1ère partie

14 minutes de lecture

Cela fait plus de 3 ans que j’enquête sur ce... groupe.

Je n’ai pourtant rien d’un journaliste. Surtout que j’ai déjà un vrai travail qui me prend beaucoup de temps. Tout le monde me connait comme « le comptable sympa qui bosse dans une petite compagnie sans trop s’investir ». Juste au-dessus du minimum syndical, pour être bien vu par la hiérarchie, mais pas trop non plus pour ne pas être promu ni embêté.

Mais le soir, là où mes collègues sortent se bourrer la gueule en bonne et due forme, je rentre chez moi et cherche un maximum de renseignements sur ces gens-là.

Je suis tombé sur eux par hasard, vers la fin de mes études. Comme tout étudiant qui se respecte, on allait souvent en boite au lieu de réviser nos partiels. Et c’est là que je les ai vus. Dans une discothèque de Krasnoyarsk, mon regard s’est posé sur eux. Je les ai à peine entrevus à vrai dire. J’ai simplement eu le temps de les voir passer, telles des ombres. Ils longeaient les murs jusqu’à la porte d’un salon VIP, bien caché et gardé. À l’abri des chiens qui se déhanchaient, à la recherche de chair fraiche pour étancher leur soif le temps d’une nuit.

Avec le recul, je ne comprends pas comment j’ai pu être le seul à avoir le regard absorbé par ce groupe. Ils étaient une petite dizaine, un peu plus vieux que moi. Sûrement la trentaine. C’est d’abord leurs habits qui m’ont fait tiquer. Difficile de ne pas remarquer leurs vêtements noirs qui semblaient les faire sortir tout droit d’un club libertin. En pourcentage, on devait voir 75% de leurs peaux. Bas résille, débardeurs crop top, cache tétons de toutes les formes ou bien décolletés ultra-plongeants, tous avaient un look différent, mais un thème commun : cacher le moins possible avec du noir. Un code vestimentaire bien loin de celui de la boite où on se trouvait.

Et surtout, quand je parle de bas résille et de cache tétons, ça pouvait être aussi bien les filles que les gars. Je sais que dans le reste du monde ce genre de choses commence à être toléré, mais dans cette partie de la Russie, clairement pas. Et pourtant, ils sont passés comme une lettre à la poste, atteignant leur lieu réservé sans encombre, escortés par plusieurs videurs.

Ce qui m’a vraiment marqué au plus profond de mon être, ce n’est pas tant leurs habits, mais bien leurs auras. Je ne suis pas le genre de gars à croire à ces conneries de karma, d’esprits, de puissance divine où je ne sais pas quoi. Mais franchement, mes convictions pourtant bien ancrées ont été ébranlées d’un battement de cil. Leur battement de cil. Parce qu’en les regardant, j’ai senti quelque chose que jamais je n’avais expérimenté. Je ne saurai pas vraiment le retranscrire avec des mots, mais c’était comme si j’avais aperçu des sortes de divinités, ou d’êtres cosmiques. C’est l’impression que j’ai eue en apercevant leurs yeux. On n’a pourtant absolument pas échangé de regards, mais quand j’ai aperçu leurs pupilles, j’ai senti ma tête vriller tant elles émanaient quelque chose… d’agréable.

J’ai aussi senti que cette jouissance et cette puissance qui débordaient de leurs âmes étaient sombres. Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer, mais c’était mauvais. Un petit peu à la manière d’une plante carnivore qui propage des phéromones, juste pour attirer ses proies avant de les avaler entières.

Voilà comment j’ai été piqué. Quand j’ai demandé à mes amis s’ils savaient qui étaient ces gens si mystérieux et mystiques, tous m’ont dit ne pas avoir fait attention, ou bien qu’ils n’en savaient rien, sans grande conviction. J’étais le seul à avoir été pris à la gorge de cette manière par leur simple vision.

