Eros Arche
Rouge, avec une délicatesse douteuse, commençait à me tourner autour dans le bain et Silence leva les yeux au ciel. Elle sortait du bain, suivie de Brume, allant se poser dans une maison blanche.
- Oh, enfin seul avec mon seigneur, héritier de la soixante sixième famille des phoenix.
- Une famille sage, j'espère.
- Pas vraiment, vu ce qu'ils ont fait.
- Je ne parlais pas politique.
- Moi non plus, seigneur. La politique, c'est ennuyeux.
Elle se glissa derrière moi, collée à mon dos, passant ses mains le long de mon corps.
- Mon seigneur rentrait du combat et venait d'enlever son imposante armure et sa combinaison noire. J'étais la seule servante dans la pièce, mes consœurs préparaient son bain dans une pièce adjacente. Son corps puissant et musclé luisait de transpiration, il dégageait une férocité et une puissance à la fois effrayante et impressionnante. Ma présence ne laissait pas mon seigneur indifférent. De sa main puissante, il me saisit par la taille, me fit basculer comme une simple brindille et leva ma longue toge rouge. Sa virilité me transperça de part en part dans un plaisir divin que je n'aurais soupçonné, seul face à sa puissance. Secret de servante, chapitre trente, si ma mémoire est bonne.
Elle saisit mon sexe d'une main et se mit à me masturber lentement.
- Seule avec le seigneur, la servante découvre un plaisir brutal et passionné qu'elle décrit comme une expérience divine de plaisir. Le seigneur, la laissant incapable de marcher. Puis il se dirigea dans la salle à côté pour se laver, et pendant des heures, elle entendit ses cinq consœurs crier de plaisir ou de douleur, elle ne saurait le dire. Avant que le seigneur ne revienne et lui fasse découvrir qu'un phoenix n'est jamais rassasié et que ce qu'il aimait avant tout, c'était d'entendre ses servantes crier.
- Un charmant ancêtre éloigné, dit donc.
Elle accéléra doucement ses mouvements de masturbation avec une douceur terriblement excitante.
- Vous ne voulez pas m'entendre crier, seigneur ?
La provocation de Rouge me fit monter dans les tours. Je me retournai brusquement, la saisis et la plaqua contre un rebord du bain, positionnant ma bite à l'entrée de son cul, appuyant juste assez pour commencer à sentir s'écarter son anus sous mon gland gonflé d'excitation. Je sentis son corps tout entier se contracter.
- Qui a-t-il, servante ?
- Faites-moi ressentir ce que cette servante a dû vivre.
- Assouvis ma curiosité, comment une servante décrit-elle le fait de se faire enculer à en crier ?
J'enfonçai doucement mon sexe en elle sous de légers gémissements. Sentir son cul serré s'écarter au passage de ma queue était un délice de stupidité brutale.
- Mon seigneur retira sa virilité de mon fourreau intime, inondé du plaisir qu'il me procurait, assaut après assaut, de ses puissants va-et-vient. J'étais à bout de souffle, submergée par un plaisir total que m'offrait mon maître. Il ne me laissa pas un instant de répit. Soudain, brutalement, ses mains agrippèrent mes hanches avec une force implacable, me maintenant fermement en place. Je sentis son membre, dur et imposant, se presser contre mon entrée interdite. Sans aucune hésitation, il s'enfonça en moi d'un coup sec et puissant, m'arrachant un cri de douleur et de plaisir. Chaque coup de reins était une conquête, une invasion brutale de mon fourreau étroit.
- Tu joues avec le feu, servante.
Elle aurait voulu répondre, mais ma queue foula son cul brutalement, me procurant un plaisir total dans ce couloir si étroit, étouffant mon gland, lui arrachant un cri puissant. Je la maintenais bloquée, je sentais son corps tout entier se contracter, ses mains s'agripper à mes fesses avec force. Mais je foulais avec fougue son cul de va-et-vient puissants, sortant presque entièrement ma bite avant de l'enfoncer de nouveau jusqu'à la garde. L'eau du bain s'agitait face à cet acte bestial sous les cris de Rouge, ne faiblissant pas pour mon plus grand plaisir.
De dos, il y avait un aspect qui me plaisait tellement, la levrette ou la plaquer contre ce rebord de bassin. Un aspect bestial et primaire qui m'excitait au plus haut point. Mais j'aimais aussi voir le visage de l'autre.
