Eros Ilia
Cachés dans les voluptés bleues éclairées par le plafond lumineux. Le miroir reflétant les corps entrelacés dans une danse que les méta-humains ne semblent jamais se lasser de pratiquer encore et encore. Une douceur inhabituelle et presque effrayante pour deux des trois participants, Algaïn et Phyros, commençaient à découvrir un des aspects du sexe qu'ils ne connaissaient pas. Irvin prenait un malin plaisir à contenir les pulsions plus brutales de ses deux acolytes de la nuit.
Pour une IA, il est toujours étrange de comprendre le sexe et l'amour, hormis par le biais que c'est une faiblesse absurde du cerveau qui se noie dans une excitation rendant le monde faible et profondément stupide. Mais côtoyant Phyros et tous les membres du Phoenix, avec le recul, cette faiblesse s'est muée en une sorte de jalousie, une faiblesse et un abandon que je ne pourrai jamais expérimenter.
Voir Algaïn laisser doucement le plaisir inonder son esprit et son corps face aux lentes caresses d'Irvin sur ses cuisses et sa poitrine. Mêlées aux caresses brûlantes de la paume de Phyros, glissantes sur ses fesses et son visage. Une contradiction jouissive en elle semblait la déchirer, d'un côté s'abandonner à ce plaisir lent et l'envie de se jeter entre les jambes d'Irvin et glisser brutalement le sexe de Phyros en elle. Mais elle accepta de placer sa confiance en Irvin la guidant lentement.
La part de mystère venait de Phyros qu'elle avait plus de mal à guider et à cerner. En regardant dans le miroir, elle se sentait si insignifiante face à sa masse imposante et les rumeurs bien réelles de sa cabine où il était bien plus courant d'entendre des histoires de chevauchées intenses et brutales et d'une démonstration de force sans réel but. Aller dans sa cabine le soir, c'était la promesse de se faire baiser des heures durant sans répit, qu'on disait à bord du Phoenix.
Et bien sûr, étant dans son équipe d'abordage, elle avait vu les multiples exploits d'abordage, de charges sous les tirs et autres actions délibérément viriles face au danger. Toutes ses informations la mettaient face à une situation qu'elle n'aurait pas imaginée. La sensation d'avoir un monstre en sommeil à ses côtés, caressant lentement ses cuisses, glissant sur son sexe, il y avait un côté intimidant qui la perturbait au plus au point. Phyros pouvait-il seulement faire l'amour et non juste être une machine chargée de testostérone enculant Algaïn contre le mur sous ses puissants râles avant de l'étouffer avec sa bite.
— Ça va ?
Irvin sursauta voyant que Phyros la regardait dans son reflet au plafond.
— Oui, c'est que, en fait eu…
Elle s'embrouilla l'esprit et ne se rendit pas compte qu'Algaïn descendait doucement entre ses cuisses, embrassant ses cuisses, léchant son pubis, appréciant le jeu de la lenteur esquivant le sexe trempé d'Irvin. Phyros en profita pour basculer pour se placer à genoux au-dessus d'Irvin, caressant sa poitrine.
— On s'y prend mal ?
La chaleur du corps dégagée par Phyros sur son ventre croisée aux baisers d'Algaïn la faisait fondre de plaisir et de doute. Ici, sous le poids de ce dernier, elle ne pouvait rien faire.
— Non, c'est moi, je crois. On est dans le même groupe d'assaut sur les abordages. Et tu as un côté puissant qui me…
Elle laissa échapper un grand soupir de plaisir, Algaïn commençait à embrasser son sexe doucement, léchant ses lèvres intimes avec une terrible douceur irrésistible.
— … terrifie.
— Oh pardon.
Dit Phyros, complètement niais. Il avait cette incapacité à se rendre compte qu'un mètre quatre-vingt-dix et plus de cent dix kilos de muscles pouvait potentiellement faire peur, s'ils étaient utilisés de façon brutale.
— Cette sensation de plaisir, d'insécurité et de protection est terrible. Excitante et troublante. Je t'ai vu faire trembler Thorgar sur le ring, te battre comme un damné lors des abordages. Et bien sûr, les rumeurs et histoires d'autres membres sortant de ta cabine boitant et épuisés. J'ai peur de m'être trompée, qu'une bête sommeille en toi se réveille et que je devienne une simple proie.