C’est là que cette histoire a commencé. J’ai réussi à avoir des renseignements sur eux auprès d’un videur que je connaissais bien. Et là où je m’attendais à apprendre qu’il s’agit d’un groupe de riches un peu bizarres, je suis tombé sur quelque chose de bien plus grand.

Je vais résumer les informations que j’ai réussi à obtenir. Ça a été très compliqué de rassembler tout ça. J’ai notamment dû consulter de très vieux ouvrages –certains se trouvant à Moscou, à plus de 2 jours de trains de Krasnoyarsk–, mais aussi faire des filatures pour comprendre où ils se rendaient et ce qu’ils y faisaient. Internet m’a aussi beaucoup aidé bien sûr, parce que certains avaient vraiment des coupes de cheveux très atypiques, ce qui m’a permis de facilement les repérer sur les réseaux sociaux pour les surveiller. J’ai même appris à pirater leurs téléphones pour avoir accès à leurs informations et–

Je sais ce qu’on peut penser de tout ça. De l’extérieur, je suis juste un psychopathe qui fait une fixette sur un groupe d’émo. Mais ça n’a strictement rien à voir ! C’est une secte, et pas une petite ! On parle d’un groupe qui existe depuis plusieurs centaines d’années au minimum et qui compte des dizaines de milliers de membres, rien qu’en Russie ! J’ai réussi à en retrouver en Chine, au Japon, aux États-Unis et en Europe. C’est gigantesque, et pourtant je n’ai jamais trouvé un seul article en faisant référence. Il y a bien un blog bizarre que j’ai réussi à retrouver sur la Wayback Machine qui parlait d’une secte similaire, mais le gars l’a supprimé d’un coup sans prévenir. Encore un élément qui n’a fait qu’attiser ma curiosité déjà embrasée.

Plus j’avais de mal à trouver des informations, plus j’avais envie de creuser. Leur discrétion me fascinait. Comment des filles et des gars, dont certains ayant des cheveux multicolores, qui trainaient toujours ensemble et allaient en boite à moitié à poil pouvaient ne pas se faire remarquer ?! Et chaque fois où je les apercevais de mes propres yeux, cette sensation si particulière me tenait par les poignets et la gorge.

La douce chaleur d’une étreinte, avec la force d’un geôlier.

J’ai fini par découvrir les endroits où ils se rendaient le plus régulièrement. Quelques salles à l’arrière de bars miteux, des clubs échangistes qu’ils réservaient chaque semaine ou bien des caves de bâtiments abandonnés. Bref, des lieux cachés, mais toujours gardés par des personnes qui se moquaient complètement de leur identité.

J’ai réussi à prendre quelques photos où on les voit rentrer en groupe dans ces lieux louches. Malheureusement, lorsque je les ai montrés à mes connaissances, ils ne m’ont pas du tout pris au sérieux. Ils m’ont également certifié qu’ils ne ressentaient absolument pas cette drôle de sensation qui me faisait frémir chaque fois que je les observais, que ce soit dans la vraie vie ou en photo. J’ai presque l’impression qu’ils les voient habillés normalement…

Alors je continue d’enquêter seul, notant précieusement toutes mes trouvailles sur papier et numériquement, en espérant que tout ça soit retrouvé si un jour je venais à disparaître comme l’auteur du blog. La prochaine étape serait de parvenir à prendre des photos de ce qu’ils fabriquent lors de leurs réunions. Pas besoin d’être une lumière pour deviner les orgies qui doivent avoir lieu dans les clubs libertins, mais ça ne peut pas être tout. Les quelques informations que j’ai obtenues dans les livres qui pourraient faire écho à cette espèce de secte se contredisent entre elles. Certains prétendent que le mouvement aurait été fondé par des adeptes d’Épicure qui continuent de vénérer les Dieux de l’Olympe, d’autre les rapproches à un groupe appelé « Franc-maçon » qui vient d’Europe tandis que certains les rapprochent à Vlad l’empaleur –ce qui n’a que peu de sens connaissant son amour pour la chasteté–.

