Eros Ilia

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Ilia

Dernière nuit de Phyros à bord du Phœnix avant son départ pour l'Arche

Phyros et Algaïn regardaient Irvin avec un regard doux et empli de confiance, éclairés par la faible lumière du plafond de la cabine diffusée à travers les nuages bleutés d'encre. Irvin regardait la culotte noire d'Algaïn et l'amena doucement à son visage, se mettant à sentir le textile chargé d'hormones et de fluides intimes.

Algaïn semblait prêt à parler, mais Phyros mit sa main doucement sur son visage. Ils avaient tous déjà bien assez parlé. Il était temps de faire parler leurs corps et leurs envies. Tous deux regardaient les réactions d'Irvin face au textile intime d'Algaïn. Phyros savait combien ce textile intime l'excitait. Irvin semblait dubitatif aux premieres inspirations. Algaïn connaissant Phyros sur le bout des doigts, alors elle négligeait souvent son hygiène intime pour fournir la culotte la plus puissante possible à Phyros.

Mais elle prit plusieurs inspirations, lentement, s'imprégnant d'une excitation qu'elle ne connaissait pas, une excitation qui allait contre ses barrières, mais la sensation était terriblement addictive. C'était le parfum le plus intime qu'Algaïn pouvait lui offrir. En prenant une nouvelle inspiration, elle vit un grand sourire se dessiner sur le visage de Phyros, le dernier avant longtemps. Irvin se rendit compte qu'elle se masturbait en sentant le tissu intime.

Phyros plaça délicatement Algaïn sur le ventre, qui se laissait faire sans rien dire, et il se positionna sur son dos. Elle bomba les fesses, écartant légèrement les jambes. Phyros la pénétra doucement sous un léger gémissement. Il ne cherchait qu'un contact intime, regardant Irvine se masturber et devenir addict à ce bout de tissu chargé de promesses de plaisir.

Le spectacle enflammait Algaïn sous le corps chaud et rassurant de Phyros, ses lents et légers coups de reins en elle, tout en regardant Irvin, ses doigts dansant sur ses lèvres intimes perlantes alors qu'elle plaquait la culotte sur son visage. Cela faisait bien longtemps que personne ne l'avait prise avec tant de douceur, et encore moins Phyros. Pas de cris, pas de douleur, juste une chaleur enveloppante et rassurante.

Un long filet de mouille coulait le long des cuisses d'Irvin, laissant rêveuse Algaïn à l'idée de le lécher, mais à sa surprise, c'est elle qui passa son doigt dessus et goûta à son propre plaisir, faisant exploser d'excitation Algaïn. Voir Irvin prendre du plaisir avec ses propres fantasmes la rendait folle, mais différemment. Normalement, elle aurait la bite de Phyros et lui demandait de l'enculer brutalement et Irvin de l'étouffer avec sa chatte et lui pisser dessus. Mais non, là elle était apaisée d'une façon qu'elle n'avait pas connue depuis longtemps. Elle aurait voulu que cela dure une éternité, cette douce danse sensuelle, Phyros la pénétrant avec lenteur.

Elle fut surprise de voir Irvin se mettre à lécher sa culotte, tout en glissant deux doigts en elle avant de les présenter à la bouche d'Algaïn, trempés de mouille. Elle lécha doucement ce plaisir intime.

Irvin offrit la culotte à Phyros, qui ne se priva pas de sentir ce mélange puissant de mouille, pisse et transpiration qu'il connaissait par cœur et dont il ne se lassait pas. Irvin fouilla dans une armoire et sortit un tube transparent contenant un liquide tout aussi transparent. Elle en mit quelques gouttes sur ses doigts, avant de passer ses doigts sur son cul avec lenteur.

Algaïn allait certainement sortir une phrase graveleuse dont elle avait le secret, mais Phyros prit les devants et bloqua de nouveau sa bouche, sous le sourire amusé d'Irvin. Si Phyros ne pénétrait pas Algaïn en étant sur elle, elle se serait jeté tête la première face à cette promesse d'Irvin. Phyros devait bouillir, la sodomie, le plaisir de se fourrer dans un fourreau si serré qu'il aimait tant fouler avec brutalité. Voir l'anus écarté de ses partenaires au passage de sa bite le rendait dingue.

Irvine se positionna sur le lit en jouant un peu la potiche, se mettant à quatre pattes comme si elle ne s'était jamais mise ainsi, surjouant son innocente incompétence. Phyros se retira d'Algaïn qui, avec douceur, se mit à replacer Irvin, bien cambrée, fesses en l'air, visage plaqué contre le lit. Exposant son intimité au grand plaisir de ses deux acolytes.

