Soumission

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Lundi, Maître est au travail, aucune chance qu'il lise ce que j'écris pour me tomber dessus discrètement sans que je l'entende. Oh bordel, ça fait tellement de bien cette pluie, et d'aller bien aussi. La semaine dernière était un calvaire, et elle s'est finie sur un putain de bouquet final de la part de Maître. Tout va tellement mieux, pour combien de temps je ne sais pas, mais peu importe, ce qui compte c'est l'instant présent.

Le manque de medicament est là, mais plus comme un bruit de fond tout à fait gérable. Ne pas dormir là où je travaille ça fait un bien fou, dormir avec Maître fait un bien de fou tout simplement, malgré l'ours des cavernes que je suis. Je reste une salope toute mignonne qui aime dormir avec le t-shirt de Maître qu'il a porté toute la journée. Et c'est tellement beau de voir Maître dormir avec mes dessous intimes sous le nez. C'est un vrai junky de ma chatte. Je crois que là en écrivant au lieu de travailler, j'ai entièrement accepté d'être la salope que j'ai toujours voulu être. J'ai accepté entièrement que Maître me fait un bien fou et que je lui donne mon corps avec une emphase totale avec mon esprit.

Jamais personne ne m'avait fait sentir si bien en si peu de temps. Bien sûr je flippe sur l'abandon, mais je ne sais pas, je sens qu'il y a un truc en plus qui fait que Maître ne va pas partir, pas tout de suite. Maître a trouvé chatte à sa bite. Désolé j'en suis vraiment trop conne.

Ça fait longtemps que je n'avais pas repensé au pan sorcier, shaman et autre vaudou de ma famille. Je n'y croyais pas et cela avait créé beaucoup de conflits dans ma famille extrêmement croyante dans ces domaines. Mais sous la pluie, nue samedi, j'ai cru entrevoir une sensation supérieure, quelque chose qui nous purifie, que la nature était là. Voilà c'est peut-être très con mais, je vais surement regarder un peu plus ces choses, y prêter une oreille et pourquoi pas reprendre contact avec ma famille. Paye ta meuf qui se fait des films et que tout ira bien dans le meilleur des mondes.

Après ça Maître a lâché les chevaux, je dirais même la bête en lui, il a pris son rôle de Maître brutal à bras le corps. Jonglant avec une habileté d'horloger entre cette bestialité destructrice à mon encontre avec des moments d'une douceur mémorable. Sauf ses massages, là il y a beaucoup de travail.

Dans la douche Maître a déversé une brutalité sexuelle au-delà du magique, il m'a transformée pendant vingt minutes en une chose baisable je n'étais rien d'autre qu'un cul à baiser à faire crier et je me suis donnée à fond. Je me cambrais pour le provoquer je criais, je gémissais. J'étais sa salope à foutre comme il l'a si bien dit. Mais à aucun moment j'ai eu peur je n'avais qu'à laisser aller mon corps libéré de tout questionnement.

C'était impressionnant de sensation plaquée sur ce carrelage, la brutalité de ,bite de Maître dans mon cul, le sentir s'agenouiller juste pour mater mon trou du cul se refermer, me fesser à me faire hurler, m'enculer de nouveau, me doigter brutalement, j'étais une chose et ça m'a fait jouir. Et ce n'est pas les allers-retours à m'enculer qui m'ont fait jouir, non, c'était mon cerveau qui se délectait de ma situation.

Et le lendemain matin Maître me réveille avec le plus délicieux des cunnilingus petit-déjeuner d'une douceur extrême.

Je ne sais pas quoi faire moi ? Maître semble obsédé par mon plaisir, et ça me met un peu mal à l'aise de dire que quelqu'un prend autant de plaisir à juste prendre soin de moi. J'espère juste être à la hauteur pour lui ! Je crois que je suis un peu comme Maître j'aime le voir jouir, et aussi sûrement à cause de mon kink sur l'éjaculation. Voir Maître se lâcher dans ses râles de plaisir c'est excitant, un homme qui se lâche c'est puissant. Un homme vulnérable est jouissif, et non contradictoire avec le fait qu'il soit dominant . C'est le putain d'inverse, ça rend Maître tellement viril de se lâcher entièrement en ma présence.

