Chapitre 24
Les trois semaines suivantes furent plus que chargée. J’alternais quatre activités en même temps. M’occuper de Véra, de Lianna, finaliser un maximum la formation de Liva, organiser le bal de fin d’année et m’entrainer sur ma nouvelle chorégraphie. Le spectacle de son et lumière, accompagnée par l’équipe de Lizéa, que j’allais offrir à Véra mais surtout, la chorégraphie que j’allais présenter devant le professeur Lane. Le matin du bal, j’avais un dernier rendez-vous avec la couturière du palais. Les derniers essayages. On commença par la robe de Lianna, qu’elle ajusta au niveau des épaules. Elle ajusta ensuite ma robe de bal pour terminer sur ma tenue de danse. Un body rose pale agrèmenter de manche fine transparente, en dentelle et d’une jupe du même tissu.
-Cela vous va à ravir Mademoiselle. Vous ferez fureur avec.
-Merci. Je vous dois combien ?
-Sa Majesté prend en charge la robe de Lianna et votre robe de bal.
-Je ne suis même pas étonné, soupirais-je.
Je lui réglais ma tenue de danse avant de remonter dans l’antichambre, avec tout les vêtements. Je rangeait tout, tachant de cacher ma robe secrète puis confia ma fille Liva. Je partie ensuite réceptionner les marchandises en compagnie du chef de cuisine. Tandis que Rosalie et Véra continuait de travailler dans leur bureau, le palais était en éfervescence. Sélina m’aida à faire le ménage dans la salle de bal. Des soldats retirèrent le trône de ma fiancée, le déplaçant temporairement dans le salle du trône, pour y installé un immense sapin vert.
Pour la décoration, tous les domestiques furent pris à contribution. Chacun approta sa touche personnelle. Que se soit via des boules de famille, transmise de génération en génération, ou des décorations pour le moins originale. Avec Sélina et d’autres jeunes filles, on installa toute les tables, de chaque côté de la pièce. Je rabattit le paravent, cachant le miroir. Lizéa et son équipe installèrent une petite scène pour les musiciens. Ils s’occupèrent aussi de préparer tout le matériel technique pour mon petit spectacle. Je décorais ensuite les balcons, l’accès ayant été laissé libre.
Dés le début d’aprés-midi, les cadeaux, recouverts de papiers coloré commencèrent à s’entasser sous l’immense sapin. Avec Sélina en superviseuse, on s’assura que les tables étaient bien dressés, qu’aucune nappe ne trainait par terre. Elle avait l’habitude des soirées, ayant travaillé quelques temps dans l’évènementiel. Après un tour en cuisine, pour m’assurer que tout serait prêt pour le soir, il était déjà seize heure. Ma mère et ma soeur devaient arriver dans une heure, les invités, dans trois. Liva nous rejoingis alors, Lianna étant à sa deuxième sieste de la journée. Je voulais qu’elle soit en forme pour ce soir, pour qu’elle puisse s’amuser autant que possible.
-Liva, tu peux faire un tour dans la cour pour aider les soldats à organiser les diffèrents stationnement des voitures ?
-Oui, Mademoiselle.
-Quand ma famille arrivera, tu me les ammèneras.
Il me restais deux heures pour tout finaliser, puis une heure pour me préparer. Sur les tables, j’aligner les verres et serviettes rebelles, je vérifait la propreté des assiettes. Mon coeur battai à toute vitesse dans ma poitrine mais j’avais réussi. J’étais dans les temps. Les techniciens de LIzéa commencèrent leur test son, la musique raisonnant dans l’immense pièce finement décoré. Véra n’avait encore rien vu et son approbation ou non pouvait tout chambouler.
-C’est magnifique ! entendis-je alors dans mon dos.
Je me tournais vivement et apperçu alors ma fiancée, sourire aux lèvres. Ses yeux ballayait l’ensemble de la pièce. Elle approuvais, je pouvais enfin respirer.
-Tu es vraiment très douée, mon ange.
-Merci. Ta robe est dans ta pendrie, d’ailleurs.
-Tu es déjà aller les récupérer ?
-Oui, ce matin. La courutière avait quelques finition à faire.
-Je ne t’ai pas vu depuis ce matin et on m’a dit que tu n’arrêtais pas de courir dans tous les sens. Comment tu va ?
-Excitée. J’ai hâte en fait. Mais en même temps j’appréande. Même si c’est un bal, tranquille avec tous les employé, il y aura aussi ta famille.
-Et la tienne. Tu as peur ?
-Un peu oui. Iléna risque de faire plusieurs boulette, surtout avec ta mère.
-Je leur expliquerais tout sur ma famille, si ça peut te rassurer.
