Chapitre 25
Dans la soirée, Camilla me rejoignis accompagnée d’un homme d’une cinquantaine d’année. Elle me présenta l’homme comme étant le Professeur Lane. Mon coeur s’accéléra immédiatement.
-Bonsoir, Mademoiselle Aubelin. Etes-vous vraiment la chorégraphe de votre danse avec l’Impératrice ?
-Oui, Monsieur, répondis-je intimidé.
-J’ai bien aimé. Même si, je suppose qu’il n’y avait pas tout votre potentiel dans cette danse.
-En effet. Je l’ai adapté à l’Impératrice, qui danse pour la première fois.
-Mes félicitations. J’espère en voir bien plus.
-Vous ne serez pas déçu, Monsieur.
-Vous saviez que j’allais venir. Je suppose que vous avez prévu quelque chose ?
-Oui et non. J’ai bien prévu une danse, que j’ai chorégraphié, à mon niveau. Mais elle est surtout pour l’Impératrice. Je l’ai simplement un peu plus travailler pour vous.
-Hâte de voir ça. Vous chanter aussi, c’est ça ?
-En de rare occasion, oui. Ma soeur est la principale chanteuse de la famille.
-Bien. C’est aussi elle qui vous a appris à danser, c’est ça ? C’est ce que m’a dit Camilla.
-En effet.
-Parfait. Je vous laisse tranquille pendant la soirée. Je reviendrais vous voir plus tard, après m’être fait un avis avec tout ce que j’aurais pu voir. Surtout, amusez-vous.
-Merci, Monsieur.
Quelques temps plus tard, après avoir danser avec ma fille, j’apperçu ma mère discuter avec celle de Véra. La mienne avait les bras croisé sur sa poitrine, ce n’étais pas mauvais signe. Laissant Lianna danser seule, je m’approchais des deux femmes. Quand Elise remarqua ma présence, elle s’arrêta aussitôt de parler et s’éloigna, non sans tenter de me bousculer d’un coup d’épaule au passage.
-Qu’est-ce qu’il se passe avec la mère de Véra, ma grande ? me questionna ma mère alors que je la regardais s’éloigner.
-Elle ne m’aime pas. Pourquoi, j’en ai aucune idée. Enfin si, elle veut protéger Véra mais je ne suis pas celle qu’elle pense que je suis.
-C’est à dire ?
-L’ex de Véra. Athénaïs. Elle la fait souffrir. Elle a simuler son amour pour Véra parce qu’elle était attirée par sa fortune et son pouvoir.
-Le contraire de toi.
-Sauf qu’elle ne veux pas le comprendre. Et elle est catégorique, elle refuse que je me marie avec sa fille.
-Ma grande, soupira-t-elle. Fait attention, c’est compliquer de rivaliser avec une, mère, surtout si elle penses agir pour le bien de Véra.
-Elle n’a jamais agit pour son bien. Elle la forcé à monter sur le thône alors qu’elle n’en voulait pas. Sa famille était brisée avant que j’arrive maman.
-Fait attention quand même.
-Mort subite ! entendis-je hurler dans la salle.
Mon groupe avait envie de manger le parquet. Ils s’était tous regrouper au centre de la piste de danse, autour de ma soeur. Quand elle leur fit un signe de tête positif, tous se mire à sauter.
-Élia ! Élia !Élia !
-Va danser, mon bébé, ajouta ma mère.
-Je. Ne. Suis. Pas. Un. Bébé !
-Je t’aime, mon bébé.
Je levais les yeux au ciel et rejoignis mon groupe. Du coin de l’oeil, je reconnu Camilla et l’invita à se joindre à nous. C’était une danseuse douée. Elle saurait rivalisé avec nombre d’entre nous.
-Alors ce sont eux, les membres de ton groupe ? me questionna-t-elle.
-Hé oui. Pour te prévenir, ma soeur, la chef est invaincue. Mais je suis toujours la deuxième.
-Je suis partante.
-Musique ! s’écria ma soeur.
