Le serment des Horaces
A son retour des noces carthaginoises, dont Moltieri devait garder toute sa vie un souvenir ému, le Doge Gaudi del Orta accueillit le Général, à sa descente du Bucentaure à Venise, la mine sombre.
Pendant que Moltieri assurait un impressionnant baby-boom dans les rangs des dames d’honneur de la Princesse de Clermont-Roulis, le Cardinal Finzi et le Vizir Ali Pacha avaient consommé la ruine de la toute fraîche Néo-Sérénissime. Le traité de Gabès cessait d’alimenter en sable saharien les verreries de Murano que del Orta tentait de relancer à grands frais.
Rendu furieux par cette manœuvre en coulisses tandis qu’autour de lui les belles de Tunis s’appliquaient à l’enjôler, Offenbach-Moltieri aménage le Bucentaure en cuirassé submersible porte-scaphandriers pour prendre d’assaut Carthage.
Prenant la balle au bond, Clément XV déclare accorder l’amnistie pour tous ceux qui se croiseront pour reprendre Jérusalem. En l’occurrence, les Lieux-Saints appartenant à l’Archidiocèse de Tunis, le détour obligé du 4ème type s’impose, et le Général léontiste est officiellement chargé de raser Carthage au nom de la Onzième Croisade.
Gaudi del Orta, Offenbach-Moltieri et Clément XV renouvellement dans la Chapelle Sixtine la célèbre scène du Serment des Horaces, en réalisant l’union sacrée des Italiens contre Finzi et l’Archidiocèse félon. Léontistes et clémentistes s’accordent une trêve pour la durée de l’expédition.
Tandis que Motieri s’ébranle avec son Ier Corps Maréporté Amphibie, L’Amiral-Comte Pélissieux fonce de son côté avec la Vème Flotte pour ravir Donatella à son mari.
La noce aura été brève pour les amoureux.
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