Eros
Trigger : passage qui ne fait pas vraiment avancer le chmouilbuik, juste que j'aime bien écrire des trucs bas du front, oui de l'erotique assez cru, même très cru. C'est juste pour prevenir
La reprise faisait du bien, mais elle m'avait tué. J'aurais peut-être dû attendre un jour. Je suis rentré directement le soir après avoir bu ma mixture immonde. Sur mon affichage, je n'avais que deux heures de rab si je voulais respecter les conseils du doc pour dormir assez longtemps. Je regardais les livres mis à disposition par la boss. Que des manuscrits religieux, ce n'était pas super tentant. J'ouvris le premier et commençai à lire la préface. Mais le bruit de quelqu'un frappant à ma porte me fit sortir de ma lecture. Un zut alors des plus sarcastiques me vint aussitôt à l'esprit.
Derrière la porte se tenait Alycia, avec pour seul tenue ses sous-vêtements. En regardant dans le couloir, la vie nocturne du Phoenix commençait. Je vis deux membres d'équipages rentrer dans la cabine d'Algaïne nue. Ça me fit sourire de penser à ce pont des cabines et son univers sexuel bien à lui et ses régles.
Je ne fis pas patienter Alycia et la fis rentrer. Son corps était entièrement dévoilé, seuls sa culotte noire et son soutien-gorge de la même couleur la couvraient, laissant à ma vue sa silhouette à l'aspect puissant, voire bestial avec ses cicatrices.
— Pas trop fatigué, j'espère? dit-elle d'une voix provocante, passant ses doigts sur sa culotte.
J'hésitai un moment et repensai aux paroles de la Boss et du Doc. Ne pas pousser la machine trop loin. À quoi bon avoir une poussée de virilité et d'ego mal placé.
— Si, je suis crevé. Je devais reprendre que demain l'entraînement et je dois encore avoir une sacrée dose de médicaments du Doc en moi. J'ai même une ordonance.
Je lui montrai le boue de papier que j'avais posé dans un coin.
— Bordel, une ordonnance du doc, un conseil, mieux vaut la respecter. Ça nous laisse combien de temps ?
— Deux heures maximum.
— Je peux repasser une autre fois.
— Non, ça ira. Ça fait du bien de voir quelqu'un, c'est juste que ça risque d'être loin de la réputation de ma cabine.
Elle eut un grand sourire de compassion à mon égard, que je ne compris pas.
— Tu sais, le cul, ce n'est pas juste être une bête de virilité pénétrative. Ça peut être plus doux, plus sensuel tout en gardant ton côté puissant que tu dégages.
— Je me suis égaré un peu avec ce qui m'arrive.
— C'est bien de s'en rendre compte.
Elle glissa à côté de moi.
— Tu sais, t'es le premier à ne pas m'avoir suppliée dans ma cabine et à la fin, je me suis sentie conne de me dire que je poussais le vice si loin. Depuis, j'ai calmé le jeu. Toi, tu t'en es rendu compte en trois mois, ça fait des années que je cherche à avoir la réputation de la plus dure à cuire du couloir.
— On se prend vite au jeu dans le vide, si loin de tout, dans ce couloir, le soir tombé, façon de parler.
— Oui, c'est ça.
— Je vais devoir revoir la réputation de ma cabine, dis-je en riant.
— pourquoi, j'aime l'idée de cette cabine avec un maître du jeu. Elle avait un regard moins carnassier que dans sa cabine, mais empli d'une sensualité extrêmement excitante. Surtout que ton goût et ton odeur semblent différents que dans ma cabine, moins bestial, plus viril étonnamment.
Je m'allongeai sur le lit.
— Alors offre-moi ton intimité, je veux te découvrir.
Elle se mit debout sur le lit, fit glisser sa culotte sur ses cuisses et d'un geste de la jambe, la lança sur mon visage.
— Comment souhaites-tu me découvrir ?
Elle ondulait sur le lit sensuellement en détachant son soutien-gorge, libérant sa sublime poitrine.
— En prenant mon temps. Branle-toi, montre-moi ton corps quand tu prends du plaisir.
Elle avait des mouvements fluides qui laissaient entrevoir sa puissance. Elle se lâcha complètement dans de grands mouvements, faisant danser ses formes, ses cheveux. Ses mains glissaient sur son corps sensuellement, sur sa poitrine, son sexe qu'elle écartait des deux doigts tout en faisant de petites ondulations. C'était hypnotique de la voir, tout comme ses gémissements de plaisir sortant de sa bouche. Elle ondulait, bougeait, me montrant son corps tout entier sous le service de ses mains la branlant. Ses doigts étaient rapidement noyés d'humidité, qu'elle n'hésitait pas à lécher en me fixant dans les yeux.
— À genoux sur mon visage, je vais te goûter.
— Avec grand plaisir.
Elle se positionna au-dessus de mon visage. J'avais son sexe, sa poitrine dans ma ligne de vue. Je glissai mes mains sur ses jambes. Elle avait une peau extrêmement granuleuse, c'était étrange et agréable au toucher étonnamment.
— Touche-toi la poitrine.
Elle s'exécuta lentement avec douceur, et son corps fut parcouru de frissons que je sentis sous mes doigts. Je fis glisser mes mains sur ses fesses. J'approchai mes lèvres de sa chatte, léchant le contour de son sexe doucement en faisant des ronds. Avant de commencer à glisser sur ses lèvres intimes déjà trempées. Je m'attardai sur le haut de sa chatte avec ma langue, la faisant contracter les muscles de ses fesses à chaque passage et aspiration de ma bouche. Je ne pourrais dire combien de temps je l'ai léchée, mais je pris un plaisir immense entre ses cuisses, allongé à découvrir son goût et ses odeurs intimes. Ses cris devinrent forts tout comme ses ondulations. Je suis qu'à des gémissements sans aucune retenue.
