Prêtresse

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Tout reconstruire est le but et l’Etat, m’a accorder un privilège. Celui de créer ma religion en toute légalité et j’ai détruit Ambrosio quand ma fille avait cinq mois. De plus dans le même temps, des papiers furent établis. Il ne vient plus et le vrai Zok est mon bouclier. Cependant, ce côté administratif ainsi que trouver des adeptes, fût un vrai parcours. Personne au bout de sept ans….

Bon, je relativise, ce temps a bien fructifié concernant le lancement deux ans et demi, plus tard, des nouveaux cœurs. Les financements furent finalement plus nombreux et l’argent de nos concerts, sont gardés pour notre famille, le Zokium privé ou encore, les projets d’écoles.

— Maman ?

— Oui ma puce ?

— C’est qui ?

Esperanza touche la statue de bois et d’or de cinquante centimètre de Zok, installée sur l’autel du temple. Il y a des chaises et des bougies pour prier ainsi qu’une grande boite également en bois, pour accueillir les cendres de défunts. L’endroit est fermé par une porte dont la clé est confiée à un garde forestier qui l’ouvre à sept heure et ferme à vingt heure.

Ma fille commence à être initié sans avoir de signes visibles de lien avec le Dieu. De surprise, tout mes proches viennent rendre hommages aux morts et remercie simplement l’hôte de bien s’en occuper. Ma religion ne demande que ça.

— Zok, le Dieu Singe Serpent. Je vais te raconter.

Elle s’installe sur mes genoux et je continue de tout lui expliquer. Fascinée, elle me regarde avant de caresser ma joue droite et de me demander :

— Pourquoi personne ne vient prier alors ?

— Je ne cherche aucunement la publicité, s’il n’y a personne, c’est qu’il y a déjà moultes Dieux dans ce domaine. En fait, j’ai simplement officialiser de manière légal, plus simple, ce qui coulé dans nos sangs et longtemps décousus, pour faire du mal aux autres. Ce lieu sera plus pour nous et plus pour moi aussi, de me prier Maria ma grand-mère qui m’avait tenté de me sauver contre le mauvais Zok.

Elle descend pour poser sa main sur le bâton comme une communion. Je sens soudain, une chaleur alors qu’il devrait faire une fraicheur.

« La renaissance du Phoenix est dans ses gènes Marta. Ta fille porte bien son prénom et tu es bien celle qu’on attendait tous. Espérance suivra ta route, garder les morts, le pont entre nous et vous. Ne soit pas déçus que personne vienne se perdre sans y gagner. Tu as toujours fait le bon choix sans le vouloir. Ici, c’est chez nous. Reprend la clef des lieux et apprend lui ce que j’ai toujours voulu t’enseigner »

« Elle a raison cher Humaine. Les voix de notre monde sont impénétrables. Et les bonnes femmes sont celles de la raison. Enseigne les différences tout en les acceptant. Esperance prendra la suite. Guide là, guide nous, rends nous la grandeur de notre petit cosmos. Ton cœur, ton corps, sera encore plus magnifié, canonisé ici. Et dans le monde entier. «

— Maman ça va ?

Elle revient me donner des claques et je reprends mes esprits. Son petit rire ne semble pas perturber la suite :

— Je crois que…oui, tu, ma puce, tu as entendu Zok ?

— Oui, tu sais, je n’ai pas eu peur. Tu n’as toujours apprise à ne jamais avoir peur, de même la contrôler. Et puis, j’ai juste voulu voir comme toi, si je pouvais l’entendre.

— Et alors ?

— Il m’a dit que, tu seras là pour m’apprendre.

— Tu le veux vraiment ?

— Ok, j’ai un peu peur…mais tu es forte toi.

— Je serais donc ta prêtresse en quelque chose, enfin ta guide. Elias n’a pas eu ce don assez rare pour les garçons. Et ni, bizarrement, ni mamie ni Adela l’ont eu. C’est comme ça. Il ne faut pas avoir peur, je vais t’aider, ça c’est certain. Et puis, surtout, tu pourras toujours refuser d’être médium.

De retour à la maison, Roberto est confiant sur ma mission et sur la réussite de la formation de notre fille. Elias aussi, puis ce dernier nous annonce son propre projet qui n’est plus dans la recherche scientifique mais dans la création de son entreprise dans le domaine…des bateaux de pêches. Lui, qui n’est jamais intéresser…La raison ? Il est amoureux d’une fille qui à son père qui gère une grande boite. Curieux, on le cuisine un peu plus, sa sœur est forcée d’aller se coucher pour son cours de danse classique le samedi matin, avec Adela.

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