Orgasme
Oula, ça fait un moment que je n'ai rien écrit, c'est sûrement que ça va bien dans ma vie de soumise épanouie. En fait, je retarde depuis deux semaines, car être une personne salope décomplexée, c'est bien, mais après quatre mois de relation de couple avec Maitre, il y a eu un petit désaccord. Oui, clairement, on est un couple, j'habite chez lui, on fait tout ensemble et il me baise. Clairement, on est un couple. Mais je m'égare.
Ça fait donc trois mois que j'ai commencé à perdre du poids. Et en deux mois et demi, j'ai perdu 5 kilos. Maître a lu et regardé une armée de vidéos et de livres sur la perte de poids, il pourrait être diététicien à mon avis. L'objectif : perdre du poids, mais pas trop vite. Trois kilos max par mois. Je fais les exercices d'entraînement et de sport en même temps que Maître.
En vrai, ça se passe bien cette perte de poids avec les repas préparés par Maître. Même si je vois dans son regard le désespoir du manque de beurre. En fait, je n'avais pas grand-chose à me plaindre, mais je suis une petite chose précieuse et capricieuse. Une chieuse en gros. Comme souvent avec moi, beaucoup de choses tournent autour de mon corps et de ma chatte. Maître a réussi à me la faire presque entièrement accepter. En plus, il en prend grand soin tous les mois. Épilation, massage du pubis, masque hydratant, la totale. En fait, dès qu'il me fait des soins, je me laisse totalement aller. Surtout que Maître a eu la bonne idée de plus avoir les mains baladeuses, ce qui fait que les soins, c'est des putains de soins niveau institut. Il est doué Maître là-dessus.
Je m'égare comme d'habitude avec mes pensées, mais qui dit perte de poids dit changement de mon corps. Cinq kilos, ce n'est pas grand-chose, mais ma génétique fait que je perds beaucoup au niveau des cuisses, du ventre et du bas du ventre. Du coup, ma chatte, oui encore elle, est plus visible et mes lèvres intimes aussi. Les complexes, ça revient vite à la charge. Et pour couronner le tout, depuis que je suis avec Maître, il a joui dans ma chatte moins de cinq fois. Pas besoin de faire un dessin, les doutes se sont installés très vite, ma chatte est de nouveau dégoûtante et Maître la déteste !
Oui, il faut être conne pour penser ça, alors que Maître ne passe pas un jour sans y glisser son visage, me lécher, me sentir. Mais non, pour moi, Maître ne jute pas dans ma chatte, alors elle est dégoûtante. Raisonnement en somme vraiment débile. Et j'ai eu un mal de chien pour lui dire, mon ressenti, je sais pas, un blocage très con sûrement. Peut-être celle qui a encore des doutes à la con. La mayonnaise monte, un soir sans aucune raison, je pète un câble et hurle à Maître qu'il me déteste, qu'il veut que mon cul, qu'il pense que je suis une chienne dégoûtante à la chatte trempée et aux grosses lèvres. Tout était la faute de Maître. Et là, Maître, il fait quoi ? Il dit rien, il me laisse lui gueuler dessus une heure, où je lui reproche le monde entier. Bien sûr, il répond pas, ça m'énerve encore plus. Un cercle vicieux à la con et à la fin, il me demande quoi d'un ton posé sans colère alors qu'il aurait tout le raison du monde de l'être :
- Ça va, Estelle, tu veux en parler ?
Le con, il se soucie de moi, et il n'est pas en colère alors que je viens d'être la plus grosse pute envers lui. Ça me fait redescendre et je lui avoue que je voudrais qu'il jouisse dans ma chatte calmement. Et là, il fait quoi ?
- Désolé, Estelle, d'avoir mal pris tes envies en compte.
Et il s'excuse, je rêve ou quoi ?. Là, je me sentais conne, mais alors tellement conne. J'ai chialé comme une gamine pendant vingt minutes. Et pendant ce temps, il s'excusait de pas m'avoir assez mis en confiance pour parler, de pas avoir laissé assez d'espace pour moi. Bon, après, je me suis excusée aussi, car j'ai eu un peu de mal à m'exprimer, bref, tout le monde s'est excusé et hop, tout va bien. Là, comme ça, genre dans un couple, on s'engueule, on s'excuse et tout va bien ? Bordel, je ne suis pas entraînée à ce genre de situation, mais alors vraiment pas.
