Plan B

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Avec le recul, on se rend compte qu'il y a deux types de plans : ceux qui marchent sans problème et ceux qui partent totalement en vrille. Sur le papier, capturer un vaisseau des Religieux semblait plutot simple et sans grande prise de risque. Pendant deux mois, Ilia avait fait circuler des informations sur l'autel de 150 kilos de pyrodividium, créant toute une histoire de rumeurs pour attirer un vaisseau des Religieux pour le récupérer. Et tout se passait pour le mieux dans la meilleur des galaxies.

Un vaisseau de catégorie Aurora apparut sur nos capteurs dans le secteur voulu le troisième mois après le début de notre plan. C'était même la meilleure cible qu'on aurait pu espérer : un vaisseau de type croiseur, deux fois plus gros que le Phoénix, nous laissant une bonne marge pour l'aborder facilement. Car dans l'espace, plus un vaisseau est gros, plus il est dur à manier. Là, on était tranquilles face à cette charrue galactique, comme aimait dire Alycia.

Le plan fut lancé sans encombre. Les voyages spatiaux, c'est plutot simple une fois qu'on a compris. Chaque vaisseau possède une salle de fronde. Cette machine au fonctionnement obscur rétrécit l'espace et le temps devant le vaisseau, puis le lance dans le petit espace créé devant, d'où son nom. Le vaisseau est lancé tel un projectile dans la singularité qui ne fait pas plus d'un millimètre de diamètre, d'où l'impression d'être aspiré dans un tube quand on effectue une fronde. C'est la seule solution pour se déplacer entre une et sept années-lumière en moins de deux secondes.

Par contre, le système a besoin de cinq jours pour refonctionner à plein potentiel. Ce qui fait que dans la zone où on avait tendu notre piège, on avait déployé des tonnes de matériel qu'on avait récupéré d'une casse clandestin.

Un moment des plus drôles : tout le hangar était rempli de pièces de vaisseaux et de tôles. C'était impossible de passer par le hangar principal pendant sept jours, mais Thorgar avait de la suite dans les idées pour continuer nos entraînements. Naïfs que nous étions de croire qu'on serait exemptés d'entraînement pendant sept jours.

On resta à bonne distance pendant cinq jours alors que le vaisseau essayait de retrouver l'autel en pyrodividium dans le champ de débris. Le cinquième jour sonnait le début de l'abordage.

On était bons dans ce domaine, même les meilleurs. Cette fois, il n'était pas question de saboter le vaisseau mais d'en prendre le contrôle le plus vite possible. Avec l'équipe d'Alycia, on avait pour mission de prendre la salle de commandement, comme quatre autres groupe, mais chacun avec un chemin différent pour maximiser nos chances.

Et tout allait bien. Les défenses ennemies étaient faibles, tous les groupes avançaient vite. Et sans grande surprise c'est le groupe de Thorgar qui atteignit la salle de commandement en premier, et on passa à la deuxième phase du plan : faire une fronde dans une zone morte de l'espace. Chose faite sans aucune difficulté, on sentit tous l'aspiration typique de la fronde et on arriva tranquillement dans la zone morte.

La troisième étape du plan se lançait : maîtriser l'équipage et prendre le contrôle total du vaisseau. L'entraînement strict et épuisant de Thorgar portait ses fruits. On était des machines parfaitement huilées. On prenait le contrôle des ponts un à un, regroupant tous les membres d'équipage dans le hangar pont Huit du vaisseau des Religieux. C'était une sorte de garderie, mais pour des culs-bénis bien trop effrayés pour tenter quoi que ce soit.

La seule certitude dans l'espace et les vaisseaux, c'est que plus on descend dans les ponts inférieurs, plus on descend dans les entrailles et les zones de chargement à l'abandon, souvent en dessous du pont cinq dans les vaisseaux standards. Ce sont les débarras, les quartiers des membres d'équipage les moins importants, les prisonniers, les pièces de rechange rarement utilisées.

