Eros

21 minutes de lecture

Note de moi : chapitre maxi long qui aurait pu être découpé en deux, mais je voulais garder l'ambiance de l'a scène globale de vie sur le Phoenix, vu qu'il risque de ne plus en voir pour un moment avec la suit de l'histoire et que j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire la vie à bord de ce vaisseau qui est dans ma tête depuis fort longtemps.

Les soirées semi-officielles sur le Phœnix me faisaient beaucoup rire. La Boss gérait tout sur le vaisseau, mais certains pouvaient s'imaginer qu'elles organisaient des soirées en secret. Mais le fait est qu'en général, elle était plutôt sympa, ses soirées.

  • Pourquoi t'étais dans les couloirs si loin ?
  • Les rumeurs disaient que t'étais avec la Boss et il n'y a pas non plus mille chemins pour revenir aux cabines.
  • Les rumeurs vont vite.
  • Quand elles viennent de Thorgar, on a tendance à les croire.
  • Carrément Thorgar ?
  • Oui, c'est lui qui organise la soirée.

Autant dire que cette soirée était validée à cent pour cent par la Boss.

  • Et il t'a envoyé venir me chercher ?
  • Oui, il veut te péter la gueule.
  • Ah, ce genre de soirée.

On continuait notre chemin dans les couloirs. Quand Thorgar organisait une soirée dans le Phœnix, c'était souvent avec un ring au milieu de la pièce et des gants de boxe. Il appelait ça des 3soirées de mise aux poings". Et le pire, c'est qu'il était fier de sa trouvaille. Les affamés ayant légèrement tendu l'équipage, il a dû se dire que ça ferait du bien à tout le monde de se foutre sur la gueule. Et suite à ma visite chez la Boss et ma future mission, l'idée me semblait pas si mal.

On se dirigeait sur les ponts inférieurs dans un hangar quelconque. En ouvrant la porte, une musique beaucoup trop forte me submergea avant que ce soit les odeurs d'encre, d'alcool et de transpiration. Sur le ring se trouvait le Boucher contre Jargs. Ils ne pouvaient pas se blairer pour une raison que je n'ai jamais comprise. Mais vu qu'ils n'étaient pas dans les mêmes équipes d'abordage, ils se voyaient rarement et tant mieux. Mon binôme semblait avoir l'avantage avec sa masse imposante.

Dans un coin, deux cuves du Doc était percée avec ce dernier à coté, sirotant une pinte, regardant le spectacle sous les cris des autres membres d'équipage. Une soirée semi-officielle où tout le monde semblait invité.

Algaïn, dans un coin, avait un pack de glace sur le visage et des marques de coups un peu partout. Tout comme un bon nombre des membres d'équipage. La soirée avait sûrement commencé pendant notre réunion dans le cercle des officiers.

  • Ah, voici mon adversaire qui ne m'a pas très bien parlé sur le vaisseau des religieux. C'était la voix lourde et grave de Thorgar, clairement flippante. Après la Boss qui m'avait pètée la gueule, son second.
  • On prend le prochain combat.
  • Heureuse de t'avoir connu, me dit Artemis avec une tape dans le dos.

Je ne pouvais pas vraiment me débiner, je me dirigeai vers le Doc et ses cuves, cherchant du courage liquide.

  • Il tape fort, il est rapide et il encaisse comme un mur en parpaing, me dit le Doc en me tendant un verre.
  • Je sais, t'as une place au chaud à l'infirmerie ?

Pour réponse, il m'invita à trinquer avec lui. Enfin un alcool qui ne brûle pas tout sur son passage.

Un bruit sourd se fit entendre, le Boucher venait de s'effondrer sur le ring. Jargs n'était pas en bien meilleur état.

  • J'aurais pas parié sur ça, tiens, dit le Doc avant de se diriger vers le ring pour voir l'état de mon binôme.