Après, on a discuté posément. Et là, je me suis rendu compte que depuis quatre mois, Maître mettait beaucoup d'efforts à mon plaisir, à me faire jouir et en fait, lui, j'y avais pas trop pensé, voire négligé. Et je compris non sans tremper ma culotte au moment de cette discussion que Maître était un dominant depuis très longtemps, sexuellement parlant, quand il me dit :
-En fait, pour jouir, depuis toujours, il me faut un rapport de force avec ma partenaire, je dois l'entendre gémir, elle doit être soumise, en position de faiblesse, face à moi. Et surtout, il faut un univers de confiance. Je peux bander longtemps sans jouir, mais si j'ai pas ce rapport de domination, je n'arrive pas à finir. Du coup, oui, je jouis plus facilement dans ton cul ou quand t'es à genoux soumise à ma queue, que dans ta chatte.
Pour moi, une bite, tu fais des vas-et-viens et ça jute. Mais Maître a tout une psychologie derrière son plaisir que j'avais pas cherché à comprendre, j'avoue que je me suis laissée emporter par tout l'attention qu'il me portait. Moi, dans mon plaisir de soumise, je laissais aller, j'ai appris à jouir en me faisant bouffer la chatte par Maître, car le plaisir venait du fait que Maître me léchait car j'étais à sa disposition et non moi qui demandais un cuni. Mais j'avais pas pensé plus que ça à comment lui faire plaisir hormis laisser mon corps tout entier à sa disposition. Ce qui me frappe, c'est que, au final, je savais pas vraiment faire jouir Maître de mon propre chef.
Maître parla longuement de son rapport à l'orgasme, il me fit comprendre que jouir était bien plus simple pour lui quand je lui bouffais la bite en gémissant à genoux, bien soumise, ma tête enserrée entre ses mains. Qu'il adorait voir sa queue disparaître entre mes lèvres, comme si il prenait possession de mon visage comme un jouet. L'explication de Maître finit d'achever ma culotte à ce moment-là. On aurait dit que je m'étais pissé dessus, tellement elle était trempée. Mais je m'égare.
Et pour lui, la pénétration de ma chatte, c'était moins dominant de son point de vue, qu'il y avait moins le côté possession et que jouir dans ma chatte, c'était pas quelque chose de puissant. Là où la sodomie a un côté sale et brutal et avilissant. Le fait de voir mon cul écarté l'excitait. Me forcer à avaler et humiliant. Tout comme se branler et jouir sur mon corps a un côté humiliant de me faire subirson éjaculation et son foutre.
Mais avec chatte, il ne retrouve pas tout ça. Le petit levrette douce et matinal de cinq minutes lui faisait perdre son érection après un certain temps.
-C'est ultra agréable ces petites levrettes, j'adore vraiment me noyer dans ta chatte trempée, mais après un instant il me manque quelque chose, il me manque tes cris, tes gémissements et je comprends que ça puisse envoyer un mauvais signal.
En même temps, on n'en avait pas trop parlé dur pour savoir ça, et je n'avais pas demandé. Maître avait un besoin profond de domination dans l'acte pour jouir.
-Ta chatte est le lieu de plaisir, de tes odeurs intimes et charnelles. C'est peut-être bête, mais je trouve que c'est ta puissance féminine de mon point de vue de dominant. Du coup, j'ai du mal à trouver un côté soumission pour jouir.
C'était presque mignon, il avait peur de me péter la chatte, enfin c'est comme ça que je le comprenais. Mais dans mon esprit, cérébralement parlant, une éjaculation dans ma foune j'adore. Tout ce qui se passe après me fait kiffer. Le foutre qui coule, la culotte souillée est colante, avoir la chatte qui sent la bite et le foutre. Oui, je kiffe me toucher la chatte après l'éjaculation et ensuite sentir l'odeur brute de mon dominant. Des plaisirs de petite salope soumise souillée en gros.
