux pour bloquer son visage. Sa langue était experte. Je profitai de ce moment avant de tirer sa tête en arrière.

— Alors ?

— Vous avez raison, maître, je suis plutôt délicieuse.

— Il ne me reste plus que trois fois rien à explorer pour te mettre en confiance. Retourne-toi.

Elle s'exécuta, présentant ses fesses cambrées et son dos creusé.

— Reprenons notre petite séance. dis-je en claquant ses fesses, arrachant un cri d'excitation. Puis je refis un long coup de langue de la base de son sexe à son anus.

— J'avais fait ça, et ensuite, il y avait l'humiliation de ta bouche et ta punition pour tes grossièretés, si je ne m'abuse.

— Exactement, maître.

— As-tu du lubrifiant dans ta chambre ?

— Oui, maître, dans le tiroir à gauche sous la lampe.

Effectivement, dans la table de chevet, il y avait un tube de lubrifiant que je pris avant de revenir derrière ma soumise.

— Tu as goûté ma bite sale, ta chatte trempée, il ne reste plus que ton cul.

— Avec plaisir, maître.

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