Ma première bouffée de fumer, mon premier regret.

J'en parle peu de mon enfance pourtant, c'est là que ça a commencer

Rejeté, différents, timide, c'est comme ça que je me définis.

Seul au fond, je hurler, ce trou noir m'aspirer alors à quoi bon.

Les enfants reflètent souvent leurs parents pourtant la, je me sentais différent des miens.

Incompris... Les livres, l'imagination ? Mon seul refuge.

Créant de l'attention en devenant un bouffon.

C'est vrai ça marcher, mais personne n'entendais mes pleurs, mes cris.

Personnes ne voyaient ma haine, ma peur, j'ai haï.

L'amitié ? Du vent. De l'aide ? Un rêve. La famille ? Un néant.

Seul pendant trop, longtemps, je me suis enfermé dans ma bulle.

Les coups, les blessures, physique ou mentale disparaissais... Je les prenais sans avoir de recul.

Vous ne pourriez jamais m'atteindre, je suis trop haut, trop loin.

J'ai appris à tromper à mentir pour avoir la paix.

A me fondre dans les ombres et à créer un sourire factice sur mon visage.

A parler sans me confier, a marcher sans trainer des pieds.

Je faisais le mal, la vengeance est un plat qui se mange chaud pour moi.

La froideur de mes sentiments aurait fait devenir blanche la noirceur de l'ombre.

Les plaisir resté rare, tout étais fade et sans vie.

La réflexion restée mon meilleur moyen d'action, inutile mais agréable.

J'étais instable, j'en venais a en vouloir à mes concepteurs de m'avoir engendré.

La rancœur au fond de moi était impossible à gérer.

Je me rappelle de ses nuits blanches à penser a tuer.

De ses journées isolées à penser à partir sans rien dire

Une larme, une clope, un shot, voilà comment oublier cette haine et cette époque.