Tous ceux qui voulais danser, enfants comme adulte nous rejoignirent. Je m’éloignais de ma soeur et Lianna me rejoignis. Dés que les premières notes de musique résonnèrent, plus d’une quarantaire de personnes se mirent à danser au même moment. C’était la plus grande mort subite de toute les temps. Dés la fin de la première, les plus petit enfants, comme Lianna quittèrent la piste essouflé. Au bout de la troisième, il ne resta plus que des adolescents ou des adultes. A la quatrième, seul les habitué étaient encore sur la piste. Tout mon groupe et Camilla. Au début de la sixième, seul trois monstres de la danse dominait le parquet, Iléna, Camilla et moi. A la septième, Camilla abandonna. Comme à chaque fois, il ne restait plus que ma soeur et moi. Nous avions tenu sept musiques, notre record mutuel. La vrai bataille commençais entre la chef et son second. On se rapprocha toute les deux du centre de la pièce. La dernière fois, j’avais perdu à cause de Lianna. Cette fois-ci, je ne perdrait pas. Je devais mériter ma place à l’Opéra-théatre. Au début de la huitième, c’est une musique en Carandien qu’on entendit. L’une de nous deux allait tomber sur celle-ci, nous le savions. Je fermais alors les yeux, me concentrant sur moi-même. Sur la musique qui raisonnais dans mes oreilles, sur mon coeur qui battait en rythme, mes pieds qui glissait sur le parquet parfaitement ciré. Une brise fraiche balaya mes cheveux, l’un des balcons devait être ouverts. J’étais en parfaite symbiose avec moi-même. Plus que je ne l’avais jamais été. Dans ma bulle, je ne faisait plus attention à ma soeur, il n’y avait plus que moi qui comptait. C’était la première fois que je parvenais ainsi à me détacher d’elle. Tel était ma chance de gagner, ignorer sa présence.
-J’abandonne !
J’entendis ma soeur s’arrêter. D’une voix lointaine. J’étais bien trop concentrer. Je continuais de danser comme si plus rien ne comptait, comme si j’étais seule au monde. Seule dans un immense champs de blé, dansant entre les épis en cours de formation, mes pieds s’enfonçant dans la terre, mes bras frollant les feuilles, mes cheveux volant au vent. Quand la musique s’arrêta, je me laissais tombé par terre, dos contre le sol. A bout de souffle, je regardais le magnifique plafond de verre qui laissait paraitre les étoiles. L’instant d’aprés, une dizaine de bras me soulèrent, m’approchant du ce ciel magnifique et scandant mon nom. J’avais réussi. J’avais enfin battu ma soeur, après dix-sept ans d’entrainement intensif. J’étais aux anges. Des larmes de bonheur, coulèrent en douceur sur mes joues. Quand les membres de mon groupe me posèrent enfin, ma soeur me pris dans ses bras.
-Élia, bon sang, c’était…je suis tellement fière de toi, p’tit moineau.
-J’ai réussi ? J’ai vraiment réussi ?
-Oh que oui, tu étais incroyable. Je doit m’avouer vaincu. Il es temps pour moi de ne plus être ton professeur.
-Je propose même qu’Élia devienne notre cheffe, ajoute l’un de mes camarades de danse.
-C’est une bonne idée, sourit ma soeur.
-Je doit malheureusement refusé.
-C’est vrai, l’Opéra te tends les bras. Tu te sens prête pour lancer le missile ?
-Plus que jamais.
-C’est partie pour le missile ! En position.
Cette fois-ci, nous savions que toute la famille de Véra comprennait. Mais nous savions aussi que le Professeur Lane avait toujours le regard braqué sur moi. Plus que jamais, nous devions être irréprochable, en parfaitr coordination. Ce qui réussi haut la main. Dés la fin, le Professeur Lane s’approcha. Iléna voulu s’éloigna mais il la retint.
-Mademoiselle Iléna Aubelin c’est ça ?
-Oui, Monsieur.
-Si vous le vouliez, vous pourriez vous aussi avoir une place à l’Opéra-théatre.
-Vraiment ?
-Mais je pense que ce n’est pas là bas que vous devez eller. Prennez cette carte. Il s’agit de l’un des meilleurs producteurs de musique. Je travail beaucoup avec lui. Dites-lui que vous venez de ma part et je suis certain qu’il saura faire de vous une grande chanteuse.
-Whoaw, je ne sais comment vous remercier.
-En allant le voir le plus vite possible. Je le préviendrais de votre arrivée.
-Merci, infiniement.
-Quand à toi, Élia…tu commences dans deux jours, à huit heures. Tu m’as impressioné et j’attends beaucoup de toi. Ne me déçoit pas.