En ramenant un groupe de trente personnes au hangar central, Thorgar nous dit :

— Pont deux pour vous, faites gaffe.

— Les ponts pourris toujours pour moi, ronchonna le Boucher.

Notre groupe de douze, avec Alycia en tête, nous dirigeons vers l'escalier le plus proche et nous nous mettons à descendre. Ce qui était étrange, c'est que sur le vaisseau, s'il n'y avait pas des religieux dans leur tenue pompeuse, il n'avaient rien de spécial. Il serait même impossible de dire que c'était un vaisseau appartenant à la Religion.

  • Faites gaffe à partir de maintenant, il se peut qu'ils ne soient même pas au courant qu'ils ont été abordés.

C'était Alycia, le ton grave sur notre canal de communication.

Nous étions à peu près au centre du vaisseau et le pont deux d'après la carte qu'Ilia avait récupérée, était un amoncellement de coursives et de dépôts. Il ne devait pas y avoir grand monde à part des drones.

Arrivés à notre étage, il n'y avait qu'une seule porte ouverte et nous allions commencer à balayer le pont coursive par coursive. Mais une chose nous frappa dès cette porte : le couloir était tapissé de glyphes, de chandelles au mur et tapis au sol, comme si nous entrions dans un autre lieu. Mécaniquement, tout notre groupe leva plus haut ses armes, prêts à tirer.

Il y avait une aura pourrie dans l'air, les lumières projetées par les chandeliers faisant de grandes ombres, les glyphes avaient des formes malsaines. On se sentait comme dans un lieu où tout était fait pour rendre mal à l'aise. Nous ouvrîmes la première porte menant à un petit hangar et derrière, une sorte de salle en l'honneur d'un Dieu dont j'avais oublié le nom, avec des tapisseries sombres.

  • C'est normal tout ça ? demandai-je en communication.
  • C'est la première fois qu'on fouille autant un vaisseau religieux, je crois, dit le Boucher en position de doyen du vaisseau.

Je remarquai sur mon affichage que nous n'avions plus de connexion avec le reste des autres équipes.

Toutes les autres pièces étaient pareilles, à la gloire des divers Dieux de la Religion, mais toute laissait cette impression de malaise. La première partie explorée était vide de vie. Nous avions juste une étrange impression d'être observés.

La deuxième partie du pont fut une surprise aussi. Nous quittions le monde religieux pour des laboratoires scientifiques tout aussi déserts, des traces de vie étaient présentes partout. Ils étaient bien au courant qu'ils avaient été abordés et devaient se cacher. Il y avait des cuves de liquide, des cages vides et des ordinateurs encore allumés çà et là. Sans connexion à aucun réseau, Ilia avait des fonctionnalités devant tourner sur les limites de la puissance de calcul fournie par ma tenue de combat. Ce qui était en soi déjà bien plus puissant que la plupart des ordinateurs actuels.

  • Je regarde ce que je peux trouver, me dit elle.

Nous inspectâmes le laboratoire, armes au poing. Il y avait un truc qui clochait ici, mais personne n'arrivait à mettre la main dessus.

  • Rien, ils ont tout effacé à la va-vite. Avec du temps et un accès direct au cube de données, peut-être que je pourrais en tirer quelque chose, mais d'ici, ça va être compliqué.

On continuais notre chemin par une porte qui devait être une autre réserve, d'après les plans du vaisseau. Mais derrière la porte apparut un homme vêtu d'une longue robe rouge au textile étrange. Partout où il y avait des cicatrices, on voyait à travers : coupures, brûlures et cicatrices parsemaient son corps tout entier. Son visage était maladif.

  • Les dieux veulent nous mettre à l'épreuve, nous avons péché, c'est bien normal, dit-il.

Il tenta de lever une arme cachée derrière lui, mais le tir d'Alycia le faucha. En tombant, il lâcha un long couteau de sa main. Des bruits grognants se firent entendre dans la pièce sombre et des lames de couteaux se mirent à briller. Des dizaines de cultistes en tenue rouge nous foncèrent dessus, tous fauchés par nos tirs dans un brouillard de sang, leur laissant aucune chance de survivre.