Tant de sujets que je ne connaissais pas du tout avant de me plonger dedans. J’ai appris tellement d’informations intéressantes sur une infinité de sujets divers et variés au cours de cette enquête, ce qui me donne encore plus envie de continuer dans cette direction.

Sauf que récemment, j’avais l’impression d’être au pied du mur. Car à part en étant invité, je ne voyais vraiment pas comment faire pour assister à une de leur réunion.

Jusqu’à ce que je reçoive une lettre.

« Cher Dimitri,

Nous savons que vous portez un intérêt tout particulier à notre communauté.

Nous serions ravis de vous inviter à notre soirée annuelle à Yakutsk. Un chauffeur privé viendra vous récupérer chez vous jeudi prochain à 9h et vos demandes de congés auprès de votre employeur ont déjà été acceptées. Prenez de quoi tenir une semaine.

À très bientôt. »

Pas de signature ni plus de détails.

En lisant la 1ère ligne pour la première fois ce matin, mon cœur s’est arrêté. J’ai vraiment cru que ma vie était finie et honnêtement, je ne suis toujours pas sûr de savoir quoi penser. Ils savent qui je suis, où je travaille, où je vis. Et surtout, ils sont au courant que je les observe. Vu le ton de la lettre, je doute que ce soit une menace… Mais cela ne reste pas rassurant pour autant.

Ils savent aussi que je ne vais pas refuser. Parce que si je déclinais leur offre après tout ce temps passé pour apprendre à les connaitre, je le regretterais jusqu’à ma mort. Et le simple fait qu’ils soient à ce point dans ma tête m’angoisse fortement.

Mais hors de question de me dégonfler. Bon, je ne suis pas fou pour autant. Je vais prévenir mes amis de l’endroit où je serai, et surtout, je vais m’assurer que l’entièreté de mes recherches soit publiée si jamais je devais disparaître. Qu’un maximum de personnes soit au courant et que toute cette enquête n’ait pas été en vain.

Cela m’effraie, mais en même temps, cette enquête est devenue plus ou moins l’objectif de ma vie tout entière. Alors quand le suspect lui-même t’invite à dîner, même si c’est un piège, c’est difficile de refuser.

C’est bête à dire, mais ce mystère est vraiment le carburant qui m’a permis de continuer à vivre. Non pas que ma vie soit difficile, loin de là. Mais elle est bien trop banale. Être comptable c’est à mourir d’ennui. Je suis censé faire quoi, travailler jusqu’à ma mort en sortant les soirs avec mes collègues jusqu’à me trouver une femme pour faire des gosses ? C’est vraiment tout ce à quoi j’aspire en tant qu’être humain ?

C’est minable.

Et je veux plus, bien plus.

Je ne parle pas de richesse ou de pouvoir. Juste de frissons. De sensation.

De vie.

Donc c’est décidé, j’irai là-bas.

***

Quelques jours se sont écoulés. Au travail on ne m’a posé aucune question, et lorsque j’ai demandé à mon patron si j’avais bien mes jours de repos, il m’a confirmé que c’était bon, sans plus de détails. Est-ce qu’il fait partie de leur groupe ? Et à quel point sont-ils influents ? Cela ne fait qu’épaissir le mystère, en plus de confirmer l’impossibilité de faire demi-tour.

C’est ce que je me dis quand je me retrouve face à la voiture. Une belle Allemande noire, le genre que peu de gens peuvent s’acheter dans le coin. Déjà parce qu’elles se font rares, et surtout parce qu’elles sont bien trop chères.

Le chauffeur m’attend à côté de la porte passager, bien habillé d’un costard noir impeccable. À l’instant même où mes yeux se posent dans les siens, je ressens de nouveau ces espèces de papillons dans le ventre. Pas de toute, il est l’un d’entre eux.

Dès qu’il me voit, il s’empresse de prendre ma valise et de la mettre dans le coffre. Son air sérieux et sa tenue m’intimident, mais son sourire me convainc de monter une fois qu’il m’a invité à le faire. L’intérieur est spacieux en plus d’être confortable et je réalise qu’il n’a toujours pas dit un seul mot.

