Eros 7
Alycia s'approcha de moi avec sa démarche féline.
— Alors, on rentre chez les grands ?
— Il semblerait. C'est magnifique ici.
— Oui, c'est la plus belle pièce du vaisseau. Après, je n'ai pas vu la cabine de la Boss.
— Y'en a qui l'ont vue seulement ?
— C'est une méta-humaine, elle doit avoir des envies parfois, dit-elle en rigolant.
Avec Alycia, on pouvait rester longtemps sans discuter sans que cela nous gêne. Face à cette vitre, nos verres à la main.
— En tout cas, merci à toi.
— De quoi ? me demanda-t-elle, étonnée.
— Sans toi, je serais sûrement devenue un abruti dirigé par mes pulsions, à chercher toujours plus loin jusqu'à crever stupidement.
—Tu n'es pas la seule à mon avis, mais les compliments, ça fait toujours plaisir.
Je ne sais pas si c'est le vide, mais le temps semblait étrange en regardant cette immensité sans fin.
— Toi aussi, au final, tu m'as bien aidée à tenir toute une séance. Je croyais devoir être la pire des maîtresses pour assouvir je ne sais quel complexe de supériorité.
— La débilité des pulsions est un grand mystère.
— Oui, tu as raison. On a beau avoir été dans l'espace, mais l'excitation rend stupide.
— C'est, je te le fais pas dire.
— Tu vois, par exemple, je déteste les odeurs de sexe et de transpiration, ça me répugne. Mais dès que l'excitation monte, j'adore foutre mon nez dans une chatte ou l'odeur virile d'une bite me fait frémir de plaisir. Sûrement la faute à Algaïn d'ailleurs. Enfin, c'est bizarre, tu vois. J'ai le cerveau qui a deux modes : le soir, ma culotte sale c'est le premier truc que je lave, mais si je suis excitée, l'odeur me fait mouiller et pas question de la laver.
— Je crois que tout le monde a un mode baise dans la tête qui transforme beaucoup de choses en excitant, et quand ça frappe, on devient très con.
— T'as pas idée, dit-elle en rigolant face au vide. T'as des choses contradictoires comme moi ?
— Les sexes. En soi, si je ne suis pas excitée, un sexe, c'est juste un bout de corps pas très joli je trouve. Ça sent la pisse et la transpiration comme tu dis. Mais dès que l'excitation monte, putain, je pourrais mater une chatte des heures, je trouve ça magnifique. Mais sans excitation, c'est juste un bout de corps sans plus. Mais le pire, c'est que je dirais que ça m'aveugle des fois, et tout devient juste des trucs excitants à baiser, mais je travaille là-dessus, car j'adore voir l'autre jouir et tout n'est pas baise sans but.
— Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. L'aveuglement de l'excitation est terrible quand on s'y noie.
— Oui, mais j'ai envie de savoir nager. La masturbation, sucer, lécher, c'est tellement jouissif aussi. J'ai surtout envie de ne pas juste succomber à une virilité non contrôlée.
— Au vu de la vidéo avec Algaïn, tu commences à maîtriser.
— Cette vidéo a fait le tour du vaisseau on dirait
— Et je peux t'assurer que beaucoup de femmes voudraient se faire bouffer la chatte comme ça.
— Je confirme.
La voix nous surprit et en nous retournant, c'était Shargs en sous-vêtement beaucoup trop sexy d'un bleu foncé tout en dentelle contrastant avec son crop élancé de grande taille à la peau blanche.
— Tu es là depuis quand ? demanda Alycia, intimidée.
— Le début, je sais me faire discrète.
Elle se rapprocha d'Alycia, d'un geste autoritaire la fit se retourner et la plaqua violemment contre la vitre dans un bruit résonnant dans toute la pièce. Je vis tout le corps d'Alycia se contracter.
—Trente-deux centimètres d'épaisseur à multi-maillage, c'est littéralement plus solide que la tôle de la coque du vaisseau. Dis-moi, mon odeur t'excite, Alycia ?
— Oui, répondit-elle d'une voix tremblante.