  • Ilia, trouve un moyen de remettre les communications.
  • J'essaye, mais le pont semble entièrement isolé du reste du vaisseau.

Deux autres portes s'ouvrirent sur le même spectacle macabre : des dizaines d'hommes et de femmes en tenue rouge dévoilaient leurs cicatrices. Ils fonçaient sur nous avec de simples couteaux. Nous tirions de tous feux pour ne pas les laisser approcher. Les corps tombaient comme des marionnettes désarticulées. Le barillet de mon revolver commençait à rougir sous la chaleur des tirs. Je n'avais pas tiré autant de coups d'affilée depuis bien longtemps.

— On se replie, dit Alycia.

Mais la porte d'où nous venions était verrouillée.

— Ilia, presse-toi !

— Je ne comprends rien, cet étage n'a pas de réseau, tout est manuel. Quelqu'un l'a verrouillée de l'autre côté. Je ne peux rien faire.

Je fis suivre l'information à Alycia.

— Et merde, on reste groupés dos à dos et on avance. Feu à volonté sur tout ce qui veut nous buter.

On formais un cercle compact et nous enfonçâmes dans le couloir le plus prometteur. Sur le chemin, des tarés en rouge sortaient de partout. Nous étions tous à cran, à chaque bruit, chaque mouvement, nous ouvrions le feu. Les lumières des chandeliers faisaient danser nos ombres. Arrivés au bout du couloir, il y avait quelqu'un de bien habillé, en tenue de cérémonie complète de religieux.

— Un jeu de piste des plus amusants que vous nous avez offert, un piège fort bien ficelé, mais vous avez sous-estimé la religion et la puissance des dieux.

Il avait les yeux blancs, le visage blême et un sourire que seule la folie pouvait dessiner.

— Elles sont prêtes et elles ont faim.

Il écarta les bras et la porte derrière lui s'ouvrit sur une pièce à la lumière rougeâtre, emplie de taches noires et blanches. Les mêmes saloperies que sur la station qui avait été attaqué par le vaisseau Soleil Noir et avait terrifié la Boss.

Derrière le religieux fou, une énorme tache noire apparut et deux énormes mandibules le découpèrent en deux comme un simple bout de papier sous une gerbe de sang. Il n'y eut pas un cri.

— Grenade et on recule ! hurlai-je, voyant Alycia tétanisée.

Dans un geste fluide, martelé par l'entraînement de Thorgar, les grenades impacts volèrent vers la pièce, faisant éclater les choses infernales qui commençaient à sortir de la pièce.

— Le Boucher et les jumeaux, faites-moi péter la putain de porte qui bloque, et vite !

Les trois partirent en courant pendant que nous nous mettions à arroser toutes les taches noires et blanches qui sortaient de la porte. Leur taille allait de minuscule à celle d'un homme. En reculant, nous entendîmes une explosion derrière nous. Au vu du bruit, le Boucher avait dû mettre une sacrée charge.

— C'est ouvert, grouillez-vous !

Nous détalâmes à toute allure. Nous avions une voie de sortie, mais nous avions aussi cassé une des portes pouvant bloquer ces saloperies qui nous arrivaient dessus. Nous courions le plus vite possible. Mais là où il n'y avait que des pièces vides à notre premier passage, maintenant des fanatiques rouges sortaient de partout. Pas le choix il fallait sortir nos couteaux et autres armes de mêlée qui ne nous servaient jamais en général. Nous taillions l'air sans réfléchir, il fallait avancer.

— La porte de devant est fermée, dit Alycia entre deux coups de son couteau, plus proche d'une épée en vérité.

— On fonce dans la pièce la plus proche de la porte et on essaie de la fermer derrière nous, répondis-je.

