Eros

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Trigger : passage qui ne fait pas vraiment avancer le chmouilbuik, juste que j'aime bien écrire des trucs bas du front, oui de l'erotique assé cru, même tres cru. C'est jsute pour prevenir

La porte de la cabine d'Algaïne se referma derrière moi. Elle appuya sur le panneau de douche du tableau de contrôle. Sa cabine était comme la mienne, vide. Elle posa son arme, une sorte de fusil court rafistolé de toutes pièces, et un couteau de taille absurde. Elle déboutonna les crans de sûreté de son armure délavée et remplie d'impacts. Elle devait le faire tous les soirs et cela ne lui prit que quelques instants. Elle posa le tout dans un coin. Elle n'avait que de fins sous-vêtements blancs qui dévoilaient son corps athlétique façonné par les entraînements du vaisseau. Dans son dos, de nombreuses cicatrices étaient apparentes, ainsi que la batterie noire sur son flanc droit. Au niveau de l'omoplate, un énorme hématome était présent. Le tir de l'entraînement. Elle se retourna, enleva sa brassiere blanche, dévoilant sa poitrine. Dans un coin, elle attrapa une tige d'ancre, l'alluma et la porta à ses lèvres.

— Alors, si t'as pas compris, il faut se déshabiller.

— Je profitais de la vue.

— Je ne peux pas en dire autant pour le moment.

J'enlevai mon armure rapidement sans difficulté, pour ne garder que mon boxer. Je remarquai vite l'hématome sur mon torse. Le même qu'Algaïne.

— T'en fais pas ça par vite en général. Mignon tout ça.

Elle alluma une autre tige d'ancre et me la tendit, insistant fortement sur mon bas-ventre du regard, et passa une main sur mon torse.

— Bordel, t'es brûlant.

— Oui, je suis le plus grand mystère du doc.

— Ce mystère me plaît beaucoup.

Elle fit glisser sa main le long de mon torse, la glissa sous mon boxer et agrippa mon sexe en érection.

— Tout est brûlant, dis donc, au propre comme au figuré.

Elle me masturbait doucement sous mon boxer en vapotant.

— J'aime mes partenaires dociles dans ma cabine, ça ne te dérange pas, j'espère.

— Ça semble tout à fait amusant comme proposition.

Elle sortit la main de mon boxer, fit glisser ses doigt le long de mon torse et les lécha. L'espace d'un instant, mon cerveau se dit : "Et si c'était une tueuse et qu'elle avait fui sa vie ici et que j'étais le prochain."

— Délicieux, j'adore la transpiration, ça m'excite terriblement. Et toi, c'est quoi qui t'excite ?

— Être en vie.

Elle me poussa contre le mur, baissa bestialement mon boxer et se mit à genoux. Elle a parcourra avec sa langue mes couilles au sommet de ma bite avec avant de se relever.

— Je vais te faire sentir en vie, tu vas voir.

Elle attrapa ma queue avec férocité.

— À genoux et bouffe-moi le cul. Ta langue doit être brûlante.

Elle relâcha son emprise et je descendis à genoux. Elle se retourna, présentant son cul bombé devant mon visage. Elle mis doucement ses mains de chaque côté de sa culotte et la fit glisser le long de ses jambes avant de la lancer dans un coin. Elle agrippa ma tête et appuya fermement. La bouche grande ouverte, je me mis à lécher son cul, mon visage étouffé et plaqué par ses soins. C'était terriblement excitant, le contact charnel. J'étais certes à genoux à lui bouffer le cul, mais je prenais un plaisir monstre. Sous ma langue, je sentais ses muscles se contracter de plaisir. Sur ma tête, sa main puissante me maintenait. Mon visage enfoui, j'essayais de respirer tant bien que mal un air chargé d'odeurs charnelles puissantes et excitantes. Elle gémissait doucement, ondulait son corps sous mes coups de langue. J'aurais pu rester ici des heures, noyé dans le plaisir simple de la chair.