Je cessai de l'enculer, mais sans qu'elle puisse reprendre son souffle, je la retournai face à moi. D'une main sous ses fesses, je la levai et mécaniquement, elle enserra ses jambes autour de ma taille et de ma main disponible, je fis glisser ma queue dans son cul. Son visage était noyé de plaisir sous ses cris. Elle planta son regard dans le mien sous forme de défi. Alors j'intensifiai les basculements de son bassin sur ma queue.
- Tu as oublié un détail, servante.
- Ah oui, seigneur, dit-elle, le souffle court.
- J'ai le cerveau cramé par l'odeur du sexe, alors ici dans ce bain sans effluve charnelle, je peux te péter le cul indéfiniment sans jouir.
Un léger rictus traversa Rouge.
- Ce n'était pas écrit dans les livres ?
- Vous seriez étonné de toutes les similitudes avec les livres.
- Étonne moi.
- Ralentissez si vous voulez que je puisse vous conter le passage d'une autre servante.
Je ralentis la rotation de bassin en elle, mais gardant toujours la puissance de la pénétration, elle se mit à parler entrecoupée de cris chaque fois que mon sexe arrivait à la garde.
- Le cocktail favori de notre seigneur prenait place, enfermé dans ses quartiers, accompagné de quatre servantes et serviteurs. Il était facile de deviner que la température montait : la maîtresse des lieux venait de glisser sa main sur sa fente, où perlait une rosée d'excitation. Cela faisait une heure qu'entre servantes et serviteurs, on faisait l'amour sous ses yeux et surtout sous son odorat aiguisé. Elle me fit signe, à moi, sa favorite, de venir lui présenter mon intimité noyée d'excitation. Ma maîtresse, allongée, m'invita à venir fouler son visage de mon intimité, et son souffle chaud glissa entre mes lèvres intimes. Dès ses premières inspirations, ses jambes s'écartèrent et ses doigts se mirent à danser sur sa fente à présent trempée.
- Il y a des hommes et des femmes Phœnix.
- Oh oui, et elles étaient bien plus affamées que les hommes pour la plupart, elles n'étaient pas guidées par la folle envie de marquer leur possession avec un pénis en érection.
J'empalai brutalement Rouge, enfonçant ma queue au plus profond de son cul sous ses cris.
- Heureusement que je suis une servante, j'aime être votre possession. Par contre, seigneur, si demain je dois marcher, il faudrait penser à sortir du bassin et laisser mon corps transpirer, et ma chatte suinter de mouille.
- Tu sais me parler.
Je relâchai Rouge qui, d'une démarche quelque peu chancelante, sortit du bassin et moi de même, la suivant.
- On a commencé comment déjà, j'ai oublié, lui demandai-je.
- Vous m'aviez enculée contre le rebord du bassin, seigneur.
- Ah oui, ça me revient.
Je la saisis, la plaquai contre le mur blanc d'une maison sous un cri de surprise et ma queue trouva son chemin directement dans son intimité interdite sous un cri de plaisir. Bloquée contre le mur, mon corps brûlant, l'humidité du bain laissa vite place à une humidité bien plus excitante pour moi. Elle devait être assaillie d'une chaleur étouffante. La douceur de l'eau du bain laissait place à une force charnelle des plus existante. Je léchai son visage crispé de plaisir, elle émanait une odeur étonnamment douce et mêlée d'une pointe puissante, loin d'être désagréable. Mais ce qui m'excitait le plus, c'étaient les douces volutes que son sexe commençait à émaner.
Ses jambes faiblissaient, je devais maintenir tout son corps qui l'abandonnait. Dans un cri puissant, son sexe déversa un flot de plaisir incontrôlé.
- Seigneur, je ne contrôle rien, désolée, souffla-t-elle entre deux cris.
Je la maintenais entièrement, son corps était trempé de sueur, ses cuisses trempées du flot déversé par son sexe et j'adorais ça. Je cessai de la marteler et lui chuchotai :
- Après t'avoir enculée contre le bassin, j'ai fait quoi déjà ?
- Vous m'avez soulevée et m'avez encore enculée.
Je la retournai, attrapai fermement ses cuisses et la soulevai avant de l'empaler sur ma queue, ce qui déclencha un autre flot incontrôlé de son sexe, m'inondant le torse. Rouge etait totalement abandonnée à son plaisir et ses effluves charnelles m'inondant, je jouis en elle sous un puissant râle. Je pense que j'avais répondu à ses fantasmes littéraires. Je retirai ma queue et la posai au sol délicatement, m'asseyant à côté.
