Eros Ilia?

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Ilia

Dernière nuit de Phyros à bord du Phœnix avant son départ pour l'Arche

Un jour, j'ai mis une centaine de mes processeurs à contribution pour comprendre la fabrication de l'encre et pourquoi tant de monde en fumait. Alors, comme tout scientifique, j'ai commencé par la production. Et à mon étonnement, je m'attendais à un produit issu des pires agrochimies et de manipulations cellulaires. Pas du tout, en fait, l'encre est simplement issue d'un insecte. Une sorte de chenille bleue.Facile à élever, facile à récolter et facile à broyer.

À cela, il faut généralement ajouter deux autres ingrédients, deux plantes qui font partie de l'alimentation de ladite chenille. Une sorte de cercle vertueux. Pour produire de l'encre, il faut trois ingrédients qui ont besoin d'être ensemble. La chenille mange les plantes et éparpille les graines. On broie le tout et on obtient une pâte bleutée sombre. On pourrait s'arrêter à cette étape, mais ce n'est pas pratique à transporter et ça ne se conserve pas longtemps. Alors, il suffit d'ajouter un simple diluant inflammable pas trop toxique et quelques conservateurs, et voilà, la saloperie la plus consommée de la galaxie est prête.

La première plante du mélange est un stimulant simple qui fonctionne sur la plupart des systèmes nerveux et donne un coup de fouet. Tandis que la deuxième plante détend, le mélange de ces deux plantes suffit à faire un effet groggy sans donner l'aspect défoncé. Le plus intéressant est la chenille qui donne le goût amer et l'odeur fruitée et son effet est simple. Il augmente l'efficacité des deux plantes tout en accélérant leur assimilation par l'organisme.

Et voilà une drogue qui donne un côté détendu tout en donnant l'impression d'être en pleine forme. Un produit simple à produire, simple à consommer et aux effets qui fonctionnent sur la plupart des méta-humains : la drogue presque parfaite.

La boss en distribuait au-delà du raisonnable sur le Phoenix. Elle avait bien compris qu'un équipage n'avait pas besoin de grand-chose. De la nourriture, des ordres à suivre et assouvir ses besoins primaires. L'encre était des plus efficaces pour faire des rapprochements et monter l'excitation. Transformer son vaisseau en orgie géante le soir avait eu des effets bien au-delà de ce qu'elle aurait pensé.

Les hommes n'allaient pas se plaindre d'avoir un produit pouvant leur permettre d'enchaîner des rounds, et les femmes d'avoir un produit décuplant leurs orgasmes et la facilité d'obtention. Le pragmatisme de la Boss dans tout son art. Si jamais l'effet de l'encre n'était pas assez intéressant, elle aurait simplement arrêté d'en distribuer.

Alors, quand dans la cabine d'Irivin tout le monde voyait bleu sous les multiples cadavres de tiges au sol et à l'aération défectueuse, il était simple d'imaginer que le cocktail chimique noyant Phyros, Algïn et Irvin devait être proche de l'extase.

Irivin redescendait doucement des nouvelles sensations qu'Alagïn et Phyros lui avaient fait découvrir et était surprise de voir qu'Alagïn avait déjà sa bouche affairée à sucer Phyros, ne pouvant s'empêcher de lui tenir la tête. Il n'y avait pas de mystère quand l'implication de la substance bleue dans ce spectacle intime semblait ne pas vouloir prendre fin.

Alagïn était douce et ne s'étouffait pas comme à son habitude, tout comme Phyros n'appliquait aucune pression sur son visage, juste du contact. Elle leva le visage et alla se coller à Phyros, elle sourit en voyant Irvin s'endormir nue. À vrai dire, elle ne put longtemps résister au sommeil. Seul Phyros restait éveillé à regarder son reflet dans le miroir. Au fond de lui, il devait avoir des doutes, des craintes, et si je ne revenais pas de l'arche...

Notes Phyros

Et je trouve qu'Ilia prend un malin plaisir à mater les gens baiser ! Heureusement que mes grandes compétences informatiques et ma relecture assidue de mes mémoires me permettent de voir qu'Ilia n'est pas en manque d'inspiration et d'interprétation.