-J’apprécierais beaucoup.
Véra fit le tour de la salle, examinant tout avec minutie. Mais j’avait tout réussi à la perfection, si bien qu’elle n’eut besoin de toucher à rien. Enfin si, sur son autorisation, plusieurs soldats entrèrent pour déposer une centaine de cadeaux sous le sapin. Pour moi, c’était énorme. Puis je me rappela qu’elle avait souhaiter faire un cadeau pour tout les employés du palais. Quand ma soeur et ma mère entrèrent à leur tour, muni de leur valise, Véra les acceuillit. Elle insista surtout sur le fait que j’avais, seule, organiser cette soirée. Ma mère partie aider en cuisine tandis que je présentais officiellement ma soeur à Lizéa. Les deux femmes s’entendèrent aussitôt. Elles employèrent des termes technique, des noms d’objets dont je ne comprenais rien. Si bien que je les abandonnais rapidement. Je partie alors aider l’équipe en charge d’organiser la sécurité. Ce soir, seul certains soldats travaillerais. Mais leur familles avaient tous de même été invités. Même de ce côté là, tout était parfait, je n’avais pas besoin d’intervenir.
Une heure avant le début de la soirée, la journée de travail de l’ensemble du palais venait enfin de se terminer. Dorénavent, seul les volontaires m’aiderait. Tous partirent dans leurs propres appartements, ou chez eux pour se préparer. Après avoir récupérer ma soeur qui avait investie la scène et ma mère, on monta dans l’antichambre. Pour commencer la soirée dans l’ambiance des fêtes, j’allumais la petite chaine hi-fi. Sélina et LIvé se dépéchèrent de se préparer avant d’aller s’occuper de Véra. Après avoir habillé et coiffé ma fille, je la confiait à sa grand-mère qui avait déjà fini. Je rejoingnis ensuite les trois femme dans la salle de bain de Véra. C’était la première fois qu’elle y avait accès. Je revêtie ma propre robe, vérifia attentivement le début de la coiffure de ma fiancée avant de laisser Liva s’occuper de la mienne. Quinze minutes avant l’arrivée des invités, les deux filles nous abandonnèrent pour aller accueillir tous ce beau monde. Je me retrouvais enfin seule avec Véra et me dépéchais de verrouiller la porte de la chambre.
-Bon maintenant, dis-moi tout. Honnêtement.
-Honnêtement ? Tu es incroyable, mon amour. Je savais que tu en étais capable.
-Je doit avouer que je suis fière de moi.
-C’est tout ce qui comptes. D’ailleurs, j’ai un premier cadeaux qui ne peux pas attendre ce soir.
-Déjà ?
Elle se leva et ouvrit un petit tiroir. Elle sortie une boite à bijou, l’ouvrit et la posa délicatement devant moi. Celle-ci contenait un magnifique collier en Lapis-Lazulie, accompagné du bracelet et des boucles d’oreille. Je comprenais mieux pourquoi elle avait tenu à ce que je me fasse percé les oreilles, la semaine dernière.
-Ils sont magnifique, soufflais-je.
-Fin, léger et très discret. C’était mes conditions lors de la fabrication. Pour que tu puisse danser avec.
-Ce sont des pièces unique ?
-Évidemment. Normalement, ils devraient même être adapté. Tu acceptes que je te les mettes ?
-Bien sûr.
Elle attrapa en premier le bracelet qu’elle attacha délicatement autour de mon poignet droit. Il était si fin que je le sentais à peine. Et parfaitement ajusté, il ne bougeait pas. Elle se leva ensuite pour s’installer dans mon dos. Le colier dans la main, elle glissa mes cheveux détaché sur le côté gauche. Ses doigts frolèrent ma nuque, provoquant un frisson. Lui aussi était parfait. La chaine en argent n’était ni trop courte, ni trop longue. Tout en gardant le même silence, elle enchaîna avec les boucles d’oreille. Depuis le miroir, je me perdit das ses yeux vert, réhaussé d’une légère touche de maquillage. Ses doits glissèrent sur mes oreilles, et je me mordis la lèvre inférieur. véra le remarqua et rigola légèrement. Mes oreilles étaient un point sensible et nous venions toute les deux de le découvrir. Dés qu’elle eut fini, ses lèvres se posèrent dans mon cou. Je fermais les yeux en essayant de rester totalement immobile, profitant de chaque baisé qui parcourait délicatement ma peau.
-Mon amour, soufflais-je.
-Tu as raison, pas maintenant. Et puis, nos invités vont nous attendre. Et j’aimerais parler à ta famille avant que ma mère n’arriver.