-Merci Monsieur. Je vous promet d’être à la hauteur.
-Je vais vous laisser profiter du reste de la soirée.
-Mais vous n’avez pas vu le meilleur.
-J’en ai suffisament vu pour légitimé ta place auprès de mes danseurs. Fait-moi confiance, Élia, je vais faire de toi la danseuse étoile la plus connu de l’Empire.
Nous laissant sans voix, ma soeur et moi, et quitta le palais avec Camilla. Quand on repris nos esprits, ma soeur sauta dans mes bras. Nous pleurions toute les deux, des larmes de joies. Enfin, nous avions toute les deux étaient reconnu à notre juste valeur. Enfin nous allions pouvoir faire ce qui était le plus cher à nos yeux. Chanter et danser.
Dans mon dos, j’entendis le claquement caractéristique de ma fiancée. Tous le monde nous observais mais ça m’était égale. Après avoir doucement éloigner Iléna, je retrouvais les bras de Véra. Elle bloqua mes épaules dans ses bras et je posais ma tête contre sa poitrine.
-Je te l’avais dit, me chuchota-t-elle. Tu es la meilleure.
-Merci, mon amour. Merci d’avoir cru en moi. De m’avoir laisser ma chance.
-Je ne pouvais pas laisser une fleure comme toi ce fâner. Je t’ai simplement insufler suffisament de courage pour réaliser tes rêves.
-Prochaine étape, notre mariage ?
-Prochaine étape, notre mariage.
Ses lèvres se déposèrent sur mon front. J’étais tellement bien dans ses bras que pour ren au monde je ne voulais les quitter.
-Et si on commencer l’ouverture des cadeaux ?
Une musique démara. Ni trop forte, ni trop basse. Véra m’attira à une table à l’écart de la pièce. Je m’assis et elle récupéra plusieurs cadeaux. Elle appella Lianna qui s’installa sur mes genoux puis tira un paravent pour que personne ne nous voit.
-Tu veux commencer par me donner les miens ou par ouvrir les tiens.
-En fait, j’ai deux cadeaux. Dont un que tu ne pourra pas déballer.
-Interressant.
Je le tendis une petite boite qu’elle pris délicatement dans ses mains. Avec précaution, elle retira le paquet cadeau pour découvrir un boite à bijoux.
-Ne me dit pas que tu va toi aussi me faire une demande en mariage, paniqua-t-elle.
-Non. Sauf si c’est ce que tu veux.
-Un jour, peut-être.
Elle ouvrit la boite pour découvrir trois bracelets en argent. Sur les trois, nos noms ainsi que la date d’adoption de Lianna y était gravé. Ses yeux pétillaient d’amour. C’était bien mieux qu’une demande en mariage. C’était la reconnaissance officielle de notre famille avec Lianna, en attendant que Véra l’adopte à son tour après notre union.
-C’est magnifique, mon ange. Tu ne pouvais pas plus me faire plaisir.
-Même Lianna nous a appellé maman. Si c’est pas le meilleur des cadeaux.
-Je suis bien d’accord. Je vous aime tellement toute les deux.
-Je t’aime aussi.
-T’aime mama ! ajouta Lianna en sautillant sur mes genoux.
J’accrochais alors le bracelet de Véra autout de son poignet avant d’en faire de même avec Lianna, qui le regarda attentivement. Véra accrocha le mien, juste au dessus du bracelet de Lapis-Lazulie. Sur la table un gros cadeaux était destiné à Lianna. Je le posais par terre et la laisser déchirer le paquet cadeau.
-Est-quoi ? m’interrogea-t-elle en voyant des carrés de couleurs.
-Ce sont des tapis de jeux. Je comptes les installer dans ta chambre pour que tu puisse danser quand tu veux.
-Ouais ! Danser moi !
-Quel coïncidence, enchaina Véra. Ouvre donc celui-là.
Cette fois-ci, c’était une petite chaîne hi-fi, pour enfant. Lianna aurait désormais la sienne, qu’elle pourrait utiliser à sa guise. Celle-ci serait installé dans sa chambre, pour accompagner les tapis.
-Bon, rigola ma fiancée. Je crois qu’on a une futur danseuse dans la famille. Telle mère, telle fille.
-J’en suis comblée.