Thorgar semblait avoir mal pris que je l'aie envoyé bouler sur le vaisseau de religieux. En même temps, pas grand monde doit l'envoyer bouler. Il me regardait avec une colère palpable et effrayante.

Je me dirigeai vers le rebord du ring où se trouvaient des gants. J'enlevais mes vêtements et passai un juste un short qui traînait. Artemis m'aida à bander mes poings et enfiler les gants.

  • Toi qui es souvent dans les équipes d'attaque en pointe avec lui, il a un point faible ?
  • Une fois, il a tapé son petit doigt de pied dans un coin de placard, il n'a pas bronché. Alors là, non, je vois pas. Évite juste ses coups. Mais fatigue-le un peu, j'aimerais pouvoir marcher demain, si tu vois ce que je veux dire.

Je montais sur le ring face à moi, la montagne sombre qu'était Thorgar me faisait face.

  • Ilia mets le metal le plus bourrin et monte le son, dis-je à mon implant.

Le son se coupa un instant avant qu'un riff d'une lourdeur absurde résonne beaucoup trop fort et que les cris d'un chanteur encore plus en colère que ne l'était Thorgar surgissent des enceintes. Pour le coup, tout le monde était autour du ring, prêt à me voir me faire défoncer.

Je sentis dans ma poitrine mon cœur s'accélérer. Une ouverture de canal privé s'afficha sur ma rétine avec le nom de Thorgar. Le canal vocal bloquait le bruit de la musique.

  • J'aime pas trop être bousculé, Phyros, et encore moins quand la Boss te couvre.
  • On a l'ego fragile?

Je serrais mes poings dans mes gants et me concentrais sur ses mouvements, puis retentit la cloche. Ses muscles se contractèrent instantanément, amorçant un direct du droit. La colère l'aveuglait, il n'avait pas très bien pris que je l'aie bousculé. Fallait que je profite de ça.

Je plongeai sous son coup qui passa au-dessus de ma tête et, en mettant toute la puissance que j'avais dans mon droit, le frappai en plein dans les abdos. Et le Doc n'avait pas menti, autant frapper un mur de parpaing. Mon coup fut arrêté net par le cuir épais de sa peau. Mais pas le temps de réfléchir, vite, il fallait esquiver son crochet du gauche et se repositionner d'un pas en arrière.

Mais il était déjà prêt à frapper, j'ai juste eu le temps de lever les bras pour bloquer l'ogive qu'était son poing. Il frappait fort, vite et était increvable. J'alternais esquive, blocage et coup direct qu'il ne prenait pas à bloquer, il préférait encaisser.

Mais je ne pouvais pas danser indéfiniment, un crochet finit par percer mes défenses et m'envoya valser au sol sous la puissance du coup et le silence des autres membres d'équipage. Au sol, je sentis une colère froide monter. Ce connard n'était même pas avec nous à essayer de survivre face aux affamés et il prend la tête car je l'ai bousculé. Mon cœur se mit à battre la chamade dans ma poitrine, une chaleur parcourut mon organisme comme un coup de fouet, effaçant la douleur de ma mâchoire. Je me relevai face à lui.

  • Ça te fait chier qu'un gamin comme moi puisse être dans les papiers de la Boss, avoue. Que je sois si vite arrivé dans le quartier des officiers perturbe ton petit monde bien réglé.
  • Va te faire foutre, j'eus comme réponse, et son poing armé vers mon visage.

Mais depuis le temps, mon corps, je le connaissais. Plus mon cœur bat vite, plus mon sang est chaud et plus je deviens une machine que Thorgar avait façonné durant un an et demi. Je glissai sur le côté, évitant son coup qui me sembla étonnamment lent. J'armai mon droit de toute ma rage, écrasant mon poing sur son visage qui le fit tituber sous le regard ébahi du reste de l'équipage.