— C'est donc ça faire l'amour, dire nos peurs et nos frayeurs et en tirer un plaisir dans la confession, en plaçant toute sa confiance en l'autre.
— En partie, ouiiiiiiiii…
Algaïn entendait très bien la conversation et jouait de sa position, glissant sa langue sur le clitoris chargé des plaisirs que lui offrait Irvin. Sans aucune once de discrétion, elle en profitait pour prendre de grandes inspirations de l'odeur intime qu'Irvin lui offrait.
— Tu veux que je te laisse seule avec Algaïn, ?
— Oh non, reste, juste promets-moi de ne pas m'enculer ou m'étouffer avec ton sexe, sans que je puisse rien faire face à toi ?
Il se pencha sur Irvin, l'embrassant doucement, langoureusement.
— Jamais, je ferai seulement ce que tu m'autoriseras à faire, et c'est bien pour ça que je suis là. Etre autre chose que la brute nonchalante et stupide du vaisseau.
Irvin avait la respiration saccadée de plaisir, bloquée sous la puissance rassurante de Phyros, la chaleur qu'il dégageait. Ici, rien ne pouvait lui arriver, elle l'avait vu en action dans l'enfer du vaisseau religieux face aux Affamés. Elle sentit son esprit s'apaiser et ses doutes se dissiper. Il était peut-être possible que même lui pouvait faire l'amour et pas seulement déchaîner sa virilité mal placé.
Il l'embrassa de nouveau, caressant sa poitrine. Algaïn écartant avec deux doigts les lèvres trempées du sexe d'Irvin, pour mettre à nu son clitoris qu'elle dévorait de plaisirs, s'enivrant des vagues d'extase que lui offrait cette dernière.
Ici, bloquée, incapable de bouger, quand Phyros glissa pour embrasser son cou, elle vit dans le miroir Algaïn se noyer de plaisir avec sa chatte, et le puissant dos de Phyros marqué de quelques cicatrices. Elle n'était plus effrayée, non, elle était aux anges. La masse endormie ne l'était pas, elle était même tout l'inverse, à l'écoute de ses envies. Il glissa doucement et Algaïn s'écarta comprenant tout à fait ce qui allait se passer. Elle saisit le sexe dur de Phyros et le fit glisser en Irvin qui ne put retenir un gémissement de plaisir. Algaïn adorait voir une autre femme se faire pénétrer ou un homme, elle trouvait cela puissant. Elle se positionna au premier rang entre les jambes de ces derniers.
Spectacle qui ravissait également Irvin, elle qui voulait leur montrer comment faire l'amour, au final c'était eux qui lui faisaient l'amour. De temps en temps, Phyros sortait d'elle pour laisser Algaïn la lécher avant de revenir.
Le plus merveilleux dans tout cela, même si Phyros ne l'avouerait jamais, il prenait énormément de plaisir dans cette simplicité, dans cette douceur enveloppante. Le simple plaisir d'embrasser, de pénétrer doucement Irvin. Il sentit sûrement un plaisir qui lui était inconnu monter, jouissant sous les cris de plaisir d'Irvin à l'unisson.
— Ma partie préférée, dit Algaïn, dénuée de ses sarcasmes habituels.
Se mettant à lécher avec plaisir le sexe de Phyros noyé de sperme et de mouille. Algaïn, étrange méta-humaine, faisant tout pour noyer ses démons dans les expériences les plus fortes, essayant de noyer ses sens de plaisir. Léchant avec une excitation palpable le sexe maculé de foutre et de mouille tout droit sorti du sexe d'Irvin, avant de continuer son office à la source, se mettant à lécher avec avidité les sexes suintants de plaisir d'Irvin.
— Je suis un élève assidu alors, demanda Phyros, l'air toujours un peu niais.
— Oui, excellent élève même, répondit Irvin, la respiration haletante. Désolée pour le doute.
— Pourquoi désolée ?
— C'est moi qui devais vous apprendre, et c'est toi que j'ai retrouvé à me rassurer.
— C'est la faute à Thorgrad, ça. Moi, j'ai toujours voulu rester maigre et bouffer des saloperies. Mais non, régime chef cuistot et entraînement, et me voilà baraque.
— T'es con.
— T'as pas idée, répondit Algaïn, levant la tête deux secondes avant de la replonger langue la premiere dans la chatte d'Irivn sous ses gémissements.
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