Elle relâcha la pression de sa main et se retourna, me regardant de haut. D'ici, sa poitrine était sublime et son sexe caché sous une couverture de poils noirs à l'opposé de sa peau blanche. Elle avait une posture de femme puissante. Elle tira sur la tige d'ancre. Son pubis ne pouvait cacher une excitation perlante.

— Je suis à ton goût ?

— En tout point, oui.

— Oh, un jeune homme joueur. À quatre pattes et va t'allonger dans le bac de douche.

Je m'exécutai, ce petit jeu me plaisait bien. Elle se plaça d'un pas félin au-dessus de moi, un pied de chaque côté de mon visage.

— Interdiction de lécher.

Elle descendit, s'accroupissant au-dessus de mon visage et se penchant en avant, plaquant son pubis et sa chatte trempée sur mon visage.

— Ton corps brûlant est un délice et ta bite bien droite fait rêver.

Je sentis sa bouche fondre sur ma queue avec une délicatesse inattendue. Sa langue dansant sur mon gland. J'avais tellement envie de lui bouffer la chatte. Sa bouche ne cessait les assauts excitants sur ma bite. Je la sentis se relever, tout son poids sur mon visage, m'asphyxiant de sa mouille.

— Je confirme, tu es délicieux, mon chou. Pas trop chaud sous ma chatte ?

Elle se releva de quelques centimètres.

— Je suis au paradis.

Elle remit tout son poids sur mon visage, m'inondant de son plaisir.

— Fais-moi jouir avec ta langue alors.

Il n'en fallut pas plus pour me motiver à commencer à lécher avidement son sexe trempé, étouffé entre ses cuisses. Elle ondulait son corps, frottait son sexe sur tout mon visage. Elle chantait une douce mélodie de plaisir. Sa main s'agitait de temps en temps sur ma bite, tout comme sa bouche. Je fis glisser mes mains sur sa poitrine. Elle ne trouva rien à y redire, loin de là. L'excitation de donner du plaisir, l'excitation du langage universel du sexe sans but que de prendre du plaisir mutuellement. Ici, noyé sous un torrent de mouille, je ne pensais à rien. Ma langue entrant en elle, la léchant. J'asphyxiais d'un plaisir béat.

  • Oh putain, oh putain !

Cette voix tremblotante, emplie d'excitation, était magique, suivie d'un torrent de fluide intime noyant mon visage. Elle plaqua totalement sa chatte sur mon visage sous ses cris. J'étouffais, submergé par son plaisir qui dura un temps interminable d'excitation. Elle se releva, les jambes chancelantes.

  • Désolée, mon chou, j'ai oublié, je pensais pas que tu me ferais jouir alors j'ai oublié de prévenir que mon corps inonde un peu.
  • Tu recommences quand tu veux, le sexe, c'est fait pour salir, non ?
  • -Ne me tente pas, jeune homme.
  • Je dis ça, je dis rien, on est là, sûrement nés sur des planètes tellement éloignées que les chances de se rencontrer sont sûrement nulles. Mais une chose est sûre, le goût, les effluves intimes, sont un foutu langage universel de plaisir pour moi. Être en vie m'excite, mais dans le cul, j'adore l'aspect humain, l'acte brutal et avilissant. Les fluides de plaisir qui coulent, les cris qui inondent une pièce, les odeurs, d'un souvenir excitant sans autre but que le plaisir.
  • Et philosophe à ses heures perdues.

Elle posa son pied sur mon visage.

  • Drôle d'oiseau que tu es, jeune homme, terriblement étrange et excitant ? Je te pisserais dessus que tu prendrais ton pied. Elle glissa son pied sur mon torse.
  • Et toi, ça t'exciterait ? Le cul n'est-il pas une histoire de plaisir partagé sans réel but ? Et elle se remit à croupir au-dessus de moi, prit ma queue pleinement en main brutalement.
  • Alors ouvre grand la bouche.