Loin de le coucher, il me fit goûter son gauche entre mes côtes que j'encaissai en le regardant droit dans les yeux et plantai à mon tour mon gauche dans ses reins sous ses gémissements. Il voulait me péter la gueule, mais moi aussi. Ras-le-cul de son autorité à la con.

Là, ça ressemblait plus vraiment à de la boxe, juste à un échange d'ogives dans la gueule l'un de l'autre. Mais force est de constater que je faisais pas le poids face à sa carrure. Il chancelait, mais moi j'étais carrément HS, et un dernier droit de sa part m'allongea sans que je demande mon reste. Au sol, je me sentais soulagé de lui avoir tenu tête.

Après la sonnerie de la cloche, dans mon champ de vision apparut le gant de Thorgar que je saisis pour me relever.

  • Ça va mieux ? lui demandai-je avec effort et sarcasme.
  • Carrément, une bière ? répondit-il dans un souffle court.

Je détachai mes gants avec l'aide du Boucher qui était remis sur pied.

  • Là, tu viens de gagner le respect de tout l'équipage comme t'as pas idée, binôme. Et tu viens d'exploser le record du Phœnix de quarante secondes face à lui.
  • Qui l'avait ?
  • Moi.
  • Désolé, binôme, mais promis, je dirai rien à ta fille.

Une fois les gants débarrassés, je me dirigeai vers les cuves avec Thorgar et on se servit un pichet chacun. Il fallait bien ça.

  • Putain, ça fait du bien ce ring, dit-il calmement. Ça évacue les non-dits et la tension, je trouve.
  • J'avoue, c'est plutôt efficace.
  • Ça faisait bien longtemps que je m'étais pas fait péter la gueule comme ça. Ca fait plaisir.
  • Moi pas plus tard qu'hier par la Boss, je commence à avoir mon compte, dis-je en buvant une grande rasade de bière.
  • En vrai, c'est cool que tu sois arrivé sur le vaisseau. Ça fait une autre personne en qui l'équipage peut avoir confiance même quand c'est la merde, ça me fera un peu moins de boulot. J'avais juste l'habitude d'être le seul à avoir ce statut. Et je crois que j'étais un peu jaloux.
  • T'en fais pas, au vu de ce que me réserve la Boss, je vais partir un petit moment.
  • Putain, elle va vraiment te foutre sur l'Arche.
  • Ouais, et c'est un peu flippant, je dois t'avouer.
  • La peur, il en faut quand c'est la merde, c'est ça qui maintient en vie. Ceux qui disent l'inverse finissent avec une balle dans la tête en faisant une action stupide.

On buvait nos pichets de bière avec enthousiasme. Vraiment pas dégueu, cette cuvée. Artemis se rapprocha de Thorgar, la démarche provocatrice.

  • Oh, tu me l'as tout abîmé, dit-elle en glissant sa main sans gêne sous le short de Thorgar. Je vais devoir jouer à l'infirmier, je crois.

Elle ne cachait pas les lents mouvements de masturbation sous son short sous le sourire niais de Thorgar. Face à Artemis, la montagne de muscles devenait le dernier des benêts.

  • Toute cette transpiration et cette testostérone, ça m'a un peu excitée, Thorgar.

Elle sortit sa main et se mit à lécher ses doigts avec gourmandise, ne le lâchant pas des yeux.

  • Je crois que le devoir m'appelle, me lança Thorgar, vidant cul sec son pichet puis attrapant Artemis par la taille et la lançant sur son épaule. Il partait en riant bruyamment, une main la pelotant et découvrant sa poitrine sans gêne aucune.

Comme toutes les soirées, ce vaisseau se transformait en lieu de plaisirs charnels. Le ring avait trouvé deux nouvelles personnes qui avaient des comptes à régler et pas mal de personnes commencaient a partir à deux, trois voire plus. Et souvent, ils étaient quelques instants plus tôt sur le ring. Avec le temps, j'avais compris que ça n'avait rien à voir avec le cul souvent, c'est juste que le sexe, la compagnie, ça éloignait les démons le temps d'un instant.