Certe c'etait une des soirées qui restent gravées dans ma mémoire, un moment unique avant de partir vers ce lieu maudit qu'est l'Arche. Ici, dans cette chambre noyée d'une brume bleutée, j'étais apaisé, calme, sans aucune colère ni rancune. C'est presque un souvenir plus proche du rêve qu'une réalité pour moi. Irvin collée à moi, Alagïn me suçant, il n'y avait rien dans la galaxie qui pouvait voler cet instant.

J'ai pris la liberté de supprimer le passage où Ilia raconte le réveil nocturne accompagné de ses multiples interprétations sur ce qui s'était passé, pour vous donner ma version.

Se faire réveiller par les gémissements d'Irvin à quatre pattes qui avait la tête d'Alagïn entre ses fesses n'a guère besoin d'une analyse détaillée psychologique issue d'Ilia.

Se réveiller enivré sous les gémissements d'Irvine me fit glisser doucement derrière Alagïn pour lui bouffer le cul et la chatte. Le genre de réveil qu'on ne peut se refuser. Surtout quand, dès mes premiers coups de langue, Alagïn bomba les fesses pour me laisser tout le loisir de la lécher. Étonnamment, je prenais un plaisir infini à bouffer Alagïn. Découvrir de nouveaux corps était certes excitant, mais lécher une chatte que je connaissais par cœur était terriblement jouissif. Doucement, je commençais sur ses lèvres intimes de longs mouvements, avant de lécher son clitoris. Puis avec une certitude à cent pour cent que si je remontais ma langue à l'entrée de sa chatte, j'aurais une riviere de mouille. Un procédé à faire et refaire, une boucle transformant son intimité en une cascade de mouille abondante. Le petit secret pour la transformer en inondation : deux coups de langue sur son cul et je pouvais me noyer dans son excitation, ce que je faisais fort volontiers. Avoir le visage trempé du plaisir d'Alagïn était devenu avec le temps un plaisir simple mais excitant.

Ilia y verrait sûrement une forme d'abandon et toutes ses conneries de la vie alors que j'étais juste un putain de junky de la chatte et des fluides intimes. Après m'être couvert des odeurs de chatte et avoir les papilles noyées de mouille, je me suis relevé pour prendre Alagïn en levrette avec mon pouce dans son cul pendant que je la baisais. Le spectacle était beau : Alagïn en levrette qui léchait Irvin à quatre pattes. Même pas sûr qu'elle avait remarqué que je m'occupais de celle qui lui bouffait la chatte comme une chienne. Voir ainsi Algain le visage entre les fesses d'Irivin me donnait envie d'ajouter l'odeur de sa chatte à mon visage. Mais je savais être sage et me contenter de ce que j'avais déjà.

Baiser, faire l'amour, tout un débat bête et méchant. Cette nuit, on n'avait juste envie de ne penser à rien et de profiter de ce que la vie a de plus charnel à offrir. Et ici, face à mes acolytes de nuit à quatre pattes, j'en avais plus rien à faire des débats pseudo-philosophiques. À portée de main se trouvait une tige d'encre et un percuteur, alors tout en baisant, le craquement sec du percuteur suivi de la longue fumée bleutée effaçait tous les problèmes et les questions de la vie. Voir ma bite marteler la chatte d'Alagïn sous ses gémissements étouffés par la chatte d'Irvin qu'elle bouffait. Qui en avait quelque chose à foutre d'aller sur l'Arche à ce moment. Alors je profitais de voir ma queue fouler la chatte d'Alagïn, avant de la glisser dans son cul. Ma tige d'encre se vidait tout aussi sûrement qu'Irvin prenait un pied monstre à se faire bouffer le cul à quatre pattes.

— Tu l'encules ? demanda soudainement Irvin.

— À ton avis ?

— Alors viens faire de moi une salope, fais-moi goûter.

— Putain, on a vraiment une mauvaise influence sur toi.

