La vérité
— Prête ?
— J’ai peur quand même des types de questions…
— Il ne faut pas, après tu pourras me dire si la question te gênes et donc ne pas y répondre.
Je mordille mon index droit pensive, angoissée et persuadée que je ne rêve pas. Je me suis réveiller dans cette salle avec mon bourreau. Non, il me manipule…il m’entend ? Si, oui, je l’emmerde.
— Tu emmerdes qui ?
— Je ne fais que rêver ! Je me rappelle que vous êtes fou !
— Bon, on est là, tu te souviens de moi alors ?
Devant moi, plus d’Adrian mais lui. Suza est figé et je me lève pour tester mon corps. Tout me brûle à nouveau, il rit et je ne cherche plus comment cela se produit mais plus…
— Tu ne peux fuir. Tu ne peux me fuir, tu es moi pour accomplir ton rôle, tel attendu par tout les chefs depuis des siècles. Je te connais, tu résistes hors ça te fais mal, regarde-toi. Tu t’agites en colère. Tu veux revenir ?
— Oui ! Vous m’avez arracher à mes proches ! J’étais soignée et vous me droguer ! Me donnez des scènes qui ne sont là que pour me tester ! Tester mes limites ! Je ne tuerais personne !
— Tuer quelques vermines dépend largement du contexte de l’époque. Je veux dire par là, que tu devras pas forcément éliminer des grands noms, cela est évidemment impossible. Non, non. Tu choisira qui éliminer par eux.
Il me montre une affiche avec des gens que je connais. Ma famille mais aussi des gens éloignés.
— Jamais !! Même la secte n’a jamais réaliser ce genre d’horreur !!
— Une secte, une religion ou une organisation criminelle, appel ça comme tu désires. Tu vois, ce petit jeu de Zok qui te laisse en liberté avec un Dieu quelconque puis une sorcière jusqu’à un centre d’organes, m’amuse beaucoup. Tu luttes et tente d’obtenir ta liberté. Tu te demandes pas comment tu es revenu en vie ? Après être sous oxygène et dont les médecins estimaient que tu n’avais peu de chance de survie puis finalement un peu ?
— Tellement de questions que je me perds ! Mais si vous y tenez, allez-y !
Il repose l’affiche et sort un autre cigare. J’hésite à le frapper mais je n’ai pas la force. Tout juste si je tiens debout :
— Je suis Ambrosio Gonzalez, descendant du frère de la tante de Maria. Une longe histoire de pouvoir, de transmissions pour arriver à ce que je reprenne le flambeau, flingue des possibles traites et garder du lien avec ta famille. Toujours attendu la messie mais je joue là l’honnête. Tu es celle que j’attends pour continuer mes plans.
— Hein ?!
— Tu es venu par mes trois huitres peu cultivé. Tu vois, ta grand-mère était déjà vieille et mal à point mais si facile à lui faire comprendre qu’il fallait t’embrouiller. Depuis ta naissance, elle m’a donner quelques infos. Ta sœur n’a pas de don, trop terre à terre. Toi, tu es instable, impitoyable, manipulatrice mais aussi naïve, sensible et malade. Je suis un très bon chirurgien cardiaque, petit génie qui avant l’heure, a déjà réussi des implantations cardiaques d’un nouveau genre. L’artificiel. Presque aucun médocs.
— Merci mais….
— Ton estomac à rapidement été réparer, certes réduit. Je t’ai sauvé la vie. Alors, oui, tu penses que c’est de ma faute, la terrible soirée. Il en ai rien. Je t’avais laissé en paix pour t’occuper de ton fils, tu as perdu toute seule le pied. Et si j’ai su tout ça, c’est ce rare don qu’on a encore toi et moi. Derniers survivants d’un héritage lointain.
— Je ne deviendrais jamais une meurtrière ! Plutôt crever !
— L’esprit est dur à percer alors on va revenir sur terre.
Je m’évanouie et ses claques mettent du temps à m’atteindre. Sa fumée me fais suffoquer et il sourit :
— Toujours dans les vapes ?