À côté des cuves à descendre les verres, j'avais l'esprit tourné vers l'Arche, je regardais ce spectacle avec un air amusé. Certains venaient trinquer avec moi echanger deux mot sur mon combat avec Thorgar. En moi, je sentais que c'était peut-être la dernière soirée au côté de cette famille de fous.

  • Merde , fais gaffe. On pourrait croire que tu réfléchis.

Me fit sursauter Alagïn, pouvant à peine ouvrir son œil gauche.

  • Oui, ça m'arrive des fois. Qui t'a pété la gueule ?
  • Irvine. On avait un léger différend sur Alycia.
  • Différend réglé avec brio, renchérit la voix d'Irvine que je n'avais pas entendu arriver avec la musique.

Elle, c'était l'œil droit qu'elle pouvait à peine ouvrir. Le combat devait valoir le détour à voir.

  • Tu nous quittes bientot, d'après les rumeurs, demanda Alagïn.
  • Putain, c'est pas possible, ces foutues rumeurs. Je l'ai appris y'a même pas quelques heures.
  • Les parois du phoenix parlent, tu le sais bien, dit Irvine.
  • C'est ça qui te rend pensif ?
  • Oui, je crois. Sur ce vaisseau, c'est un peu comme une maison folle, mais c'est ma maison.
  • Je connais la meilleure solution pour te soigner, dit Alagïn, la voix folle, surjouée.

Elle enleva son short puis sa culotte avant me mettre sa culotte sous le nez, sous le regard amusé d'Irvine.

  • Une culotte à la bonne odeur de chatte, ça te soigne toujours. Médicament prescrit à haute dose par Docteur Algaïn !
  • T'es conne.
  • Oui, mais tu souris au moins.
  • Ah, les hommes et la chatte, renchérit Irvine, la voix pensive. On pourrait inventer la vie éternelle, la supra-conscience ou n'importe quoi de démentiel, et ils seraient toujours obsédés par nos entrejambes.
  • Il ne dis pas non à la bite des fois, ce coquin. Mais clairement, ils préfèrent la chatte.
  • Un hétéro dans un vaisseau pirate, ça existe encore ? je repondit sans trop attendre de réponse.
  • Bite, chatte, je crois que c'est plus le contact et éloigner la solitude de la nuit que l'équipage cherche, dit Alagïn, philosophe.
  • On reste ici à parler de bite et de chatte, ou on fait un dernier round dans une de nos cabines ? dit Irvine calmement et d'une voix neutre.
  • J'aime l'idée, dit Alagïn, buvant un verre de bière, l'air détaché.
  • Pourquoi pas répondis-je sur le même ton, blasé.
  • Vous êtes cons vous deux, vous le savez? Et passe moi sa culotte. Partage un peu.

Irvine m'arracha la culotte d'Alagïn sous le nez et la sentit avec une flamme d'excitation dans les yeux.

  • Et j'en ai plus qu'une, alors doucement.
  • Genre, ça te gêne ?
  • Le métal froid de mon armure sur la chatte, il y a plus agréable, oui.
  • Mets un pantalon comme tout le monde, lui répondis-je.
  • J'aime être en sous vetements dans mon armure. Fin du débat. Et là, on devrait vite aller dans une cabine. Irvine est littéralement en train de se branler.

En effet, elle avait fait glisser sa main sous son short. Je m'étais habitué à ce côté totalement libre et sans gène du Phoenix passée une certaine heure. Ce qui m'impressionnait le plus, c'était le respect en fait. Là, dans la pièce, Irvine se branlait, Algaïn était chatte à l'air, dans un autre coin plusieurs membres étaient à poil et se chauffaient aussi. Mais personne n'était lourd, tout le monde respectait tout le monde, Thorgar y veillait au grain ainsi que la Boss, mais c'etait magique. On était à côté des cuves, plusieurs personnes étaient venues se servir sans même tenter une approche.