Véra attrapa un autre cadeaux, qu’elle posa devant moi. Lianna se réinstalla sur mes genoux en pensant que c’était encore pour elle. D’un signe de tête, Véra m’autoriser à l’ouvrir. J’y découvrit un magnifique ordinater portable dernier cris. Dans les ton bleu clair réfléchissant.
-Il est incroyable.
-Et je me suis fait conseillé par une informaticienne hors pair. Une amie de ma grand-mère. Elle t’as tout configurer. Ton logiciel d’enregistrement vidéo, audio, de montage. Tu n’a qu’à mettre le mot de passe que tu souhaites.
-Je peux mettre un mot de passe ?
-Tu crois vraiment que je vais autoriser que tes danses soit à porter de tous ? Tu peux choisir ce que tu veux et tu n’a pas à me le dire. C’est ton ordinateur, mon amour.
-Merci.
Le cadeau suivant était bien plus petit. C’était un set de papeterie. Le meilleur papier de tout l’Empire, où mon nom était déjà apposé au haut. Mais aussi un sceau que je ne reconnaissait pas.
-Comme tu le sais, la famille impériale dispose de son propre sceau. Celui-ci est apposé sur tout documents pour le rendre officiel. J’ai décidé de te faire créer ton propre sceau. Une danseuse entourée de notes de musique. J’ai déjà prévenue toute les grande infrastructure de son autenthicité. Et il est suffisament sophistiqué pour être incopiable.
-A quoi est-ce que ça va bien pouvoir me servir ?
-C’est toi qui voit. Envoyer des lettres, signer tous les papiers concernant nos futurs enfants. L’apposition de ton sceau équivaudra au miens concernant les futurs Prince et Princesse de l’Empire. Je m’en suis assurée.
-Même auprès du Conseil ?
-J’ai du truquer le jeu avec eux mais oui. Pour le moment, ils reconnaissent ton sceau car tu es ma dame de chambre. Donc s’il est apposé sur un document quelconque, celui-ci à autant de valeur que si le sceau impérial y était à la place.
-Merci. Je n’aurais jamais pu penser à ça.
-Normal. Ton dernier cadeau est trop imposant pour être transporter. Il t’es offert, conjointement par ma grand-mère, ma tante, Marcus, Isa et une grande partie de ma famille. Ma seule participation, c’est de leur avoir parler de toi. Mais il n’est pas encore prêt. Il manque ton ordinateur, si tu acceptes de le confier à Liva.
-Bien sur.
Elle se leva, fit le tour de la table et m’embrassa, tandis que Lianna se débattait sur mes genoux. Après avoir embrassé notre fille à son tour, qui se calma alors, elle retira le paravent et interpella Liva. Elle lui donna mon ordinateur. Elle savait quoi faire. C’est ensuite ma mère et ma soeur qui nous rejoignirent. Véra referma le paravent, pour mon plus grand plaisir.
Ma mère m’offrit alors une jolie robe de danse blanche. Parfaite pour les entrainements que j’allais désormais suivre au conservatoire. Iléna, elle, m’avait offert une toute nouvelle clé USB. Depuis qu’elle était rentrée à Edel, le studio d’enregistrement de la ville voisine lui avait de nouveau ouvert ses portes. J’avais dans les mains toute ses nouvelles chansons.
-Votre père serait très fière de vous, mes chéries. Je suis très fière de vous. Même si ça veut dire que toi aussi, tu va bientôt partir de la maison, termina ma mère en regardant ma soeur.
-Je n’aurais cas faire construire ma maison à côté de la tienne, rigola cette dernière.
-Léna, celui-là c’est pour toi.
Une grosse boite était posé contre le mur. Depuis que je travaillais auprès de Véra, mon compte en banque n’avais cesser de se remplir comparer au peu de dépenses que j’avais. Pour la première fois, j’avais décidée de faire des cadeaux à la hauteur de celle que j’étais devenue. Ma soeur ouvrit alors une guitare toute neuve ou j’avais fait graver son nom.
-Élia ! Mais c’est…
-Tu va en avoir besoin, Léna. Surtout avec ce producteur de musique.
-Merci p’tit moineau. Merci infiniment.
-Maman, ton cadeau n’est pas ici.
-Et il est où ?