Ah oui j'ai un nouveau fond d'écran, je crois qu'avec ma chatte j'ai fait la paix à peu près et le reste de mon corps aussi, surtout grâce au regard de Maître. Il y a encore du travail mais ça progresse bien. J'ai une photo de Maître dormant un culotte sous le nez, je la trouve trop mignon. Oui je suis une grande romantique dans mon langage fleuri de petite salope. En fait quand j'écris je crois que je garde mon personnage de soumise, juste avec moins de règles. Mon rôle de soumise c'est pour échapper à tout ce qui est trop sérieux. Et épouser ce rôle totalement ça fait tellement de bien !

Je pense que le plus dur est passé et je vois étrangement l'avenir sereinement avec Maître malgré le fait qu'on soit ensemble depuis si peu de temps. Ça va trop vite, oui mais rien à foutre j'ai un bon feeling. Oui le cul, même beacoup e cul, mais Maître fait autre chose, on parle, il y a la cuisine, les soins, dimanche on est même allés au cinéma après deux semaines enfermés chez lui. Bon je suis sortie du cinéma sans culotte mais ce n'est pas ça le sujet. En fait pour le moment la fluidité en place est vraiment grisante. Cette dynamique est un mélange exquis entre baise, SM et la vie. L'assiduité de Maître pour ses exercices et les séances de massage, les soins qu'il apporte à mon corps post-séance. Et surtout il me laisse tranquille de longs moments et ça fait un bien fou. Il n'est pas collé à moi tout le temps. Je peux respirer, mais quand j'ai besoin de lui il répond présent et vice versa.

Je vois avec lui une belle vision d'évolution tant dans le SM que dans tout le reste. Malgré tous les doutes de Maître, il montre une vision du SM sur le plaisir que j'ai hâte de découvrir plus en avant. J'ai découvert un dominant assumant ses kinks sans honte, j'ai découvert la facette bestiale et douce de son approche du SM et je ne vois pas trop comment m'en passer maintenant.

Ce matin j'ai enfin pu me faire bouffer la chatte à mon réveil sans avoir à me soucier de rien alors que j'avais pissé y'a dix minutes. J'adore assouvir les kinks de mon maître, le voir prendre son pied en inspirant ma chatte ça ne me gêne plus, ça ne me fait plus me poser de questions, je suis enfin une salope offerte à vous Maître. C'est tellement bon. Je prends un pied monstre. Et il a toujours les petits mots pour m'exciter plus que de raison. "oh ma salope de soumise, je me lasserais jamais de l'odeur charnelle et puissante de ta chatte le matin". Maître qui se met à dire des insultes, putain rien que d'y penser ma culotte est foutue.

C'est con mais dans ma recherche de soumission, le plus dur c'est d'accepter que tout ce que me fait Maître lui fait plaisir, bien sûr j'adore me faire enculer, mais des fois mon esprit se dit, "t'es peut-être un peu serrée pour sa bite il va pas aimer, là il va se noyer dans ta chatte ma grande." Mais Maître, lui il aime mon corps, il aime me voir prendre mon plaisir. Alors il faut que je me dise c'est bon je lâche tout sois une chienne sans retenue. Et maintenant j'ai du mal à m'imaginer soumise sans avoir de cunnilingus, même si mon maître doit être à genoux ou allongé ou que je sois en califourchon sur lui.