  • Oh, pardon, j'ai glissé. Ça fait un moment que j'ai pas baisé avec une femme, et je crois que la mouille d'une autre me manquait. Ma cabine ?

Le chemin jusqu'à la cabine fut parcouru à la hâte, en courant. Alagïn réussit à enlever le short et la culotte d'Irinve sur le chemin et à voler quelques coups de langue sur sa chatte. Le seul mystère fut la disparition de la culotte d'Alagïn arrivée devant la porte de la cabine d'Irvine.

Elle ouvrit la porte et on s'engouffra dans sa cabine, appuyant directement sur la commande pour sortir le lit. Alagïn ne se fit pas prier, sautant sur le lit, se mettant sur le dos et écartant les jambes. J'adorais l'idée de l'invitation, l'excitation d'offrir son corps au plaisir. Une telle invitation au vice avait un côté magique, je trouvais. Le plaisir de s'offrir à l'autre. Et Irvine ne se fit pas prier et se jeta là, la première bouche grande ouverte pour la lécher, avant de relever la tête.

  • Ça m'avait manqué, la chatte, putain.

Avant de retourner tête la première lécher Alagïn. Et elle fit juste un signe de main, pointant une étagère.

Je regardai et il y avait un trésor caché ici. Des dizaines de tiges d'encre, mais surtout au moins sept percuteurs. Ces saloperies avaient le pouvoir de disparaître. Je pris trois tiges, les amenai à mes lèvres devant le spectacle que m'offraient mes deux partenaires de cette soirée. Je les allumai une à une sous le claquement sec des percuteurs, mettant le feu à la tige et relâchant les volutes bleues de l'encre brûlante. Je m'assis à côté d'Alagïn et lui en mis une entre les lèvres. Elle ne se fit pas prier pour tirer une taffe entre deux gémissements.

Irvine releva la tête et me tendit une main, je lui en passai une aussi.

  • Je suis une fille sage, par contre, je connais votre réputation à vous deux. Désolée, dit-elle d'une voix presque penaud entre de boufées d'encre. Cuni, pipe et baise standard, je dis non à un peu de fluidité corporelle, mais c'est tout.
  • Notre réputation, dit Alagïn, faussement choquée.
  • Pisse, sodomie, soumission, douleur, baise brutale, gorge profonde étouffante, je continue ?
  • Non, en vrai, j'ai envie de ça ce soir, je crois, répondis-je.
  • Alors là, je peux te dire, Irvine, y flippe un max, notre Phyros. Moi, tant que je peux sentir et goûter ta chatte et un peu de foutre, tu sais, le reste, c'est du bonus. Pas désagréable, le bonus, mais le doux après ce qu'on s'est foutu sur le ring, ça me va très bien.
  • C'est ta cabine, c'est chez toi, tu choisis, ajoutai-je.

Elle eut un grand sourire, tira une taffe et redescendit entre les jambes d'Alagïn. J'enlevai mon short et mon boxer, regardant la sensualité et le plaisir palpable que prenaient mes deux acolytes du soir. Je trouvais ça magnifique, le plaisir intime de la chair à regarder, voir les corps communier dans l'excitation. Alagïn enleva son haut, libérant sa poitrine et les tétons pointant de plaisir.

Entre chaque gémissement, elle tirait une taffe d'encre. La main libre d'Irvine glissa doucement entre les lèvres intimes de sa partenaire tout en la léchant. Je tendis mon boxer à Alagïn, qu'elle s'empressa de sentir. C'était son moment à elle, je la connaissais par cœur dans l'intime. Il lui fallait toujours une touche forte, ici les odeurs de transpiration et de pisse de la journée. Dès la première bouffée, ses muscles se contractaient encore plus, sa poitrine se soulevait dans un danse hypnotique. Ses cris devenaient une douce mélodie de plaisir jusqu'à son éjaculation qui fit reculer soudainement Irvine sous un cri de frustration d'Alagïn.