-A la maison
Je sortie mon téléphone et lui montrait la photo de sa toute nouvelle cuisine. Toute équipée et super fonctionnelle. Je lui montrait ensuite son nouveau salon, des canapés neuf et légèrement plus grand. Mais surtout, la grande télé écran plat, dernière génération. La première télé de ma mère.
-Élia ! Mais comment ? Tu ne t’es pas endêter au moins ?
-Mais non. C’est pas ma faute si Véra me paie trop. Et en plus, elle veut encore m’augmenter.
-Si c’est pour que tu utilise ton argent de cette façon, je vais t’augmenter deux fois plus, mon amour, sur-enchérie ma fiancée.
-Merci Élia.
-Au moins maintenant, tu pourras nous regarder à la télé, confortablement assise, le jour où on y passera.
-Je ne louperais ça pour rien au monde, ma chérie.
Quand tous les cadeaux furent ouvert, j’abandonnais tous le monde et me dépêchais d’aller mettre la robe de danse que j’avais récupérer le matin. Je redescendis ensuite dans la salle de bal où encore une fois, le silence emplie la salle. Cette fois-ci, je les savais stupéfait par ma tenue. La piste se libéra et Lizéa s’approcha.
-Tu es magnifique, dit-elle en replaçant quelques mèches de cheveux.
-Merci.
-Je recupère ton diadème et tes chaussures, c’est ça ?
-Et tu emmènes Véra à la fin de la musique, oui.
-C’est noté.
Elle glissa autour de mon oreille le micro et attacha le boitier au bas de ma tenue.
-Je l’ai testé tous à l’heure, il fonctionne. La régie est gérée par ceux qui gèrent celle de mes défilés, comme depuis le début de la soirée. Musique, lumières, son, tout sera parfait. Et même la vidéo final.
-Merci beaucoup, Liz. Je n’aurais rien pu faire sans toi.
-Tu le mérite et ma nièce aussi. Fait toi plaisir avant tout.
Elle déposa un délicat baisé sur mon front pour m’encourager mais surtout pour faire comprendre à sa sœur qu’elle me soutenait, et me laissa seule. Je fis un signe de tête à l’orchestre, la lumière s’éteignit et les projecteurs s’allumèrent sur moi.
Quand le musique démarra, je commençais par chanter, tout en regardant Véra dans les yeux. J’accompagnais ensuite ma voix par ma danse. Cette chanson, que j’avais spécialement composé pour l’occasion avec l’aide de l’orchestre de ce soir. J’avais rarement chanté en même temps de danser et avait dû beaucoup m’entraîner mais aussi améliorer mon cardio. La danse, j’en était l’unique chorégraphie, avec les conseils de la sœur d’un des musiciens. Devant toute cette grande famille, c’était un véritable spectacle de sons et lumières qui leur était offert. Étant la seule sous le feu des projecteurs, je ne les voyais pas. Je n’avais pas les réactions en direct de Véra. J’étais seule, dans ma bulle. Mon coeur battait au même rythme que la batterie, mes pas étaient léger, fluide et rapide. Tout était parfait. Je savais que mes capacités vocales n’étaient pas exceptionnel, contrairement à ma sœur mais ma danse compensait. Tout ce qui m’importais en ce moment, c’était de réussir ce cadeau. Mes trois semaines d’entraînement portaient leurs fruits.
Le spectacle se termina sous les applaudissements. C’était la première fois que j’étais aussi vivement applaudit et Véra n’en était pas à l’initiative. Ce soir, tous le monde me connaissait. Tous savait ma passion pour la danse. Tous savait que j’allais entrer au Conservatoire de Glenharm. Véra s’avança dans la lumière des projecteurs, les larmes aux yeux et avec un magnifique sourire. Voir enfin sa réaction, que mon cadeau avait eu l’effet escompté, me fit pleurer à mon tour.
-Élia je...je ne sais pas quoi dire, chuchota-t-elle en glissant ses doigts sur ma joue.
La scène était très explicite. On entendis des sifflement dans la salle, certes discret mais Véra rougis et baissa les yeux.
-Leve le bras et ils éteigneront le projecteur pour trente secondes.
Ce qu’elle fit aussitôt. Quand on fus tous dans le noir, elle se précipita pour m’embrasser. Ses doigts s’emmélèrent dans mes cheveux, ses lèvres délicatent glissaient entre les miennes, pour mon plus grand plaisir. Elle s’éloigna ensuite et la lumière principal se ralluma.
Annotations