Elle se mit à me branler férocement et son sexe ouvrit un déluge sur ma bouche grande ouverte. Je n'aurais sûrement pas pris un plaisir aussi avilissant dans d'autres circonstances, mais là, je ne voyais rien d'autre que l'expression d'un plaisir bête. Le liquide m'inondait, sa main me branlait, j'avais envie d'elle. Aussitôt les dernières gouttes finirent de couler de mon visage, je saisis ses cuisses, la mis sur le côté, me relevai, attrapai sa taille et la plaquai face à la paroi de la douche.

  • Docile, tu voulais ?
  • Baise-moi.

Je la pénétrai d'un coup brutal de bassin sous ses cris de plaisir et les miens. Des coups de bassin brutaux, lents et puissants contre son corps transi de pulsions de plaisir. Un plaisir de communion des corps oubliés. Son corps ondulait, ses cris étaient une douce chanson de plaisir mêlée au mien. J'agrippais ses cheveux, plaquant son visage contre la paroi métallique, de l'autre autre je bloquai son bassin. Mais elle était agile, elle glissa tout son corps d'une action féline pour se glisser agenouillée devant ma bite qu'elle se mit à branler.

  • Sois gentil, montre-moi comment tu jouis.

Le plaisir monta sous mes râle d'excitation jusqu'à l'explosion qu'elle reçut avec grand sourire sur son visage. Elle lécha ma bite, son visage souillé tout comme le mien. Elle se releva, m'embrassa.

  • C'est ça, le fameux échange des fluides de plaisir qui coulent, les cris qui inondent une pièce, les odeurs, d'un souvenir excitant sans autre but que le plaisir dont tu parlais.
  • Oui, je crois.
  • J'avoue que c'est plutôt plaisant, tout ce bordel de fluides et d'odeurs intimes. Elle glissa sa tête sur mon épaule et se mit à chuchoter. Dans ma cabine, c'est la dernière fois que tu prends les choses en main, jeune homme, par contre. J'ai envie d'explorer ton concept, alors la douche va attendre, j'espère que t'es pas trop fatigué.

J'étais complètement fracassé, mais l'excitation me tenait.

  • Je suis un jeune homme.
  • Alors, sors le lit et t'es pas près d'arrêter de bouffer des fluides intimes. Et t'as bien intérêt à être prêt demain, je ne veux plus marcher.

Elle ne mentait pas une seconde. Sur son lit, elle m'étouffait de sa chatte et de son cul, elle me fit la baiser bestialement. Elle était insatiable et je répondais présent à son autorité avec un plaisir total, les cartouches d'encre s'enchaînant. La cabine était devenue une brume bleutée comme un rêve, où deux corps dansaient un tableau bestial qui semblait sans fin. Sous ses ordres stricts, je jouais à son jeu avec une soumission totale à ses désirs. J'étais son jouet, léchant, pénétrant, mordant, massant son corps. Elle était joueuse tout autant avec ma queue que pour m'offrir son corps à ma bestialité. Une bestialité extrêmement plaisante à déverser sous ses cris de plaisir. Qu'elle aimait couper pour m'envoyer la lécher, la masser. Elle jouait de son plaisir et du mien avec une maîtrise déroutante, tout à fait délectable dans cette brume bleue qui semblait irréelle.

Nos corps étaient maculés de transpiration, de foutre, de cyprine, de pisse et d'excitation quand nous avons fini allongés sur le lit, vidés de toute énergie.

  • Ça, c'est un de mes moments préférés, ce moment bête noyé de plaisir.
  • J'avoue, c'est plaisant, ne reste que le souvenir du moment passé.
  • T'es un peu philosophe aussi ?
  • Vu la dose d'encre qu'on s'est envoyée, je peux.

Sur mon affichage, il ne me restait que deux heures avant la nouvelle journée d'entraînement. Mais on resta bien quinze minutes ici à profiter de l'instant. Dans le silence, elle se leva et moi aussi. Elle mit la douche et se lava. J'enfilai mon caleçon et quelques pièces d'armure à la va-vite. J'étais pas trop loin, c'est déjà ça.

  • À dans deux heures.
  • À dans deux heures, répondit-elle en rigolant.

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