Algaïn ne put retenir son envie de se mettre à lécher le cul offert d'Irvin, mais étonnamment, elle prenait son temps, lentement, tout en la masturbant. Cette douceur étonnait Phyros, elle léchait lentement sa partenaire, la masturbait avec douceur, et cette dernière gémissait de plaisir. Mais la patience d'Algaïn avait ses limites et rapidement elle fit glisser avec douceur un doigt en Irvin. Rarement elle avait eu l'occasion de doigter le cul aussi serré d'une partenaire, elle restait attentive au gémissant de plaisir. Elle ne voulait pas lui faire mal, juste lui faire prendre son pied.

Elle passa de longues minutes avec un doigt, puis un deuxième, elle ne pouvait s'empêcher de lécher ses doigts en sortant du cul étroit d'Irvin. Elle prolongea longuement ce moment avant de se lever et de se positionner devant Irvine sur le dos, jambes écartées, saisissant sa tête et la plaçant doucement sur son sexe. Elle tenait sa tête plus par principe que par force.

Phyros se positionna derrière Irvin, plaçant sa bite à l'entrée de son cul légèrement dilatée. Il fit couler un long filet de lubrifiant. Algaïn maintenait le visage et la bouche d'Irvin sur son sexe. Elle voulait lui faire goûter au plaisir de perdre la tête, noyée de sensations qu'elle n'avait pas l'habitude de ressentir.

Phyros devait retenir de puissantes pulsions bestiales, avec Algaïne, il l'aurait enculée brutalement sans même réfléchir, mais là, non, il positionna son gland doucement à l'entrée de son cul avant de la pénétrer avec douceur. Une crispation parcourut le corps d'Irvine, mais la douce main d'Algaïn la maintenait sur sa chatte et elle se laissa guider, se laissa emporter par ces nouvelles sensations.

Phyros enfourcha avec lenteur, profitant du cul serré d'Irvin, encaissant la bite brûlante et de taille clairement bien au-dessus de la moyenne méta-humaine. Irvin gémissait d'un plaisir nouveau, un plaisir qu'elle ne comprenait pas entierment. La bouche noyée des fluides abondants de plaisir d'Algaïn et la queue foulant son cul jusqu'à sentir le bassin de Phyros toucher ses fesses, il venait de l'enculer jusqu'à la garde.

Elle sentit la prise d'Algaïn sur son visage se durcir, plaquant doucement son nez sur sa chatte. Phyros se mit lentement à donner des coups de reins, sortant sa queue à chaque fois pour regarder le doux ravage de sa bite, avant de l'enculer jusqu'à la garde et de recommencer. Il se mit à saisir ses cuisses avec douceur.

Irvin commençait à être bloquée entre ses deux partenaires. Son corps empli de plaisir, elle avait hâte qu'ils se mettent à montrer leur façon de faire l'amour et qu'ils libèrent leur puissance.

La poigne d'Algaïn devenait ferme et ne la laissait respirer qu'à travers ses lèvres trempées de plaisir. La prise de Phyros sur ses cuisses devenait impossible à soustraire. Ses coups de reins plus durs, plus puissants, son ventre claquait contre ses fesses. Le rythme imposé au corps d'Irvine devenait de plus en plus ravageurs.

Une danse endiablée sous les cris de plaisir d'Algaïn et les gémissements d'Irvin et le râle de Phyros, un tableau doux et bestial sous les poignes dures bloquant entièrement Irvin entre ses deux amants, prêts à ralentir ou à arrêter au moindre signe de douleurs. Mais elle se noyait d'un plaisir qu'elle ne soupçonnait pas. Algaïn ne put retenir un puissant jet d'éjaculation sous un orgasme soudain, tout en maintenant Irvin noyée sous ses abondants jets de plaisir. Cette effusion de plaisir se propagea à Irvin, ses jambes se mirent à trembler et sa chatte déversa une éjaculation qu'elle ne soupçonnait pas. Tout ce plaisir finit par se propager à Phyros qui, dans une puissance bestiale, finit par jouir dans le cul offert d'Irvin. L'odeur fruitée de l'encre laissa place à un puissant cocktail de plaisir qui aurait dégoûté Irvin, mais là, non, au contraire, c'était magique.

Tous roulaient sur le côté, allongés sur le lit, les corps noyés de transpiration, de fluides et d'une béatitude totale. Les claquements secs des percuteurs s'enchaînaient et les volutes bleues se libéraient des tiges d'encre.

Irvin ne sentait pas le besoin de courir sous la douche comme à son habitude, alors qu'elle avait le visage trempé du plaisir de sa partenaire. Algaïne fermait les yeux, sans avoir d'images de son passé la hantant, et Phyros était apaisé dans cette chambre.

— Dit, Phyros, tu reviens vite ? demanda Irvin.

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