— J'aurais jamais cru venir ici pour me faire bouffer la chatte et jouir, dit-elle, le souffle court.
— Reste encore un peu, je suis bien ici, à profiter de la vue.
— À tes ordres.
Je caressais son dos, ses jambes. Des gouttes de son excitation me coulaient sur le visage. Je tirais un plaisir bête de profiter de si près de sa chatte qu'elle m'offrait. Je voulais en profiter au maximum, juste le privilège sexuel de l'avoir à ma disposition sans avoir à la sodomiser ou la baiser des heures dans un déluge de cris et de fluides.
— Retourne-toi et suce-moi, mais laisse la vue, je te prie.
Elle se retourna délicatement et se pencha sur ma queue gonflée d'excitation. Dans cette nouvelle position, j'avais sa chatte et son cul à ma disposition tant pour mes mains que ma bouche. "Le plaisir de sa bouche englobant ma bite avec une douceur proche d'un rêve, alors que je me délectais de la vision de son intimité, était un délice. Il n'y avait pas de brutalité ou de bestialité en moi à ce moment. Je voulais juste profiter des lents allers-retours de sa langue le long de mon sexe, des bruits si caractéristiques et doux de se faire sucer. Ses bruits étaient tellement excitants, les claquements de langue, les reprises de souffle, ses lèvres embrassant ma bite.
Un plaisir aussi simple que terriblement excitant.
— Empale-toi sur ma queue de face à présent.
Elle ne se fit pas prier, se retourna, essuyant ses lèvres d'un geste calculé.
— Ta bite est un délice.
Bite qu'elle attrapa délicatement et inséra en elle sous un gémissement mesuré et doux. Elle commença ses ondulations lentes et précises. Mes mains agrippant ses fesses. C'était autant un plaisir visuel que de la voir danser ainsi que les sensations inondant mon corps. Je n'en avais rien à foutre de durer longtemps, d'être l'étalon viril implacable. Je voulais juste passer un moment agréable.
Mes mains se contractaient sur ses fesses, elle comprit vite que j'allais jouir et accéléra sa danse, me faisant exploser d'une jouissance totale et étrangement relaxante. Avant de ralentir ses mouvements puis de les stopper. Elle sortit ma queue et resta au-dessus de moi, mon plaisir coulant de sa chatte.
Ma vue se troublait, la fatigue me frappa.
— Désolé, je crois que la longue nuit de chevauchée ne sera pas ce soir.
— Tu sais, c'était parfait. Je crois que la surenchère de baise n'est pas une finalité. Je peux rester un peu si tu veux, juste du contact charnel.
— Tu en as envie ?
— Oui, je crois.
Elle descendit et se colla à moi. Quand je vis sur l'affichage qu'il restait une heure. Au final, pas toujours besoin d'un marathon absurde de débauche sexuelle sans but autre que la bestialité sans fin.
Après une trentaine de minutes sans rien dire, juste collés, elle se leva.
— Merci, c'était vraiment génial, je reviendrai, c'est sûr.
— Avant de partir, t'as oublié quelque chose, je crois.
Elle comprit vite. À quatre pattes, elle se mit à lécher le foutre de mon ventre et je saisis sa tête par réflexe, réflexe aussi absurde qu'avilissant, mais qui me faisait bander instantanément. Elle remarqua mon excitation et son regard empli de douceur érotique laissa place à un visage plus bestial.
Les portes de la cabine étaient bien isolées, mais si quelqu'un se penchait dessus, il entendrait les cris d'Alycia plaquée contre celle-ci que je pénétrais par-derrière dans un élan de bestialité retrouvée. Mes coups de reins avait un rythme effréné, ma bite foulant sa chatte sans aucune retenue. D'une main, je plaquai son visage contre la porte, de l'autre, je bloquai les sienne. Quinze minutes de cris et de râles de plaisir. Chasser le naturel, il revient au galop. Sur cette porte froide, mon esprit s'embruma d'une virilité bête de domination, de la posséder comme une chose que je baisais sous ses cris. Le plaisir était en totale contradiction avec les instants précédents. Ici, nulle douceur, nulle candeur. Juste baiser Alycia sur cette porte. Ses cris sonnaient comme des encouragements à être encore plus rapide, plus puissant. Son corps, malgré sa puissance, semblait étonnamment simple à manipuler, à bloquer et à pénétrer. Un orgasme puissant et avilissant, noyé par les cris d'Alycia.
Après avoir joui, je la gardai plaquée contre la porte sous mon emprise.
— Je crois que j'ai succombé.
— Je crois aussi. Le mélange des deux ambiances était un délice.
— Reviens quand tu veux.
— Avec plaisir.
J'appuyai sur le bouton d'ouverture de la porte, me retrouvant nu face au couloir désert. Personne ne reste plus d'une heure trente dans une cabine ici.
Elle sortit avec une démarche extrêmement provocatrice. Je la suivis du regard alors qu'elle arrivait devant sa porte. Elle passa une main le long de sa cuisse, remontant jusqu'à sa chatte, et se doigta avant de lécher ses doigts souillés de foutre et de disparaître dans sa cabine.
J'avais trente minutes de marge pour respecter les consignes du doc et me remis à lire, mais je m'endormis dès la deuxième ligne.
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