Je lançai la tige d'encre finie par terre, attrapai le cul d'Alagïn, lui péta le cul avec brutalité sous ses cris. Regardant entre chaque coup de rein son cul écarté par le passage de ma queue. Une brutalité avilissante pour se cacher à soi-même ses intentions profondes de la vie ou une connerie du style dirait Ilia. Puis je me suis levé avant de présenter ma bite devant la bouche d'Irvine. Je saisis sa tête avec fermeté sous un sourire qu'elle ne put dissimuler. Frottant ma queue sur son visage, marquant un territoire imaginaire de domination avec la mouille tout droit sortie du cul d'Alagïn. J'adorais ce côté dégradant de la baise.

Je n'avais plus qu'à presser mon gland sur ses lèvres, puis à pousser doucement ma bite dans sa bouche, accueilli par sa langue se mettant à danser pour mon plus grand plaisir. Alagïn ne put s'empêcher de lever la tête pour voir ça, un grand sourire carnassier empli d'excitation sur le visage.

— Tellement fière de ma princesse salope.

Elle avait positionné ses mains sur la tête d'Irvin. Je relâchais ma prise, laissant Alagïn imprimer le rythme que devait subir Irvin. Je n'allais pas me plaindre de la situation, l'excitation monta vite. Voir le visage d'Irvin obligée par Alagïn de me sucer était bien trop excitant et je laissai mon orgasme noyer la bouche d'Irvin sous un râle de plaisir. Alagïn lui maintenant la tête fermement.

— Avale, ma princesse salope, murmura-t-elle.

Toujours ma queue dans sa bouche, je la sentis déglutir.

— Maintenant, nettoie petite salope, ajouta Alagïn.

Irvin continua de me sucer jusqu'à ce que je ne bande plus. Et même avec tout l'encre du monde, là, je crois que je n'aurais plus d'énergie pour rien.

— Princesse salope, dans la douche, ordonna Alagïn.

Je crois qu'Irvin avait activé le côté dominante d'Alagïn. Je pris une tige d'encre de post-baise, regardant Alagïn tirant les cheveux d'Irvin, la traînant à quatre pattes jusqu'à la douche.

— Ouvre la bouche, salope.

Elle lui tira les cheveux en arrière sous un cri de surprise d'Irvin, aussitôt noyée sous un flot de pisse. A ma surprise, elle garda bien ouverte la bouche pour subir la domination d'Alagïn. Une fois fini, elle plaqua la bouche d'Irvin sur sa chatte, l'obligeant à la lécher. La connaissant bien et vu la situation, quelques minutes de bouffage de chatte eurent raison d'elle, explosant sous un orgasme fort puissant au vu de ses jambes tremblantes.

Si tôt ses esprits revenus, elle allait appuyer sur le bouton de la douche.

— Oh non, sale chienne, c'est à moi maintenant.

Il n'en fallut pas plus pour qu'elle inverse leurs positions et Alagïn d'en faire des caisses, tirant la langue. Irvine dans un sursaut d'assurance attrapa la tête de son jouet, la plaqua sur sa chatte avant de voir le flot de pisse degouliner de la bouche d'Alagïn sous le sourire amusé d'Irvin avec ce petit jeu. Elle relâcha la tête de sa chienne une fois fini et rougit intensément.

— Pardon, je me suis prise au jeu.

— Terrible, ma princesse salope, terrible. Je suis toute choqué, dit Alagïn, passant ses doigts le long de son corps et le léchant.

Irvine se mit à genoux à côté d'Alagïn.

— Tu vas pas laisser une princesse salope et une chienne toute seule ?

Qui suis-je pour lutter face à tout ça dans l'univers ? Un simple homme qui doit répondre à son devoir. Trois paumés au kink bien crade et bourrins qui voulaient juste baiser ou faire l'amour, pas besoin de tout analyser dans le moindre détail.

Notes Ilia

Phyros fait son petit ajout avec la délicatesse d'un croiseur classe A sur un spatioport pour navette de classe F, mais j'aime lui laisser le plaisir de croire que je n'ai rien vu, car je sais bien qu'il ne relira jamais une deuxième fois le texte.

Comme à son accoutumée, il a fait omission de la longue douche à trois plus proche d'un câlin platonique, mais je vais lui laisser croire en sa toute-puissante virilité.

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