Eros Silence
Silence était une bavarde intarissable à sa façon après une tige d'encre et une bière. Ses bras étaient un concerto sans interruption que je déchiffrais tant bien que mal. Elle parlait de tout et de n'importe quoi, changeant de sujet à la volée.
Un instant elle parlait de couture, des vêtements qu'elle nous faisait, puis de la nourriture de Taric, puis de Brume avant de repasser à la couture. Et j'avoue que c'était plaisant. Ici, je répondais de temps en temps quand ses bras cessaient de bouger. Elle semblait très inquiète de la longueur que devaient avoir des vêtements normaux. En se levant, elle posait sa main juste sous ses fesses pour me demander si c'était bon.
- Alors pour éviter de se faire remarquer, tu peux faire jusqu'aux pieds, la longueur me paraît être la meilleure solution.
- Si long, signa-t-elle.
- Si court sur une station clandestine, ça va être mal interprété, je le crains.
Puis elle se rassit et sembla me demander si je n'avais pas l'impression que le pelage de Brume semblait plus rêche. C'était drôle de voir une autre facette de Silence. Elle finit sa bouteille et me demanda si elle pouvait en avoir une autre derrière moi.
- Elles sont là pour ça, je crois.
Elle se leva et, au lieu de faire le tour, se mit face à moi, écarta les jambes de but en blanc et se pencha pour attraper la bouteille, plaquant son sexe sur mon visage comme si de rien n'était. Et elle mettait étonnamment beaucoup de temps pour attraper une bouteille si proche. Je ne pus m'empêcher de glisser ma langue dans les vallées de ses lèvres intimes, ce qui la fit frémir avant de reculer avec sa bouteille ouverte et de s'asseoir sur le rebord du bain, jambes écartées. Elle entretenait son intimité avec une certaine classe, un triangle parfaitement taillé pointant sur son sexe.
Elle signa le regard provocateur et si je comprenais bien. Elle me dit :
- Combien de temps tu peu tenir avant de vouloir devenir un poisson ?
Mauvaise tradcution c'etait sur. J'allais commencer à répondre mais elle mit un doigt sur ses lèvres, signifiant de me taire avant de continuer à signer :
- Tu parles à haute voix et je pars.
Tout à coup, ma motivation pour apprendre le langage des signes était décuplée. Et je m'accalipai pour lui répondre avec mes plus beaux signes :
- Pas de probleme.
Elle croisa les jambes et but une gorgée de bière avant de refaire le même geste que moi mais en mieux. Je fis le même geste qu'elle et dans un grand sourire, elle réécarta les jambes avec provocation. J'allais être bilingue en langage des signes à la vitesse de la lumière.
Elle pointa du doigt sa poitrine et me regardait droit dans les yeux :
- Torse.
Ses jambes se croisaient :
- Humain.
Elle cacha sa poitrine d'une main avec une tête de moue.
- Poitrine.
Les signes étaient presque les mêmes en soi, juste des variations d'angle dans les mains.
D'un grand sourire, elle redécouvrit son corps et écarta les jambes. Elle pointait différentes parties de son corps pour mettre à rude épreuve ma connaissance du langage des signes. Dans ce genre de situation, étonnamment, ma mémoire n'était pas si mauvaise. Et j'aurais tendance à dire que Silence aimait se voir désire à croiser décroiser ses jambes ou cacher sa poitrine entre deux gorgées de bière.
Je tentais de dire à peu près :
- Ça te plaît de te sentir désirée ?
Elle explosa de rire. J'avais clairement dû me planter dans mes signes.
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Journal Silence
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-Ça te plaît d'être épilée ?
Je savais que ce n'était pas ce qu'il voulait dire quand il signa sa phrase, et je ne pus me retenir d'exploser de rire face à lui. Il était une énigme, une pièce à deux faces : un ado insolent et une machine à tuer courant face à la mort avec un sourire aux lèvres. Dans ce bain, je n'aurais jamais cru qu'il jouerait à mon petit jeu sur le langage des signes. Tout en lui, indiquait qu'il bouillait de me prendre, sa gestuelle, son regard, mais il avait un contrôle sur ses envies qui m'excitait, je dois l'avouer.
J'avais l'ado insolent face à moi, mais je sentais la machine à tuer prête à prendre le pas, et l'idée me faisait terriblement mouiller, je dois l'admettre. Alors je lui fis signe d'approcher. Il ne se fit pas prier et il était prêt à enfoncer son visage sur mon sexe, mais je voulais ressentir un tout autre plaisir. Je signai :
-Plus brutal avec mon corps.