Je basculais la tête en arrière. Elle compris mon geste et déposa ses lèvres sur les miennes. Elle s’éloigna ensuite et me tandis la main. Quand on rejoignis tout le monde dans l’antichambre, Lianna n’étais pas là.
-Elle boude dans sa chambre, répondit Liva à ma question silencieuse.
-Vous pouvez y aller, je vous rejoint.
-En tout cas, tu es magnifique ma grande.
-Merci maman.
Sélina et Liva partirent les premières avant d’être suivie par les trois femmes que j’aimais. Je retrouvais ma fille assise contre le mur de sa chambre, les genoux replié. Elle pleurait. Quand elle m’entendit arriver, elle leva la tête et se leva. Je me baissais à sa hauteur pour la prendre dans mes bras.
-Qu’est-ce qu’il se passe mon p’tit chat ?
-Doudou. Perdu doudou.
-Si tu sèche tes larmes, on le cherche ensemble, d’accord ?
-Accord.
Elle frotta ses yeux avant de me sourire. Je la fis regarder sous son lit pendant que je regardais dans son armoir. J’apperçu alors une oreille dépassé de sa boite à jouet. J’en informais ma fille qui se dépécha de le récupérer.
-Tu es fatiguée, bébé ?
-Oui.
Il était dix-neuf heures, c’était normale. Mais je savais que dés qu’elle serait dans l’ambiance, qu’elle pouvait danser autant qu’elle voudrait, toute sa fatigue s’envolerais. Je la pris dans mes bras, m’assis sur son lit et posais sa tête contre ma poitrine. Je lui expliquais ce qui se passait ce soir. Qu’elle aurait plein de cadeau à ouvrir.
-Toi, mama et moi ? m’interrogea-t-elle d’une voix timide.
-C’est Véra que tu appelle maman ? lui demandais-je surprise.
-Oui. Toi aussi, mama moi.
-Oui, mon bébé. Nous sommes toutes les deux tes mamans et on sera là.
C’était le plus beau cadeau que je pouvais avoir. Lianna nous reconnaissait enfin comme ses mères. Nous n’avions jamais rien forcé, elle l’avais décidée par elle-même, j’étais aux anges. Même si je sentais qu’elle continuerais de m’appeller Lia, dans son coeur, j’étais quand même sa mère.
-Je t’aime, mon bébé.
-T’aime aussi Lia.
-Tu lui diras à maman, que tu l’aimes ?
-Oui ! Aime mama, moi !
Lianna avait retrouvé toute sa vigeur. Fini la fatigue, elle était fin prête à s’amuser. Pourtant, chipie comme elle était, elle resta accroché à mon cou, pour que je la porte. J’embrassais son front avant de rejoindre la fête à mon tour. Dés qu’elle entendis la musique, Lianna se libéra de mes bras et courrus dans la salle de bal. Vêtu d’une robe bleu foncé à volants, décolleté, d’une coiffure des plus sophistiqué et de mon diadème de représentante impérial, qui allait parfaitement avec la robe et les bijoux, que j’entrais à mon tour. Mon entrée, annoncé, attira tous les regards sur moi et toute les conversations se turent.
Je rougis mais continuait d’avancer. Tous le monde me connaissait, sauf les familles des employés. Mais personne n’avait l’habitude de me voir dans cette acoutrements. Sauf les domestiques en poste lors des bals m’avait déjà vu avec mon diadième et des robes surprenantes. Il y avait quelques enfants parmis tous ce beau monde. Prés de Rosalie, j’apperçu ma fille et une autre petit fille, bien plus petite. Je compris rapidement que la mère de cette enfant était Rosalie. Un homme plus grand qu’elle s’approcha, l’embrassa puis se pencha vers le bébé et ma fille. Lianna ne bougeait pas, observant attentivement le nourisson. De l’autre côté, Marcus et Isa étaient avec leurs propre filles. Elles grandissaient tellement vite. Prés de la table réservé à la famille de Véra, Elena Lizéa étaient en grande discussion. Iléna jouait avec son fils et ma mère m’observait, depuis sa place réservée. Quand je croisais son regard, elle me souria, heureuse. Il y avait tellement de monde et pourtant, je me sentais à l’aise. Parce que j’en connaissais la moitié. Véra, elle discutait avec la femme au cheveux rose. La grand-mère maternel de Marcus, si je me souvenais bien. Quand elle tourna la tête vers moi, elle s’excuse auprès de la femme et s’avança. Une petite mèche avait glissé de ma coiffure, qu’elle glissa derrière mon oreille.
-Lianna, ça va ?
-Mieux que tu ne le crois. Elle avait perdu son doudou et je l’ai, encore, retrouvé dans son panier à jouet. Par contre…
-Un problème ?
