Chapitre 11 : Le sac, le coffre et l'étrange disparition

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La chaleur de l'été pesait sur la maison, mais ce n'était rien comparé au poids du mystère qui flottait depuis l'arrivée de Pauline. Sa fascination pour le coffre n'était pas passée inaperçue, et son sac, lourd comme un rocher, continuait de susciter la curiorité.

Ce matin-là, tout avait commencé normalement. Claire préparait un clafoutis aux cerises (et se battait avec le noyau récalcitrant d'une moitié d'entre elles), tandis qu'Adrien bricolait une énième fois le robinet de la cuisine, jurant que cette fois, il ne fuirait plus.

Pauline, quand à elle, semblait occupée à "admirer" le salon, mais son regard revenait sans cesse vers le fameux coffre.

Alors que tout le monde prenait le café sur la terrasse, un événement inattendu brisa la tranquilité. Pauline, en revenant de sa chambre avec son sac à la main, trébucha légèrement sur une dalle blancale. BOUM. Son sac lui échappa et s'écrasa lourdement sur le sol, produisant un bruit aussi métallique qu'une boule de pétanque jetée sur du béton.

Adrien, les sourcils levés, ne put s'empêcher de lâcher :

"Alors là, je suis curieux ! Qu'est-ce que vous transportez là-dedans ? Un lingot d'or ? Une collection de galets de rivière ?"

Pauline, un peu gênée, répondit d'un ton faussement léger :

"Oh, juste des souvenirs... un peu encombrants."

Plus tard, alors que Claire discutait avec Mireille au jardin (cette dernière se moquant gentiment du clafoutis qu'elle qualifiait de "trop urbain"), Adrien retourna au salon pour chercher son tournevis. Il s'arrêta net. Le coffre n'était plus là.

"Claire !" hurla-t-il.

Elle accourut. "Quoi ? La plomberie t'a vaincu ?"

"Non ! Le coffre ! Il a DISPARU !"

Ils échangèrent un regard, puis appelèrent Pauline. Mais elle n'était nulle part. Ni dans sa chambre, ni dans la maison. Sa 205 bleu ciel avait disparu aussi.

Mireille, qui observait la scène depuis le pas de la porte avec son éternel panier d'oeufs, lâcha d'un ton sec :

"Vous savez ce que je vous disais ? On attire toujours les cas spéciaux à la campagne. Félicitations, vous venez d'héberger un mystère ambulant."

Le couple resta silencieux, partagé entre inquiétude et frustration. Une seule chose était certaine : Pauline n'avait pas terminé de faire parler d'elle.

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