  • Quand je disais un peu de fluide, je parlais pas d'autant.
  • Oh, pardon, se répandit en excuses Alagïn. Je t'ai pas prévenue.
  • C'est pas grave, j'ai dû te gâcher complètement ton orgasme.
  • Non, c'est surtout moi, je suis désolée, je t'ai pas prévenue que j'inondais beaucoup.
  • J'étais persuadé que vous aviez déjà...
  • Non, répondit-elle d'un concert de voix en riant.
  • Je peux me passer sous l'eau ?
  • Oh oui, répondit Alagïn.

Elle se releva et j'appuyai sur la commande pour faire sortir la douche de la cabine, ce qui replia le lit. Elle alla se passer sous les jets d'eau brûlante.

  • Je me sens tellement honteuse, me murmura Alagïn.
  • Je le suis aussi, t'en fais pas. J'ai l'ouïe extrêmement développée, dit Irvine avant de presser le bouton séchage. Voilà, toute propre, prête à recommencer sur de bonnes bases.
  • Tu veux qu'on passe un coup sous l'eau, peut-être ?
  • Volontiers, j'osais pas demander. Désolée si je suis trop princesse.
  • La prochaine fois que tu t'excuses, princesse, je te bouffe la chatte jusqu'à que tu puisses plus marcher, dit Alagïn, se dirigeant vers la douche avec moi.

L'eau me semblait glacée par rapport à ma cabine où elle est réglée à presque soixante degrés, suivi d'un séchage pas désagréable. Une fois séchée, Irvine fit ressortir le lit, se mit dessus et écarta les jambes face à Alagïn et fit semblant de réfléchir.

  • Ah oui, ça me revient, désolée.
  • Une princesse salope, j'en étais sûr, dit Alagïn avant de se mettre à quatre pattes et se diriger vers le sexe qu'offrait Irvine, gardant une position provocatrice à quatre pattes tout en la léchant.

Une invitation pareille ne se refuse pas. Je plaçai ma queue entre ses lèvres intimes et la pénétrai doucement, sensuellement, presque, chose rare entre nous. Je caressais ses fesses, son dos en faisant de lents va-et-vient. J'adorais voir ma queue noyée de la mouille d'Alagïn à chaque va-et-vient. Notre princesse salope était bien silencieuse sous les coups de langue d'Alagïn, mais son corps la trahissait, tétons excités, jambes se contractant, muscles du cou se crispant. Si j'étais tatillon, je dirais qu'il me manquait des odeurs fortes du sexe, de cyprine, de transpiration et de pisse, mais la proposition de notre princesse du soir était en réalité très rassurante et douce.

Sans crier gare, le silence fut brisé par un puissant gémissement de plaisir, les deux mains d'Irvine saisissant la tête d'Alagïn et la plaquant sur sa chatte pour profiter au maximum de son orgasme avant de la relâcher.

  • Putain, tu lèches trop bien.
  • Attends de voir celui qui me baise tranquille sans rien dire, lui, c'est encore un autre niveau. Tu veux goûter son plaisir sur mes lèvres, Phyros ?

Proposition que je ne pouvais refuser. Elle se leva et se mit face à moi et j'embrassai Alagïn. Je ne pus m'empêcher de la soulever et la plaquer violemment contre le mur, faisant tomber les tiges d'encre et le percuteur sous un cri de douleur et de plaisir caractéristique de ma partenaire de nuit. Ses lèvres suintaient de mouille et son visage était noyé d'odeurs charnelles. Putain, les odeurs de la baise un vrai drogue. Chassez le naturel, il revient au galop.

La main d'Alagïn agrippa ma queue et la fit glisser en elle sous un gémissement. Après un instant, on retourna notre tête vers le lit.