Nous ne cherchions pas à éliminer tous les fanatiques, juste ceux sur notre chemin. On se précipitait au bout du couloir dans la pièce. J'étais le dernier à passer la porte et le Boucher abaissa une poignet mécanique qui ferma la porte, non sans couper le bras d'un fanatique en rouge qui nous suivait.

La pièce se transforma en bain de sang. Des dizaines d'autres cultistes étaient là, c'était un massacre à coups de couteau et d'armes contondantes.

Je bloquai le coup de couteau d'un qui arrivait sur ma gauche et enfonçai mon poing de toutes mes forces dans ses côtes, qui craquèrent sous l'impact, avant de lui retourner le bras sous ses cris et de lui planter sa propre dague dans la gorge. Je vis le Boucher encerclé. Je fonçai dans le tas sans réfléchir et en fis basculer deux. Comme aveuglé, je les noyai de coups de poing qui, à chaque impact, broyaient leurs os. Quand les deux fanatiques n'étaient plus qu'une flaque de chair inanimée, je me relevai. C'étaient les deux derniers.

— Merci, binôme, me dit le Boucher, appliquant des pansements sur plusieurs plaies.

— Je n'ai pas été assez rapide, on dirait.

— Je suis plus à une cicatrice près.

Je me retournai vers le groupe, tous pansaient leurs blessures, je semblais être le seul épargné. Alycia était assise contre un mur, une plaie béante sur le torse que sa binôme essayait de recouvrir d'un pansement et de gel. Mais ce qui m'inquiétait le plus, c'était une de ses jambes qui fondait littéralement, comme rongée par un acide blanc.

  • Il s'est passé quoi ?
  • Ces saloperies crachent de l'acide, je lui ai injecté un cocktail du Doc pour la douleur.

C'était sa binôme Irvine, la voix chancelante. Elle avait les mains qui n'arrivaient pas à appliquer le gel hémostatique sur son torse. Je pris la bombe et appliquai le produit avant de mettre le pansement en hâte. Mais on aurait dit que l'acide se propageait sur sa jambe.

  • Qui a une lame chirurgicale ?

La binôme d'Alycia sortit une lame de son fourreau qu'elle avait sur le dos. Elle avait la réputation d'être une des meilleures assistantes du Doc, ça ne m'étonna pas qu'elle en ait une. J'attrapai le manche, activai la cellule et la lame se mit à crépiter. Une arme créée pour les médecins militaires sur les champs de bataille, ça coupe et cautérise en même temps, pas de la belle médecine, mais en voyant l'acide avancer, le choix fut vite pris. D'un grand coup, je sectionnai quelques centimètres au-dessus de l'acide la jambe d'Alycia qui ne comprenait rien à ce qui se passait sous le choc et les effets du cocktail du Doc que lui avait injecté sa Irvine.

Le bout de jambe restant se consuma sous l'acide dans un crépitement morbide. Tout comme cette pièce au sol jonché de cadavres mutilés par nos coups.

  • Ilia, t'aurais pas une idée ? demandai-je sans entrevoir de solution.
  • Peut-être. Si les plans sont exacts, le mur au fond derrière la tapisserie devrait mener au couloir des escaliers.
  • On fait péter ?
  • Trop risqué. Derrière, c'est un couloir puis directement la coque, on risque de faire un trou dedans. Mais on peut essayer de faire juste un trou pour recevoir du réseau.
  • Putain, merci.

Je retournai vers le Boucher.

  • Tu peux percer la paroi derrière la tapisserie, pas besoin de faire gros.
  • Je vais essayer, dit-il en sortant sa torche à plasma.
  • Les jumeaux, Altor et Grave, couvrez la porte.

C'étaient les quatre qui semblaient le mieux tenir debout, les autres étaient soignés par Irvin. Je faisais le tour de ceux qui ne pouvaient plus combattre pour récupérer leurs cellules énergétiques et grenades et les donner à ceux qui tenaient encore debout.

