Une vie bien manipulée
— Tu as aimé mon grand ?
— Oui ! Comme toute l’école.
— Je l’ai bien senti. Bon, je vais aider les autres à ranger, tu veux bien nous prêter mains fortes ?
— Avec plaisir.
Elle s’hydrate encore un peu et je ne cesse de l’admirer. Mon père retombe amoureux, plus passionner aussi. Les chansons fût choisit pour être adapter tout public, entre reprises et originaux. A trente ans, elle danse comme une déesse, dire qu’elle s’est peu entrainée, rajoute ce côté extraordinaire.
Après la fin de journée, mamie nous invite à la maison et je me décide de commencer les recherches de la cache de ma mère. Tout le monde se moque gentiment et ma mère se propose de m’accompagner.
— Enfin, si tu veux de moi, hein ! Je te l’ai donné mais au fond, j’aimerais savoir ce que j’y ai mis.
— Tu l’as sans doute fait vers tes sept ans.
— Pourquoi ?
— M’enfin maman, le dessin sur la carte est d’une simplicité ! Regarde, là, c’est le saule pleureur, là-bas, le garage et ta croix est au centre. Tu sais, une carte au trésor, contient à mon sens, des énigmes, des indices.
— Ouai, bon, j’ai la pelle, alors allons creuser, au lieu de te moquer de ta vieille mère !
Elle rit et je souris avant de la suivre dans l’autre cour. Une fois un endroit désigné, on commence le travail pour enfin trouvé la petite boite après trois troues assez profond. Elle est émue et je lui tends. Elle le prend tremblante :
— Merci mon grand mais pourquoi ?
— C’est à toi, je te laisse redécouvrir ce qu’il y a dedans. A ton avis, tu penses que c’est quoi ?
— Aucune idée, je me demande pourquoi je t’ai offert cette chasse aux trésors, peut-être des objets qui sont en lien avec Eva…Tu peux rentrer du coup ?
— Ok, je te laisse seule alors.
— Merci, ce n’est pas parce que c’est…
— Je te comprends pas, après tout c’est ton secret. A toi, de savoir si tu veux le partager. Dans les cas, j’ai aimé ce moment avec toi.
— Moi aussi mon grand, mon aussi.
Je lui donne un baiser sur sa joue droite et je récupère la pelle pour rentrer. Juste avant de rentrer, je la vois s’assoir sur la table de pique-nique sous le saule pleurer, encore tremblante.
….
Revoir la boite, me rappelle que je l’ai mise en terre, plus vers mes dix ans. Mais, j’ai autant hâte que peur. Je me sèche mes joues et enfin je l’ouvre. Une surprise de taille m’attend car je n’ai aucune souvenir d’avoir déposé une fiole de sang et un petit mot. D’autant que ce n’est pas mon écriture, est-ce d’Ambrosio ? « Tu as perdu, j’ai gagné. Souviens-toi que tu es la relève. Fin des milles tests. »
Pensive, je décide d’y voir plus clair après le dîner. Je laisse la boite sur la table basse en gardant le mot dans ma poche de veste. C’est avant de repartir, que je ressors seule en sortant une cigarette. Personne ne sait que je fume depuis la fin du procès à raison de maximum trois par semaine pendant quelques minutes. Je sais que je n’en ai pas terminer avec lui. La preuve avec ce papier que je froisse pour le jeter le plus loin possible.
Mon cheval m’attire par son bruit, il a un moyen champs pour lui. En allant le caresser, ses yeux m’hypnotise et tout me revient plus limpide.
«
— On va où mamie ?
— Rencontrer une membre de notre famille.
— C’est qui ?
— Ambrosio Gonzales. Il descend du frère de ma tante.
— Mes parents le connaissent ?
— Non.
— Pourquoi ?
— Ils sont de simple rationnel. Ils ne savent pas que tu as un don assez unique. Comme moi et ma sœur mais qui arrivent aussi mais plus rarement aux hommes. Depuis tes huit ans, c’est notre secret. Tu comprends ?
— Je ne dirais rien.
— Merci ma fille. Tu vas voir, il est très sympa et plein de bons conseils ».
«
— Tu as quel âge Marta ?
— Dix ans Monsieur.
— Un bel âge.
— C’est quoi ici ?
— Tu le verras quand tu seras plus grande. Je t’expliquerais tout le moment voulu.
— Ok… »
«
— C’est finit pour moi Marta. Tu as enfin retrouvé ta mémoire.
— Pourquoi je me souviens de rien ?
— L’hypnose, la manipulation, les test. Tu es déjà venu me voir et même les frères qui t’ont fait dû mal, sont venu de ma part pour te droguer. Puis, je l’ai à nouveau manipuler pour qu’ils oublient. Et le moment venu, quelques jours avant ta sortie probable, je leur ai permis de se souvenir.
— Je n’étais qu’un sujet d’expérience…
— Malheureusement oui. Tu sais, la fiole, c’est ton sang et j’ai prédis pas mal de choses surtout ton cœur. Ton sang m’a permis de développer ce cœur artificiel. Puis, je me suis amuser. Mon père comme mon grand-père n’étaient pas des gens comme moi. Moi, il me fallait du défi. Je n’avais pas vraiment de but précis autre que de tenter de créer un monstre capable de donner un nouveau souffle à Zok. Une chose qui me résiste pour me motiver à lutter. Ta grand-mère comme je te l’ai déjà informé, m’a donner beaucoup d’informations et Eva aussi.
— Non ! Eva ne t’as jamais vu !
— Ho si. Quand ta grand-mère m’a dit que ton amie était morte, je n’y ai pas cru. Je l’ai surveiller en soin puis j’ai marchandé avec sa famille. Je l’ai enfermé pendant ses trois ans pour lui apprendre avec ta grand-mère, tout ce qu’elle a su faire. Si j’ai su pas mal de ta vie, c’est aussi grâce à elle. Elle est venu à toi, comme à vos treize ans. Et puis, sache aussi, que c’est moi qui est permis à ta grand-mère de simuler sa mort, marchandant aussi avec sa sœur. Je payais le silence de cette dernière par la peur. Seule tes proches ont été épargnés.
— Je ne monterais aucune secte ou religion ! Je désires oublier tout ce que tu m’as fait subir ! A nous tous !
— Même Diégo a été dans mon petit plan quand ta grand-mère t’a capté.
— Casse-toi !
— Tu vas de toute manière trouvé une façon de faire renaitre les cendres du vrai Zok, aider autrui par mon génie. Tu as une belle force de caractère, je sais que tu vas accomplir de belles choses. En hommage à tant de mondes, surtout à ta cher grand-mère que je te rends enfin comme sa sœur, je les ai fais taire un trop long moment. »
J’entends plus rien et je recule troublée avant de revenir dans le salon. Mal à l’aise, ça tourne à nouveau dans le mauvais sens car mes proches me montrent la fiole et le petit mot. Je vais boire un grand verre d’eau à la cuisine qui finit par exploser dans le lavabo pendant que je pleure. Elias court pour me rassurer et ma détresse se dévoile en les menaçant avec un bout de verre près de ma gorge :
— Ecoutez-moi ! Ecoutez-moi, où je vais plus loin !
— Oui, oui, on va t’écouter alors maman…
Roberto l’oblige à reculer pour se coller à lui. Adela est assise avec ma mère avec les deux objets et j’essaye de trouver mes mots.
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