— Lâchez-moi…
— Bon, trop attaché aux tiens. Je peux comprendre. Alors, tu vas rester là autant que je le désire et établir une liste de personnes que tu désires voir mort.
— Vous avez utilisé ce lien de famille lointain, utilisé ma grand-mère pour vos activités criminelles ! Moi qui pensais que celui que je priai, était bon…
— Tu parles des textes ? Ecrit par mon ancêtre. Il n’existe aucun autre archives des temps anciens.
— Pourquoi vous me tuez pas ?
— Je ne salis jamais les mains. Ni mes chèvres le feront. Tu es vie, certes de l’autre coté de chez toi.
— Vous n’aurez jamais de noms !
— Si et une fois une petite liste, je t’apprendrais à devenir comme moi.
— Jamais !
— Tu voulais être Zok, non ?
— ….
— Tu voulais être ce Dieu des morts et des voyantes n’est-ce pas ?!
— Oui…
— Tu t’es planté la lame de ta condamnation ! Tu as choisi ta prison et pour en sortir, on continue de me faire confiance !
— Oui….
— Bien, merci. Zok sera là pour te guider vers la bonne sortie. Une parfaite soldat ! Je t’ai ramenée à la vie, donner un cœur plus solide et promis, la lumière sera un jour à toi.
— Oui…
— J’ai bien aimé ce petit jeu d’un an de…
— Un an ? C’est donc vrai ?
— Oui, un an que tu vis dans ta tête ! Maintenant, on revient ici. Nourri, logé et on va bien discuter.
Il me tapote légèrement la joue gauche et s’en va en fermant à la clé. Je me lève difficilement et vomis dans la poubelle proche de la porte. Me massant le crâne en larme, en hurlant jusqu’à l’entendre de nouveau mais dans le haut-parleur :
— Tu es dans le réel ma fille. Tu es la vrai femme attendu. Je te laisse tes pensées en paix promis. N’oublie, prend une douche derrière le mur. Ça te fera du bien.
Hagarde, je file me doucher mais il n’y a que de l’eau froide. Après quelques minutes, je trouve finalement un peu d’eau chaude. Je me demande combien de médocs il a du me donner pour que je me rappelle de rien jusqu’à aujourd’hui…Même faire mes besoins est un mystère.
Les trois frères m’ont parlé de la nouvelle religion grâce à ma grand-mère, oui mais je l’ai ai peu revus. Mais lui ? En prison, je suis quelque part, en prison…Si mon corps est ici alors là-bas, enfin….
— Mange et avale tes antidépresseurs, ça te fera du bien.
Il revient en posant le plateau sur le bureau froid et je m’assois sans avoir faim.
— Si je suis ici, mes proches vont me chercher non ?
— Hum, non. Une sosie a pris tarif pour toi. Au fait ?
— Oui ?
— Si tu prends pas tes pilules, tes proches eux vont prendre tarif aussi.
— Non ! Laissez-les tranquille !
— Alors prend soin de toi, tu t’engages dans ta liberté. Fait tout ce que je te demande pendant la durée que j’exige et le moment voulu, on ira t’accompagner pour assassiner. Compris ?
— Oui.
— Oui Zok.
— Oui Zok. Vous êtes donc un terroriste ?
— Non, je rends service. Tueur à gage si tu préfères.
— Et comment j’ai pu imaginer tout ce que…
— Le surnaturel n’a jamais besoin de s’expliquer. Je reviens dans une heure avec de quoi lire et t’amuser.
Il repart fier de lui et je pleure à nouveau. Puis, je me dis, comme il hantera plus mes pensées, je dois essayer par mes propres moyens mental, de contacter mes proches. Pour le moment, je mange avec finalement un peu de joie, un plat plutôt bon. Pour mes gélules, j’ai peur, me pensant surveiller, effectivement la caméra donne heureusement que jusqu’à lit, je les prends. Ce type est bien capable de faire du mal à mes proches.
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