Je n'aurais jamais cru la voir se soumettre de la sorte avec quelqu'un. Il fallait avouer que Shargs en imposait avec sa taille et ses traits durs. Elle avait un aspect intouchable de dos plaquant contre la vitre Alycia. Elle était impressionnante de puissance et de féminité, le tout dessiné par sa tenue qu'elle portait à merveille.
— Je suis d'accord sur un point avec votre philosophie douteuse sur le cul : l'excitation fait faire des trucs débiles. Jamais je n'aurais cru venir me faire bouffer la chatte par le protégé de Thorgar et de la Boss.
— Je pourrais goûter, dit Alycia d'une toute petite voix.
— C'est vrai que je suis une des dernières à ne jamais être passée entre tes mains.
Elle passa une main dans les cheveux d'Alycia, imprimant une pression, vite interprétée par Alycia pour se mettre à genoux.
— Par contre, j'aime la douceur, alors on va prendre notre temps. Pourquoi tout le monde pense que je suis stricte et autoritaire en permanence ?
Dit-elle, caressant le visage d'Alycia avec douceur.
— Ta façon d'être en général, avec ton air blasé et ta voix cassante, dis-je avec une désinvolture poussée.
— Ah oui, sûrement. Enfin bref, dans le cul, j'aime la douceur et qu'on prenne son temps.
Alycia, à genoux, embrassait les cuisses de Shargs avec une douceur que je ne lui connaissais pas, se laissant porter par les légères caresses des mains de Shargs. C'était un tableau sublime, ces deux femmes face au vide de l'espace. Clairement, je n'allais pas être le premier, alors j'en profitai pour me servir un autre verre, allumer une tige d'encre, prenant un percuteur qui traînait derrière le comptoir.
Shargs, d'un mouvement fluide, fit tomber sa tenue sans que je comprenne le système d'attache. Les yeux d'Alycia dévoraient sa chatte ainsi dévoilée.
— Prends ton temps, ma belle, on a toute la nuit.
Elle tendit une main sans équivoque et je servis un verre, allumai une tige d'encre que je donnai à Shargs. À genoux, Alycia, le visage à quelques centimètres du sexe de Shargs, s'enivrait de ses odeurs intimes qu'elle lui offrait. Elle prenait clairement son pied ici, debout, nue face à l'immensité de l'espace, buvant et fumant. Le spectacle était des plus excitants à voir.
— Alors, ma belle, que t'inspirent mes odeurs à ton corps bardé de récepteurs olfactifs ?
— Une sensualité féminine et une douceur que je n'aurais jamais imaginée venant de toi.
— J'adore, continue.
— Ta transpiration est étrangement douce et ta mouille qui suinte semble être un appel à être léchée, un mélange doux croisé aux odeurs fortes du sexe.
— Les odeurs fortes du sexe, je suis curieuse.
— En premier lieu, la pisse, mais vite, les odeurs charnelles de ta mouille prennent le pas, une promesse de plaisir et de laisser-aller total entre tes jambes.
— Alors continue, ma belle, continue de profiter de ce que je t'offre, j'adore la vue.
Je m'étais mis dans un fauteuil, buvant à petites gorgées mon verre, regardant ce tableau envoûtant.
Mais Alycia était gourmande et ne put s'empêcher de goûter le fruit défendu que lui offrait Shargs, qui ne trouva rien à redire aux coups de langue virtuose d'Alycia, si ce n'est des gémissements de plaisir. Elle lâcha vite son verre qui tomba au sol pour se maintenir face à la vitre. Penchée ainsi, son cul était offert à ma vue et je ne pus résister.
Je me glissai à genoux derrière Shargs et me mis à la lécher en même temps qu'Alycia. Ce qui, au vu des gémissements et des contractions de ses muscles, ne lui déplut pas le moins du monde. Je ne pouvais contredire les dires d'Alycia : Shargs avait une odeur sucrée et douce que je n'aurais pas cru. Sa peau était si lisse que c'en était presque perturbant. À genoux à lui bouffer le cul, c'était un délice d'excitation totale.
Plaisir partagé au vu des coups de langue effrénés d'Alycia et du lâcher-prise de Shargs, entièrement appuyée sur la baie vitrée, le regard perdu dans le vide de l'espace. Je prenais de plus en plus de plaisir à voir mes partenaires se laisser aller totalement, sentir l'intégralité de son corps se contracter, ses muscles ne répondre qu'au plaisir. Une sensation grisante, surtout quand, dans un râle d'extase, elle se laissa aller complètement sous nos coups de langue.