Après réflexion, un maître qui n'aime pas mon corps et qui n'est pas un junkie assumé total de ma chatte me semble aujourd'hui délirant. Comment être en confiance si mon maître n'a pas plaisir à voir mon corps, à sentir mes odeurs. Le SM peut être dur, on transpire, on bave on mouille, on jouit, et vu qu'on est des crades avec Maître il y a aussi de la pisse. (J'adore l'humiliation à la pisse). En fait avoir un maître qui dort avec l'odeur de ma chatte sous le nez me semble aujourd'hui tellement naturel. Après je suis une soumise un peu extrême dans mes plaisirs aussi. Mais ce qui compte au final dans le SM c'est le nous, c'est être sur la même longueur d'onde.

Une longueur d'onde extrême et humiliante sur bien des aspects, quand Maître est là, je dois demander pour aller faire pipi puis attendre debout jambes écartées main contre le mur que Maître m'essuie. Puis tous les gouttes tomber je dois les lécher par terre. Putain que c'est crade et bordel que c'est humiliant et oh mon dieu que ça m'excite d'être humiliée de la sorte. Il m'a fallu tellement d'années pour tomber sur un maître aussi barré que moi. J'ai l'impression aussi pour dire la vérité, j'arrive même plus à envisager le SM sans les baises douces et masturbations sensuelles que Maître me fait. Je croyais être une soumise qui aimait que les trucs hard core, mais en fait c'est juste que je suis tombée que sur des cons, qui une fois les portes de l'extrême ouvertent tout le reste disparait.

Au final Maître à la maison c'est Maître qui a le visage parfumé à ma chatte et mes effluves intimes, c'est Maître qui dort la nuit ma culotte plaquée sous le nez et moi son t-shirt. Notre SM c'est Maître qui peut être d'une douceur divine et d'une brutalité infernale. C'est Maître m'humiliant de tout mon être me faisant sucer sa bite après m'avoir enculée et éjaculé en moi, c'est Maître qui a un accès total à mon corps en permanence, sans limite. Et tout ça, c'est notre SM. C'est notre façon de faire du SM. En deux semaines on a créé un nous avec un SM qui me semble viable. Maître a le droit de me traiter de salope, chienne, pute, bouffeuse de bite, lui, il a le droit. C'est mon maître. C'est notre sexualité et dans nos esprits pervertis on pousse l'autre dans des retranchements que j'ai hâte de découvrir.

Je sais qu'une rechute est inévitable mais je suis confiante Maître est là et je sais qu'il est là pour moi, on a une vision commune et on va avancer comme ça j'ai presque pas peur pour dire, et c'est grisant. Je suis une salope soumise et j'accepte mon rôle avec un plaisir non dissimulé à mon maître.

Et rien que pour Maître car il va lire mes pensées non structurées et bordéliques :

Oh oui Maître le matin voir votre corps entier se glisser sous les draps, vers ma chatte, me rend dingue, vous voir regarder avec avidité mon intimité me rend folle, aujourd'hui vous voir vous accaparer mon odeur la plus intime me retourne le cerveau, votre souffle sur mon clito m'inonde la chatte, savoir que vous prenez un plaisir inégalé à regarder ma chatte que je vous offre aujourd'hui me rend folle quand je pense à votre visage entre mes cuisses. Maître, vous m'avez fait apprécier le plaisir doux de vos lèvres sur les miennes trempées, vous avez transcendé mon esprit en vous accaparant de toutes mes effluves intimes, vos coups de langue me font frissonner rien que d'y penser, et j'ai hâte de vous inonder de nouveau le visage de mes éjaculations de plaisir, pour ensuite vous embrasser, et sentir tout le plaisir que vous avez pris entre mes jambes.

Et le plus excitant dans tout ça Maître, je sais que ça va éveiller votre bestialité, et je finirais la journée par être votre simple chose à trois trous et que vous me ferez crier comme la dernière des salopes et j'ai hâte rien que d'y penser.

Merci Maître.

P.S. : Si vous êtes arrivé ici, merci beaucoup. C'était une expérience étrange d'écrire sur les addictions et les dépressions, et d'aborder le sujet du sexe de manière très crue et brutale, avec beaucoup de fluides corporels.

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