« Vous savez quand nous allons arriver ?

— Si la circulation est bonne, en comptant 12h de route par jour, nous arriverons samedi midi monsieur, juste à temps. »

Je savais que le trajet serait long, mais de l’entendre de vive voix me resserre la gorge. Il continue son explication pour me rassurer.

« Pour cette nuit ainsi que celle de demain, nous vous avons réservé uniquement les meilleurs hôtels.

— C’est bien aimable, mais je doute avoir les moyens de séjourner dans des hôtels de luxe…

— Tout est payé par nos soins monsieur. »

Alors je me tais. Et me demande dans quel pétrin je me suis embarqué.

« Si vous souhaitez, j’ai reçu l’autorisation de vous faire la conversation. Cependant je ne peux pas répondre à vos questions, votre hôte a bien spécifié qu’elle souhaite illuminer vos zones d’ombres elle-même.

— Forcément. répond-je avec du sarcasme et un poil de déception.

— Sinon il y a également de nombreux albums de musiques que vous pouvez rentrer dans le lecteur CD à l’arrière. »

Je regarde ça alors que le moteur vrombit en démarrant. On est loin de la musique que tout le monde écoute. Heavy metal, punk et autres joyeusetés se battent dans la pochette qui compte une bonne centaine de CD. Mais celui qui attire mon attention est le tout premier. Il n’a pas de nom, mais semble être… en or ? À quoi ça sert un CD en or ?

« Il a quoi de particulier celui-là ? demandé-je

— Je vous conseille de ne pas le jouer pour le moment. Vous l’entendrez de nombreuses fois pendant votre séjour. Son écoute pourrait avoir quelques effets indésirables sur votre personne. »

À croire qu’ils font exprès pour frustrer ma curiosité !

***

On est arrivé à l’hôtel vers 20h30. Pendant le trajet j’ai discuté un petit peu avec le conducteur, Andrëi. Sans en dire trop, il m’a expliqué qu’il est chauffeur pour ce qu’il appelle « Le cercle », mais qu’en plus d’être un employé, il en fait directement partie. Lorsqu’il m’a parlé du cercle, j’ai immédiatement des informations qui sont remontées dans mon esprit. J’avais lu que ce groupe vénérait plus que tout la nature et le corps humain. Il y avait des connexions au féminin sacré et donc à la culture païenne. Et de fil en aiguille, entre les pentagrammes et l’amour pour les femmes souvent mises au second plan dans l’histoire de l’humanité, on en arrivait à des liens au satanisme sous sa forme hollywoodienne.

Cela ne m’aide pas énormément, mais c’est peut-être un début.

L’hôtel dans lequel on s’est arrêté est absolument splendide. Je ne pensais même pas qu’il y avait de telles bâtisses dans un coin aussi reculé de la Russie. C’est un ancien hôtel particulier, si bien qu’il possède peu de chambres, mais elles sont d’un luxe et d’un bon goût flagrant. Je n’ai pas osé demander le prix, mais je devine que ce n’est pas n’importe qui qui peut se permettre d’y séjourner. Heureusement que j’avais fait l’effort de mettre une chemise et un pantalon bien repassé.

On m’a même proposé un massage, ce que j’ai refusé. De toute évidence, à cette heure-ci, la définition de massage n’est pas exactement la même qu’en pleine journée. Mon chauffeur quant à lui, à accepté sans pour autant montrer d’émotion particulière. Il est resté professionnel jusqu’au bout alors qu’il a lui aussi sa propre chambre. Vu le prix, ça signifie qu’il est aussi important que moi aux yeux de ses chefs. L’argent qu’ils sont prêts à dépenser pour me faire venir m’angoisse, je dois l’avouer. J’ai du mal à comprendre ce qu’ils attendent de moi, et j’ai encore une journée de route avant d’être fixé.