-Mama !
Lianna hurla dans toute la salle et courrut dans les bras de Véra. Bouche bée, celle-ci fut incapable de réagir. Lianna entoura son cou avec ses petits bras et un baisé baveux dégoulina sur la joue de ma fiancée. Cette fois-ci je ne pu retenir mon rire.
-Est-ce que j’ai bien compris ?
-Oh oui.
-Tu veux bien répéter, mon lapin ?
-T’aime mama. Toi, mama moi !
-Moi aussi je t’aime, mon bébé.
Les yeux de Véra brillait. Un mélange d’amour et de bien être absolue. Comme moi, quelques minutes avant. Mais Lianna n’avait pas fini de nous surprendre. Dés qu’elle se retrouva les pieds à terre elle cria à nouveau avant de s’enfuire dans les jambes de Liva.
-Et mama aime Lia !
Véra s’étrangla et rougit. Elle baissa la tête honteuse avant de reporter sa concentration sur moi.
-C’est une chipie, souffla-t-elle.
-Elle m’a ausi appellé maman, lui confiais-je.
-Vraiment ? C’est tellement…je vous aime tellement toutes les deux, termina-t-elle.
-Cette fête commence à peine et elle est déjà réussi.
-Je suis d’accord. On ouvre le bal, mon ange ? Me chuchota m’a bien aimé.
-Toute les deux ? On a jamais danser ensemble.
-Je suis l’Impératrice, tu es l’organisation. Je te dois ma première danse. Et ta soeur s’impatiente de chanter.
-Bon d’accord. Notre danse spéciale ? Cette que je t’ai apprise ?
-C’est celle que j’allais te proposer. Ta soeur et les musiciens sont déjà au courent.
Elle fit un signe de tête à ma soeur qui monta sur la petite scène, rejoindre les musciens. Véra glissa sa main dans la mienne et on pris possession de la piste de danse.
-J’ai rencontrer Camilla et le Professeur Lane, me chuchota-t-elle.
-Ils sont là ? Ils sont vraiment venu ?
-Je te l’avais dit.
Elle m’adressa un clein d’oeil avant de regardait tous les invités.
-Bienvenue à tous en ce premier bal de fin d’année. Comme vous le savez tous, ou presque Élia Aubelin est ma représentante. Et une incroyable danseuse. C’est pourquoi je souhaites effectuer avec elle ma première danse. Une danse chorégraphié par Élia et adapté à mon niveau…débutant. Élia est aussi l’organisatrice de tout ce que nous allons vivre ce soir. Et je suis très fière de toi, mon ange. Iléna, tu peux commencer.
Je fermais les yeux et respirais. Véra en fit de même, comme je le lui avait appris. Quand la musique commença, les notes résonnèrent dans la pièce, suivit par la voix de ma soeur. Les yeux dans les yeux, mains dans la mains, on commença à danser. En parfaite symbiose. Elle avait progréssée. Elle avait du s‘entrainer sans moi. SOn regard était braqué sur moi mais je percevait une pointe de réflexion. Ce que j’avais perdu en grandissant, habitué par l’improvision. C’était une danse calme et lente. Le but n’étais pas de faire des mouvements incroyable mais surtout de les faire jolie. Véra était gracieuse, son titre d’Impératrice l’aidait. Sa danse devait justement mettre en valeur ce que son titre cachait.
A la fin de la musique, on nous applaudit et Véra rougit. Ma soeur s’approcha alors et Véra lui donna ma main. Enfin, ma soeur posa un micro dans ma main. Véra m’embrassa le front avant de s’éloigner. Iléna tourna la tête vers les musiciens qui jouèrent une musique que je connaissait trop bien. L’une de nos chansons en Carandien. Celle qu’elle avait écrite spécialement pour moi, pour me remonter le morale dans mes moment les plus bas. Elle voulait me faire chanter devant tous ce monde. Mais je n’avais pas le temps de tergiversé, la musique avait déjà commencé. Les premières paroles résonnèrent, ma soeur chantait. Je la rejoignis quand ce fut mon tour. A côté d’elle, mon chant n’étais pas à la hauteur. Mais avec elle, ma voix en était sublimé.
-Il parait que l’un des professeurs de l’Opréa-théatre est là pour toi. Je compte bien tout faire pour lui montrer tout ton talent, p’tit moineau, me chuchota-t-elle à la fin. Tu mérites d’y avoir ta place.
Je pris ma soeur dans mes bras, bien trop heureuse. Véra avait du lui dire et elle allait m’aider à l’impressioner. Elle allait m’aider à lui prouver qu’il aurait tout à y gagner en m’engagant.
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