- Désolée, seigneur, je vous ai sans doute pissé dessus.
- Ce n'est rien, tu as été parfaite, servante. Éjaculation et pisse chez les femmes, c'est un peu pareil, je crois.
- Merci, seigneur, c'était terriblement puissant.
- Ce n'était que le premier round.
Une expression d'effroi parcourut son visage.
- Si vous souhaitez continuer, je le ferai, seigneur.
- Vous devez pas beaucoup rigoler chez les religieux. Quel serait l'intérêt de faire subir ça ?
- Votre plaisir.
- Je ne suis pas comme dans les livres, je crois qu'on a tous les deux notre dose là. Il devait bien en avoir qui étaient sage façon de parler.
- Certains phoenix étaient considérés comme sages, mais il y avait toujours des rumeurs et autres histoires pour dire que c'était juste pour laisser paraître.
Je m'allongeai sur ses cuisses, regardant son sexe et profitant de mon cocktail favori, elle passa sa main dans mes cheveux.
- Faite croire à des personnes que ce sont des légendes, de puissants guerriers fournissez leurs des servantes et serviteurs dévoués au nom de la religion et il se passera toujours la même chose. Je sais bien que les livres sont une vision biaisée et encore plus les récits et journaux érotiques que j'ai lus.
Rouge avait un côté étonnamment sincère dans sa voix vis-à-vis de ses propos.
- Vous auriez pu vous contenter de nous baiser, moi et Silence, puis prendre toutes les femmes égarées sur l'arche, mais non, vous nous avez écoutées et on a avancé. C'était très perturbant pour moi au début. Vous avez le côté bourrin des phoenix sans leur aspect, comment dire...
- Connard qui font ce qu'ils veulent.
- Oui, ce sont les bons mots, je crois.
- Je peux te poser une question personnelle, tu n'es pas obligée de répondre.
- Vous pouvez tout demander, seigneur.
- Ta cicatrice qui te traverse de part en part, pourquoi l'as-tu eue ?
- Vous allez encore plus détester la religion si je vous le dis, dit-elle en riant. Mais en gros, l'année de nos vingt ans, on passe la cérémonie pour devenir officiellement une servante de la religion et obtenir notre toge rouge. Beaucoup de questions et de récitals de passages de livres religieux. Si on échoue, on finit comme Silence, exilé, c'est une bonne motivation pour réussir. J'ai réussi au la main, je suis douée pour apprendre des choses par cœur. J'ai été mise sous les ordres d'un maître de cérémonie aux méthodes dures. Lors d'un récital, il s'est trompé sur un texte, je lui ai fait savoir. Il m'a dit de le réciter en m'entaillant du cou au pubis.
- En effet, charmant.
- Et dans tout ça, j'étais heureuse de me punir, j'avais remis en doute mon supérieur, c'était ma faute. Mais de toutes les personnes que j'ai servies, vous êtes celle qui a le plus de compassion pour les autres.
- Sauf pour ton cul il y a quelques instants.
- Si je vous avais dit d'arrêter au lieu de continuer, vous l'auriez fait.
- Oui, mais ça, c'est le consentement et être une personne normale.
Elle explosa d'un rire franc.
- Le mot normal en étant sur l'Arche, étrange choix de mot, Seigneur, mais très drôle. En tout cas, seigneur, s'il vous plaît, ne perdez pas cette compassion, c'est une force bien au-delà de ce que vous pouvez penser, je pense.
- Après toutes ces personnes que j'ai tuées ici, de la compassion, je ne suis pas sûr. Silence, toi et Brume, c'est à cause de moi que vous êtes dans cette situation, alors je ne vais pas vous abandonner.
- D'où je viens, on aurait déjà été jetés en pâture, sous protection ou non.
On resta un long moment ainsi, moi allongé sur ses cuisses, mon visage au plus près de son sexe, elle me caressant les cheveux. Cet instant permettait un peu d'oublier que la nuit allait arriver, les saloperies à six pattes avec trop de dents aussi, et cette muraille bleue dont au final on savait juste sa couleur.
- Seigneur ?
- Oui.
- Mon odeur vous convient ?
- Oui, elle m'apaise.
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