***

La deuxième journée de notre petit road-trip a été comme la précédente. Je suis en admiration devant la capacité d’Andrëi à ne pas s’endormir. Après je dois avouer qu’étant donné la vitesse à laquelle il roule, il ne vaut mieux pas qu’il ferme les yeux une seule seconde. Il m’avait demandé au début si la vitesse me dérangeait, ce à quoi j’avais dit non. Autant dire que depuis, son pied n’a pas lâché l’accélérateur un seul instant.

Et c’est lorsqu’il s’est mis à dépasser des voitures de police à pleine vitesse que je lui ai enfin posé la question : « Comment ça se fait qu’ils ne nous arrêtent pas ? »

Ce à quoi il me répond avec le plus grand des calmes : « Plaque diplomatique. »

Non, mais… J’ai l’impression d’être un homme politique extrêmement important. C’est vraiment bizarre comme sensation… Mais je sens que je pourrai m’y accoutumer sans trop de difficultés.

Et le second hôtel ne fait que confirmer cette idée. Encore plus luxueux et plus grand que le premier. Vu qu’on est parti tôt ce matin, on arrive avant 19 heures, si bien qu’on a plus de temps pour profiter du repas. Le palace a un restaurant gastronomique où Andrëi et moi mangeons divinement bien. L’alcool délie sa langue, si bien que j’arrive à le connaitre un petit peu mieux. Il m’explique avoir deux femmes et un enfant. J’imagine que c’est un lapsus, mais je n’ose pas le contrarier. Je parviens à extirper ses passions, mais quand j’en viens au cercle, il me fait immédiatement signe de me taire.

« Il ne faut jamais en parler en public. »

C’est culotté vu comment leurs membres se trimbalent dans les boites et les bars…

Les serveurs m’ont une fois encore proposé un massage à la fin du repas. Je ne savais pas que c’était si commun chez les riches honnêtement. Mais à bien y regarder, je crois qu’il ne l’a proposé qu’à nous. Et encore une fois, Andrëi a accepté avec une poker face et une noblesse étonnante pour quelqu’un qui s’apprête à passer la soirée avec une prostituée. D’autant plus qu’il a des enfants visiblement…

Peu importe. J’ai hâte qu’on arrive demain midi.

***

J’ai paniqué lorsque j’ai vu qu’on ne prenait plus la route de Yakutsk.

« La propriété est excentrée. Nous attendons environ deux mille membres, cela ferait beaucoup de monde à loger à l’hôtel si nous étions dans une ville.»

Mais comment ils peuvent héberger deux mille personnes ?! Ça n’a pas de sens !

Le trajet me terrifie. On est perdu au milieu de bois, sur un petit sentier de terre battue. Je tente de rationaliser ce qu’il m’arrive en me disant que si jamais Andrëi veut me tuer, il n’aurait pas dépensé autant d’argent et ne m’aurait pas non plus conduit pendant plus de deux jours. Mais en même temps…

On arrive dans un village sans nom, perdu au milieu de nulle part. Les maisons sont vieilles, mais drôlement bien entretenues. Tout ça semble dater d’avant l’URSS, pour dire à quel point c’est vieux. Ça me fait bizarre de visiter un lieu qui semble avoir été laissé intact par ces décennies de malheur, comme si l’air lui-même était différent ici. Un air de liberté et de bien-être qui emplit mes poumons, loin de la pollution des villes.

La voiture finit par s’arrêter devant un portail, entrée d’une cour gigantesque qui donne sur un château encore plus démesuré. Je n’ai jamais rien vu de tel, s’en est presque ridicule ! Il prend quasiment toute ma vision périphérique ! J’ose à peine imaginer le temps qu’il faut pour aller d’un bout à l’autre… Il faudrait presque une voiture pour aller de sa chambre aux toilettes.

« Et vous hébergez 2000 personnes là-dedans ?

— Non, loin de là. Tout le village appartient au Cercle.

— AH. »

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