— Jouir en fixant le vide, c'est sûrement une des meilleures sensations, dit Shargs, le souffle court, en caressant le visage trempé d'Alycia.
Elle fit durer le moment un long moment, nous deux à genoux à côté d'elle.
— À qui le tour ? lança-t-elle, enjouée.
Alycia ne se fit pas prier et s'adossa face à la baie vitrée, jambes écartées, laissant un filet de mouille couler le long de ses cuisses, offrant sa chatte ou son cul à qui voudrait jouer avec elle.
— Cette baie vitrée me fait flipper, mais j'ai envie de tenter l'expérience, dit-elle, la voix chevrotante.
— Tu vas voir, ma belle, c'est une sensation unique, répondit Shargs.
Shargs se mit à genoux entre les jambes d'Alycia, léchant le long filet de mouille de sa cuisse et remontant sur sa chatte trempée. Elle se mit à genoux de sorte à me laisser tout le loisir de sodomiser Alycia. Je déboutonnai mon pantalon et sortis ma bite gorgée de plaisir, la positionnant à l'entrée de son cul, juste à côté du visage de Shargs qui bouffait avec avidité la chatte qu'Alycia lui offrait.
Je la pénétrai doucement sous ses cris de plaisir, les contractions de ses muscles formant un fourreau de plaisir pour ma bite. On avait notre temps, alors je faisais de longs et lents mouvements en elle. C'était hypnotisant, cette sensation de plaisir face au vide, cette immensité. On était rien, juste trois âmes baisant dans un acte de plaisir insignifiant face à l'espace.
L'encre et l'alcool noyaient mon organisme, les sensations étaient nébuleuses, proches d'un rêve tant tout semblait se mélanger. Le corps transpirant de plaisir d'Alycia, Shargs à genoux, affairée à la lécher sans retenue, et moi la sodomisant avec un rythme d'une lenteur et d'une puissance hypnotique, c'était un moment hors du temps.
Les cris gémissants d'Alycia inondaient la pièce, les tremblements de ses cuisses laissaient présager un orgasme puissant qu'elle ne put retenir longtemps et qu'elle laissa échapper face à l'immense baie vitrée. Son plaisir fut contagieux et, tout comme elle, je jouis en elle, hypnotisé par l'immensité de l'espace. C'était puissant, unique, presque irréel, sûrement aidé par l'encre circulant en grande quantité dans mon organisme.
Quand je repris conscience de la situation, notre amoncellement de corps transpirants se sépara, Shargs avait le visage inondé de l'éjaculation d'Alycia et de mon foutre qui avait coulé.
— Wow, c'était impressionnant, dit Alycia, tremblante.
— Oui, c'était unique, lui répondis-je.
— Je vous l'avais bien dit.
Shargs se dirigea vers le bar, sortit trois verres, avant d'aller ouvrir une porte dérobée du bar et de sortir une bouteille toute simple avec un liquide bleu ciel.
— Ma réserve secrète, dit-elle.
Elle versa trois verres et sortit trois tiges d'encre. On la rejoignit, buvant le liquide au goût extrêmement doux et léger. On n'en avait rien à foutre d'être transpirants, couverts de mouille ou de foutre, juste un moment plaisant sans aucune animosité liée à notre vie à bord du vaisseau.
— Tu voulais pas te faire bouffer la chatte par Phyros ? lança Alycia, le regard empli de curiosité.
— On a tout notre temps, tu es pressée, ma belle ?
— J'ai envie de me branler en vous regardant, répondit-elle sans hésitation.
— Patience, pour le moment, je savoure ce moment, recouverte de ton plaisir et de celui de Phyros.
Elle passa sa main sur son visage trempé avant de lécher ses doigts avec une avidité totale entre deux gorgées d'encre.
— T'es délicieuse, ma belle, dommage que la Boss me réquisitionne si souvent le soir, sinon je serais souvent dans ta cabine.
Alycia écarquilla les yeux, choquée par la révélation et sûrement un peu jalouse.
— Oups, ma langue a glissé, dit Shargs, l'air de rien, finissant son verre. Et non, je ne dirai rien d'autre.
