Cuisine 2
Estelle revint d'une pièce adjacente avec une feuille de papier et un stylo noir. Le visage luisant de mon plaisir que je lui avais interdit d'essuyer. Elle portait son masque humiliant avec une fierté soumise, jubilatoire à voir, elle aimait être ainsi. Elle posa la feuille et le stylo sur la table et s'assit sur la chaise. Elle me regarda, un sourire malicieux dont elle avait le secret.
— Être votre bout de viande est des plus jouissifs, Maître.
— Développe ton propos.
Elle rit ma phrase.
— Vous voulez tout savoir sur mes ressentis pour être sûr de ne pas me blesser, on dirait, c'est mignon.
— Je suis si prévisible que ça ?
— Vous êtes surtout très attentionné et vous voulez bien faire, c'est extrêmement excitant toute cette attention pour moi.
— Je ne prends pas en compte ton ressenti et ne me base que sur mon plaisir, si tu préfères.
— Je crois que je préfère tout vous dire, surtout que je vous ai peut-être un peu provoqué en posant cette tasse de café. J'avais envie de titiller votre bestialité. Et je n'ai pas été dessus, je dois dire. Plaqué contre cette table, jambe écartée par les vôtres et votre sexe me sodomisant comme une moins que rien. C'était humiliant, puissant et direct. Le fait que vous sortiez votre sexe pour voir comment vous écartiez mes fesses, j'adore. C'est tellement dégradant, être rabaissé à un trou que vous l'écartez encore et encore. Et ce final avec lequel vous m'avez tiré les cheveux pour me mettre à genoux et me souiller encore mon visage, humiliant à souhait.
Elle fit une pause, elle essuyait du sperme qui coulait sur la table depuis son menton avant de lécher ses doigts.
— Ce n'est pas quelque chose que je souhaite subir matin, midi et soir, mais par petite touche, je serais ravie d'être une soumise pour décharger votre virilité. Et c'est un peu le but du freeuse.
— Je pense aussi, c'est pour ça que je me suis permis cette petite action. C'était en effet assez bêtement viril, mais tout à fait réjouissant, en effet.
— J'ai bien ressenti cette réjouissance en moi, ma porte arrière vous plait, il semblerait.
— En domination, je vais sûrement préférer t'enculer pour le côté cérébral et l'image de cette pratique. Et j'aime voir ton cul s'écarter après le passage de ma bite, pour des raisons aussi débiles que je trouve ça excitant d'être à l'origine de ce… comment dire, te peter le cul.
Elle rit d'une bonne humeur tout à fait contagieuse.
— Je commence à vous décoincer, maitre, on dirait, vous allez bientôt m'insulter, attention, je pourrais y prendre goût.
— Pour les insultes, il va falloir que je fasse un peu de forcing, je n'en ai pas vraiment un bon souvenir ces dernières années des insultes.
— Oh pardon, je n'y ai pas pensé.
— Ce n'est pas grave, comme pour ta chatte, il va falloir du temps pour que tu sois…
Je marquais une pause.
— Ma salope. Oue, va falloir pas mal de temps, désolé si tu es adepte des insultes.
— On va rester sur la vulgarité, ça me va aussi, j'ai déjà bien aimé votre façon de parler de cette petite sodomie.
— C'est un bon angle d'attaque à la vulgarité, en effet.
Elle se mit face à moi et écarta les jambes sur sa chaise.
— Petits tests pour vous, maitre, soyez vulgaire sur la première envie qui vous passe par la tête.
— Je ne suis pas le seul à prendre la confiance, on dirait.
— Possible.
— Alors, là, comme ça, clairement ta chatte qui retient mon attention, j'ai envie de la bouffer tout en t'enculant avec mes doigts.
— Pas mal,
— Mais pour le moment, penche-toi sur mes genoux, dix fessés pour insolence. Tu n'as pas à demander ce genre de chose.
Elle se mit en position avec un grand sourire aux lèvres. Qui disparut dans un cri à la première fessée.
— En vrai, pour la pénétration, je vais sûrement abuser de ton cul, mais pour mon plaisir, je vais sûrement abuser de te bouffer la chatte.
Ses fesses rougissaient, plus le nombre de fessés augmentaient.
— T'as beau la détester, moi, c'est l'inverse, je trouve ça fascinant une vulve. Un plaisir que nous, les hommes, ne pourrons jamais avoir, cette décharge d'hormone, la cyprine, l'éjaculation, la pisse, la transpiration.
Ses cris étaient perçants sous chaque coup de ma main et j'avais certainement dépassé les dix.
— Tu risques de souvent sentir mes doigts, ma langue et mon nez sur ta chatte qui ne t'appartient plus.
J'arrêtais de le fesser, ses fesses étaient carmin et brûlante tout comme la paume de ma main.
— Merci, maître.
—Dis-moi, ça ne serait pas ta mouille qui coule sur mes jambes.
— Désolé, maitre, je ne contrôle pas mon excitation.
— Allonge-toi sur la table, que je profite une dernière fois de ta chatte de femme avant que tu ne sois plus qu'un jouet soumis à la chatte épilée.
Elle s'allongea et la seconde d'après, mon visage plongea entre ses jambes. Le contrat allait prendre encore un peu de retard à être écrit.
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