XII. Le Sac de la Mosquée de Florence par les Carabiniers-Cyclistes d’Offenbach

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L’hérésie florentine a fait tache d’huile.

Massivement convertie à l’Islam (religion qui autorise dans les mœurs ce que le christianisme réprouve dans le jeu d’échecs), la Toscane tout entière a pris les armes pour défendre sa façon de pratiquer le noble jeu, et accessoirement sa nouvelle croyance.

La présence d’une population ouvertement pro-musulmane, située au beau milieu du système défensif de l’armée italienne a contraint le Général Offenbach à réagir avec violence.

Passant outre les conseils du Cardinal Finzi, qui, du Diocèse de Tunis qu’il était en train de réorganiser, préconisait de négocier avec les rebelles en proposant le retrait de la Bulle controversée, Moltieri s’est lancé à la tête de la Division Offenbach droit sur Florence, mettant la ville à feu et à sang.

La grande Mosquée de Florence a brûlé de fond en comble et tous les florentins convertis à l’Islam furent passés au fil de l’épée. Mais ce succès politique local amena une catastrophe militaire nationale.

Très sensible au sort de ses coreligionnaires, le Sultan a aussitôt ordonné à ses Janissaires d’Albanie de faire voile vers l’Italie à vive allure pour débarquer en Toscane. Il n’hésite pas à désorganiser gravement son dispositif d’assaut dans les Balkans, pour secourir plus vite ses frères croyants italiens.

Le débarquement surprise a pris Moltieri complètement au dépourvu et la Division Offenbach à revers, causant de lourdes pertes dans ses rangs. Refoulé au nord de Florence, Moltieri, grièvement blessé, a eu beaucoup de mal à rassembler le reste de ses troupes, plus à l’aise en mer que sur terre ferme, et mieux aptes à égorger des civils sans armes qu’à combattre les redoutables Janissaires Albanais. Son armée d’élite a fondu et le reliquat fait retraite au Piémont, où le Général a hérité, lors du putsch manqué, des précieuses mines d’argent de Novara.

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