  • Désolée, on s'est emportés dis Agaïn.

Elle nous regardait, les yeux brûlants de curiosité tout en se branlant alors qu'elle venait de jouir.

  • Faites-vous plaisir.
  • Baise-moi, comme ta salope, renchérit Alagïn, les yeux avides de plaisir.

Dans un grand coup de reins puissant, je repris mes mouvements forts et puissants, plaquant ma salope contre le mur. On était bruyants, brutaux et sans gêne. Ma poupée, ma salope des nuits endiablées du phoenix. Un jouet à double tranchant qui devient affûté comme jadis dans sa cabine. Mais ici, c'était mon jouet de plaisir, je la tenais fermement par les cuisses et la baissais brutalement sous ses gémissements. Son corps commençait à transpirer, l'odeur de sa mouille se diffusait, mêlée à l'encre. c'etait notre univers.

Irvine ne nous lâchait pas du regard.

Je relâchai Alagïn pour mieux la retourner face au mur sur ses jambes. Joueuse, elle bomba les fesses et se cambra. L'invitation était trop belle et je me mis à l'enculer tout en glissant une main sur son clitoris. On entendit le souffle faussement offusqué de notre princesse du soir, qui ne pouvait décoller la main de sa chatte et ses yeux du spectacle.

Les cris de ma salope, le plaisir de lui défoncer le cul tout en la masturbant, le cocktail parfait pour ses orgasmes. Et quelques instants plus tard, sous ses cris, elle se mit à inonder le sol dans un orgasme puissant. En me retirant d'elle, elle remarqua que je n'avais pas joui. Elle se mit à genoux directement dans sa flaque d'éjaculation. Elle passa ses mains dans le fluide de son plaisir, se recouvrit le visage avant de mettre ses mains dans le dos et d'ouvrir grand la bouche.

Je saisis sa tête de mes deux mains et me mis à lui défoncer la gorge comme un simple trou. Notre princesse avait trois doigts dans sa chatte et un autre sur sa poitrine. Il me fallut peu de temps pour inonder la bouche d'Alagïn de mon plaisir qu'elle avala avec une excitation dont elle avait le secret. J'adorais me finir sur son visage et sa bouche, je trouvais cela débilitant et avilissant.

Irvine respirait fort, se contractait.

  • Tu veux un avant-goût de sa ? demanda Alagïn.

Un oui étouffé sortit doucement de la bouche d'Irvine.

Je me déplaçai entre ses jambes, les saisis avec puissance sous un cri de surprise de sa part en la léchant comme un mort de faim, soulevant ses fesses. Elle avait le plus gros du travail, elle jouit en un instant, mais je continuai de la lécher, la faisant crier de plaisir, ses jambes bloquées par mes bras, avant de la relâcher. Elle était rouge de plaisir et tremblante.

  • D'accord, j'aime bien le bouffage de chatte sauvage, me reste le reste, je me contente de regarder.

Alagïn ramassa les tiges d'encre et les percuteurs, elle n'en retrouva que six sur les sept. Saloperie, ces trucs sont vivants, c'est sûr. Elle alluma ses nouvelles tiges et nous rejoignit sur le lit.

  • Je crois que j'ai un peu inondé les percuteurs et les tiges d'éjaculation.
  • Je ferai avec, dit Irvine, aimant la tige d'encre à ses lèvres.
  • Ça, c'est le début, dit Alagïn un sourir au levre.
  • Elle a le droit de rester une princesse, tu sais.
  • Une fois décoincée, en général, c'est des grosses salopes pourtant.
  • Je vais opter pour princesse salope pour le moment, je te laisse ton rôle de grosse salope.
  • Ça me va, dit Alagïn en riant.
  • Par contre, si ça vous embête pas.
  • Douche ?
  • Oui.

On se retrouva à passer sous la douche un à un avant de retourner dans le lit.