On devenait tous paranos dans la pièce, chaque bruit, chaque craquement, on avait l'impression que ces saloperies à six pattes allaient sortir des murs. Derrière la porte, on entendait clairement qu'elles essayaient de frapper la porte, mais elle semblait tenir bon. Le Boucher chantonnait sur le canal de communication en essayant de perforer la tôle. Ça ne lui arrivait que quand il stressait de chantonner, ce qui était rare.

  • Putain, c'est pas standard comme paroi, c'est un alliage renforcé, j'aurai jamais assez de plasma avec ma torche.
  • T'as quoi en explosifs ?
  • Plus grand-chose, j'ai dû mettre la dose sur la porte d'avant.
  • Si on rajoute quelques grenades en plus ?
  • Risqué, mais ça peut le faire.

Un grand craquement se fit entendre sur la porte. Plus le temps de réfléchir, on scotcha à l'arrache tous les explosifs qu'on avait et on les mit dans le début de brèche qu'avait fait le Boucher avec sa torche plasma. On alla tous à l'opposé de la pièce, portant ceux qui ne pouvaient plus marcher.

  • Activez les protections maximales de vos casques, ça va secouer, on est dans une salle fermée, dit le Boucher.

Mon casque activa les sécurités lumineuses et auditives au maximum. Seul le souffle de l'explosion me permit de savoir que la bombe artisanale avait explosé, enfermé dans mon casque. Quand la visière se releva, le mur avait à peine été éméché.

  • J'ai du réseau ! s'écria Ilia dans mon casque. J'envoie toutes les infos à la Boss et Thorgar.

Il devait y avoir une fissure assez grande dans notre chance, mais dans notre malheur, la porte commençait à fissurer.

On leva nos armes plus par désespoir qu'autre chose, en pointant la porte, sachant pertinemment qu'on ne pourrait rien faire face à une marée de saloperies qui allaient nous bouffer.

  • Lance-flammes en arrivance, c'était la voix de Thorgar, bien plus agitée qu'à son habitude.

Je ne voyais rien à répondre à son message, on avait les yeux braqués sur un bout de tôle qui commençait à fissurer. Les premières mandibules commençaient à apparaître.

  • Attendez, si on tire, ça finira de casser la porte, dis-je sans grande conviction pour gagner quelques seconde.

Mais la porte céda un instant après. C'est la pétoire du Boucher la première à ouvrir le feu, explosant la première des choses qui avait la taille d'un homme. Un frisson me parcourut et je me mis à tirer avec mon revolver, suivi des autres. Mais ces trucs marchaient sur les murs et se mirent à inonder la pièce de tout partout, les murs recouverts de taches blanches et noires.

Notre salut arriva d'une énorme langue de feu bleutée éclairant la porte. La chaleur grimpa d'un coup. Galvanisés par cette information, nous exterminions celles qui étaient entrées dans la pièce comme on pouvait, les petites avec nos pieds, les plus grosses avec nos armes à feu et nos couteaux. Tandis que la langue de feu ne faiblissait pas.

  • On ne peut pas couper les lance-flammes, il y en a en continu, on va finir de faire un trou dans la paroi que vous avez commencé à perforer, m'informa Thorgar par message.

Même pour moi, la chaleur devenait insupportable. Je n'imaginais pas ce que cela devait être pour les autres jusqu'à la libération et l'ouverture de la paroi. Le Doc attendait derrière avec des civières portées par des drones.

Je portai Alycia vers la plus proche, le Doc appuya sur la base du casque pour l'ouvrir, préparant un masque avec une gaze dont il avait sûrement le secret. Mais en enlevant le casque, le visage d'Alycia s'affaissa sur lui-même, rongé par l'acide qui avait dû circuler dans son corps. C'était un spectacle terrible, voir sa peau fondre sur les os.

  • J'ai encore un poul, je prends le relais, dégagez!

Hurla le Doc, partant avec la civière en branchant des aiguilles dans le corps d'Alycia. On plaça les autres sur des civières qui partaient plus doucement.

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