Mais clairement j'avais un besoin de sentir jouir maître en moi. Des discussions normales en somme toute. Alors me vint une idée simple.
-Alors baisez-moi comme la dernière des salopes maître, je gémirai et je me débattrai comme une petite chienne.
Autant vous dire que après cette phrase maître, me lava la bouche avec sa bite et une bonne rasade de foutre. Et je compris tout à fait ce plaisir de domination à genoux entre ses jambes, ses mains bloquant mon visage. Je compris ce plaisir de domination et le pouvoir de ma soumission à ce moment sur Maître. C'était surtout que c'etait la première fois que j'y réfléchissais vraiment. Je compris ce sentiment de puissance à son regard. Quand il sortit sa bite en érection, quand en me tenant le visage fermement il frotta son gland humide de pisse à mon visage, et ses couilles transpirantes. Je compris cette domination de me faire subir ça. Il joua longtemps avant de l'engouffrer dans ma bouche, sa main maintint fermement ma tête empêchant tout mouvement de recul quand ma langue toucha sa queue dégueulasse. J'étais bloquée, je ne pouvais que le sucer avidement. Et en prenant compte de ça position, sa domination et ma soumission, je me rendais compte que je prenais encore plus de plaisir à le sucer. Je compris son plaisir après dix minutes quand sa poigne devint extrêmement ferme. Sa bite se contracta dans ma bouche et que je ne pouvais qu'avaler son foutre au goût répugnant dans une extase de salope soumise total. A ce moment, je sentais la pisse et les couilles de maître, j'avais le goût du foutre au fond de la gorge et le regard bienveillant de maître sur moi à genoux. Et je compris beaucoup mieux son rôle et le mien. Il y avait ma jouissance de soumise et la sienne. Maître apporte une grande attention à mes orgasmes et maintenant je devais faire de même, comprendre son approche allait décupler le mien.
Voilà deux semaines depuis cette discussion et maître me baise comme la dernière des salopes. La pénétration est devenue plus présente, et ma chatte a vu passer beaucoup de foutre, que maître aime me faire lécher après qu'il ait coulé. Mais je retiens que notre connexion est plus forte depuis que je fais attention au plaisir de maître. Je joue encore plus la carte de la soumise à disposition. Je gémis comme si la pénétration était douloureuse alors que non, je prends des positions extrêmement soumises. En levrette, je cambre, je m'étouffe dans les oreillers, je me débats un peu pour l'obliger à me maîtriser. Et ça marche très bien.
Surtout la spéciale. Quand maître me baise, je me mets à gémir et à bouger un peu plus, j'essaye d'attraper sa bite pour la sortir de ma chatte genre c'est pas agréable. Maître dans ce moment-là bloque mes mains et retourne violemment en moi sous un petit cri aigu de fausse douleur. Éjaculation assurée en deux minutes. Et oui, c'est moi la petite chienne qui fait jouir maître !
Maître m'a parlé qu'il adorait ma nouvelle façon d'être plus joueuse en soumise et moi aussi. Donc j'ai écrit tout ça juste pour me plaindre que maître ne jutait pas dans ma chatte mais en vrai ça permit de débloquer beaucoup de choses de se rapprocher encore plus.
J'ai mis un peu de temps à me dire qu'en tant que soumise j'avais un rôle important à jouer aussi dans le plaisir de maître autre que juste lui fournir mon corps et lui laisser se débrouiller tout seul. C'est presque un nouveau pan du SM que je dois découvrir, le plaisir de mon maître.
J'avoue que depuis les fellations sont devenues extrêmement grisantes pour moi tellement je ressens en lui ce pouvoir de me contrôler, et de me faire subir sa bite, lui offrir mon visage et me déshumanisant en simple objet. Et le simple paradoxe que maître qui me lèche c'est tout l'inverse, c'est lui qui prendre son pied à m'en donner me fait rire intérieurement.
En gros, on est un petit couple qui se découvre doucement mais sûrement. D'ailleurs, mon appartement est bien vide maintenant, j'ai quasiment tout ramené chez maître, faudrait que je le mette en location, ou le transformer en donjon SM love room, oh putain faut que j'en parle à maître.
Annotations
Versions