  • Sans vouloir te vexer, Phyros, j'ai préféré le bouffage de chatte d'Alagïn. Je suis sûre que tu pourrais être une princesse prude au lit, la douceur, tu maîtrises pas mal.
  • Alors, faut que ça sente la cyprine ou le foutre, sinon c'est mort. Heureusement que j'ai pu te dégoûter un peu avant que tu te laves. Repondit Algaïn.

On était bien dans son lit à descendre tige sur tige. Alagïn essayait de convaincre Irvin que l'odeur du sexe était une des meilleures odeurs et Irvine lui parlait qu'une chatte et une bite, ça doit être propre. C'était drôle de les écouter, la conversation ne servait à rien, mais ça me laissait l'esprit vide.

  • Putain, aussi silencieux, c'est quoi qui te fait flipper ?
  • Je connais la Boss, ça va pas lui prendre longtemps pour lancer la mission.
  • Oh, je vais te manquer, c'est trop mignon. Promis, je te remplacerai pas par Irvine, quoique, dit-elle en rigolant.
  • C'est juste que ça va faire bizarre de plus avoir tout ça, le vaisseau, pendant une si longue période.
  • J'organise une orgie à ton retour, promis. Seule consigne, t'as pas le droit de crever.
  • À part le cul, y'a quoi qui compte pour toi, demanda Irvine.
  • Les abordages et le cul, ça me suffit pour être heureuse et ce putain de vaisseau. Ca te suffit pas Irvine?
  • C'est vrai, maintenant que tu le dis, nos vie, c'est ça, t'as raison, ça me rend heureuse en vrai. C'est juste la quantité de cyprine qui varie, dit Irvine en finissant une tige d'encre

La boss avait raison, comme souvent. Sur le vaisseau, il y a ceux qui se laissent vivre et suivent les ordres sans trop réfléchir. Encre, baise et Thorgar pour les gérer. Et les autres qui voudraient en savoir plus, avoir quelques réponses, même si ça ne changerait pas grand-chose de connaître mes origines ou juste la curiosité de cette foutue relique informatique. Mais je voulais plus que abordage et baise.

  • Tu sais, c'est pour quand ? demanda Irivine allument un tige.
  • Non, mais pas plus de quelques jours à mon avis.
  • Tu sais, c'est sûrement pas le moment, mais si on se recroise pas, dit Irvine, le ton solennel. Merci, sans toi, je serais morte bouffée. Du coup, je profite de ce moment pour te le dire. T'as géré dans ce merdier plus que Thorgar, même. Lui, nous aurait dit de faire face et de mourir armes à la main. Quand tu reviendras, je te suivrai même en enfer. Je sais qu'on reviendra vivants.
  • Putain, faut que je demande une mutation dans ton équipe à ton retour.
  • On se tape le boucher, répondit Irvine.
  • Ah oui, je vais rester dans mon groupe.
  • Merci, ça me touche pour de vrai. J'ai toujours la sensation d'avoir merdé là-bas.
  • En aucun cas.

Un long moment passa en silence sur ce lit à fumer nos tiges d'encre.

  • Vous l'avez sentie aussi, demanda Alagïn ?

Oui, on l'avait sentie. Le vaisseau venait d'effectuer une fronde, la Boss avait fini son plan et le vaisseau se dirigeait vers sa destination. On venait de faire notre premier saut vers la station où j'embarquerais pour l'Arche. Chose confirmée par le message d'Ilia sur ma rétine : on arrive dans trente-six heures.

  • Dites, reprit Alagïn, ça peut paraître con et à l'opposé de qui je suis, mais j'aimerais faire l'amour et pas baiser. Mais je ne sais pas faire. Tu veux bien me montrer, Irvine ?
  • Nous montrer, renchéris-je.

La main d'Irvine glissa sur le corps d'Alagïn doucement en faisant de petits ronds, tout comme sur le mien.

  • Venez, n'ayez pas peur.

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