— C'est cruel ce que tu me fais là, Shargs.
— Je sais, mais promis, je viendrai te voir des fois.
Elle finit sa phrase en passant un doigt de la base de la chatte d'Alycia en passant par sa poitrine jusqu'à sa bouche. Alycia était hypnotisée par le charisme féminin que dégageait Shargs et je pouvais tout à fait le comprendre.
— En attendant, Phyros, Alycia est encore trempée, alors je crois qu'il va falloir me bouffer la chatte pendant qu'elle se branle.
— Moi, si je peux aider, je dis pas non.
— Sois un peu sauvage, j'ai envie de goûter à ce plaisir.
Il ne fallut pas plus pour que j'attrape Shargs par la taille et la pose sauvagement sur le bar, attrapant ses cuisses et les écartant brusquement sous un gémissement strident de surprise et de plaisir. Je vis Alycia glisser aussi vite une main sur sa chatte, ne ratant pas une miette.
Et j'engouffrai mon visage sur la chatte déjà inondée de son précédent orgasme. L'odeur douce et sucrée avait laissé place à des odeurs charnelles et puissantes, extrêmement excitantes. La douceur avait quitté l'esprit de Shargs, et ma langue se mit à danser sur son clitoris gonflé. Rapidement, je la pénétrai avec mes doigts en crochet pour la stimuler au maximum. De ma main libre, je plaquai son torse sur le bar, l'empêchant de bouger.
Sur ce bar, les gémissements de plaisir de Shargs s'entremêlaient avec ceux d'Alycia qui se branlait à côté. Shargs m'inondait de son plaisir, ses muscles se contractaient, mais elle ne pouvait pas bouger, bloquée par ma main et la puissance que m'offrait mon organisme. Elle explosa de plaisir rapidement sous des cris de plaisir qu'elle ne pouvait refouler. Elle n'était pas fontaine comme Alycia, juste une abondance de mouille au goût et à l'odeur qui me hurlait 'baise-moi'. Mais je continuais mon œuvre, la léchant et la doigtant avec une sauvagerie qui la faisait trembler de partout. Avant que je ne relâche la pression de ma main la bloquant et me relevant d'entre ses jambes, mon visage noyé de mouille.
Elle resta rallongé sur le bar, sa cage thoracique ondulant sous ses respirations saccadées. En tournant la tête Alycia était aux anges, sa main dansant sur sa chatte sous ses gémissements, le regard fixé sur ma bite dure. Alycia était comme moi, une fois le mode baise activé, la douceur partait rapidement et son regard en disait long : la douceur, elle n'en voulait plus. Je l'attrapai par la nuque et la penchai violemment sur la chatte de Shargs, et l'empalai de mon érection. Elle ne pouvait pas bouger, son visage bloqué sur le sexe trempé de Shargs, et moi la baisant brutalement sans retenue. Les violents coups de reins se transformaient doucement en un pilonnage sans but qu'une bestialité débilitante de plaisir et de soumission. Elle pouvait à peine respirer, son nez bloqué sur le sexe de Shargs qui semblait apprécier le spectacle. J'adorais les gémissements d'étouffement d'Alycia, profitant des rares relâchements de ma part pour inspirer le peu d'air que je lui laissais avoir avant de la bloquer à nouveau sur la chatte de Shargs.
Je ne relâchai la pression sur la nuque d'Alycia que pour la traîner à genoux et lui engouffrer ma queue dans la gorge, ne lui laissant le temps que pour prendre une bouffée d'air avant que ma bite ne l'étouffe. Après quelques instants, je jouissais dans sa gorge serrée, sous ses bruits de déglutition et d'étouffement, avant de sortir ma bite tout doucement pour être sûr qu'elle avale chaque goutte de mon plaisir.
- D'accord, c'était excitant à voir, dit Shargs en glissant une main sur sa chatte.
Demain, ça allait être dur de rester éveillé.
Note de moi :
Introduction check. Plus qu'à attaquer la suite des terribles aventures extrêmement douteuses de Phyros et du Phoénix. Merci beaucoup pour les retours sur cette aventure que je n'aurais pas cru arriver à finir la première partie !
Annotations
Versions