C'est fou comme les gens change vite dans ce monde.

Revenir, repartir, passé son présent a penser à son avenir, ça ma toujours fais rire.

Mais l'humanité est ainsi, toujours en groupe jamais a l'unité.

On privilégie ceux qui comprennent ce concept, et on oublie ceux qui le rejettent.

Je n'aime pas cette politique, certes les plus fort mange les plus faibles, mais sommes nous des bêtes ?

On nous dit que non, que nous somme civilisée qu'on prône l'égalité.

Tu parles, c'est juste un moyen de cacher le fait que ceux qui dirigent veulent tous nous bouffer.

J'ai posé des milliards de questions sur le pourquoi du comment, mais jusqu'au bout, on me ment.

Pourquoi ne pas mentir alors ? Si la vie est faite de mensonges ?

La découverte de mon ambition était une révélation, j'allais mentir.

Mentir pour se protéger, pour avancer, sans s'arrêter de se venger et d'enfoncer les personnes autour.

J'ai trahi, blessé mon entourage, je me suis acharné sur ce charnier, j'ai créé le carnage.

Puis le retour de bâton, je n'étais sûrement pas assez bon pour tout vous faire gobez.

Moi qui étais devenu le roi, je me retrouvais isoler en paria avec mes mensonges.

J'ai songé à me racheter, mais la haine contre eux était trop forte, trop profonde.

Les secondes, les mois, les années ont passé et ma folie devenait des mots des gestes faisant le mal.

Je craquais, je devenais instable, ma bulle moins résistante aux impacts devenais plus solide en attaque.

C'est là que j'ai commencé à comprendre, qu'il ne fallait rien attendre de l'homme.

Faire ma vie seul étais la meilleure option.

J'ai fait ce choix sans une once d'hésitation, ma haine incontrôlable a fait place au calme plat, froid.

Plutôt, dans le texte, j'ai dit que c'étais fou comment les gens changeaient vite.

Mais ce qui m'a surpris, c'est la facilité avec laquelle je l'ai dit pour les autres, mais pas pour moi.

Alors que mes changements étais constant physiquement et mentalement, j'étais aveugle.

Ce défaut qu'est la vision étroite des choses est en chacun de nous.

Mais la qualité qu'est de reconnaître ce défaut est incroyablement inexistante.