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Journal Phyros
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-Plus d'annimaux sauvage
Mauvaise interprétation, c'était sur...
J'espérais avoir compris l'idée global de ses envies en attrapant ses cuisses fermement, sentant la douceur de sa peau sous mes doigts. Je la tirai brusquement dans l'eau, provoquant des éclaboussures. Je la retournai ensuite, la penchant contre le rebord du bain, ses fesses juste au-dessus de la surface de l'eau, ses jambes serrées m'exposant sa chatte étroite dans cette position. Cette vue était un putain de délice de virilité, voir son sexe exposé ainsi et offert me rendait dingue.
Je me redressai alors dans l'eau, ma queue déjà bien dure d'excitation par son petit jeu. Debout derrière elle, maintenant ses hanches avec fermeté, je savourais chaque seconde. Son cul, sa chatte, la sensation de possession me cramaient de plus en plus le cerveau. Je glissai mon gland entre ses lèvres trempées, sentant chaque centimètre de sa chair humide et chaude, se frayant un chemin de plaisir total en elle. Voir ma bite disparaître en elle, sous les crispations de ses cuisses, était un pur moment d'excitation.
Une crainte me traversa l'espace d'un instant et je faisais comme les autres seigneurs phoenix, esclave de mes pulsions brutales. Je vis Silence tourner la tête vers moi avec un grand sourire aux lèvres de plaisir. Au pire, elle m'égorgerait si j'avais le cerveau qui partait en sucette, je n'avais rien à craindre donc. Je commençai mes lents coups de reins puissants habituels, éclaboussant dans le bain. Les dreadlocks de ses cheveux dansaient sous mes impulsions et son visage se fondait de plaisir.
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Journal Silence
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Ses coups devinrent tellement puissants et profonds, j'étais un jouet entre ses mains, mon fourreau écarté par son sexe sans aucun ménagement. Puis tout s'arrêta, pourquoi ? Voulait-il me frustrer ou quoi ? Je sentais le souffle de sa respiration sur ma fente qui devait être bien amochée et mon passage interdit. Mince, il foutait quoi ? Ça devait un peu sentir fort là-bas. Puis sa langue foula mes lèvres intimes et il fallait bien l'admettre avec un talent certain et sur mon anus aussi. C'était même extrêmement excitant, puis sa fougue revint me prendre avec puissance. Il plaqua une main sur mon dos me plaquant complètement et faisant de mon fourreau une autoroute de plaisir. Puis plus rien de nouveau, juste son nez entre mes lèvres intimes et le souffle chaud de sa respiration. Il devait avoir un kink pour ça, je supposais. Pourquoi pas après tout, s'il voulait se cramer le cerveau à l'odeur de ma fente qu'il détruisait avec puissance, pourquoi pas. En tout cas, sa langue me faisait vite oublier mes pensées éparses. Les livres ne mentaient pas, les seigneurs phoenix avaient une endurance qui semblait sans fin, ce qui ne me déplaisait pas.
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Journal Phyros
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Je retournai la pénétrer de longs moments, j'alternais entre pénétrer et la lécher, c'était tellement excitant. Je sortais ma bite après de longs va-et-vient et me mis à genoux pour goûter à mon plaisir préféré, engouffrant mon visage entre ses fesses, sentant sa chatte, son cul et me mis à la lécher, frayant un chemin dans les vallées trempées de sa chatte avec ma langue. J'en profitai ensuite pour remonter et lui bouffer le cul et, au vu des contractions de son corps, elle prenait un certain plaisir à la chose à se faire bouffer.
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Journal Silence
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Il sortit de nouveau son excitation de ma fente qui devait ressembler à un champ de bataille à présent, m'attendant à sentir sa langue, mais il saisit mes cheveux avec brutalité et douceur, un mélange étrange, prenant soin d'accompagner son mouvement d'une main sur mon torse comme pour ne pas me faire mal et avoir en même temps le geste viril de me tirer les cheveux. C'était mignon comme attention. Je me retrouvai à genoux devant son sexe qui avait bien ravagé ma fente. Elle était trempée de mon plaisir. J'ouvris la bouche le regard gourmande et le laissai enfoncer son sexe brûlant et trempé de mon nectar. Phyros était bien fourni et ma langue avait du mal à danser sur son gland, mais étonnamment il était doux, n'enfonçant pas sa virilitéz au fond de ma gorge, se contentant de légers mouvements de va-et-vient tout à fait gérables et pas désagréables. Son sexe se contractait de plus en plus. Seigneur voulait se faire plaisir dans ma bouche. Pour lui faire comprendre qu'il pouvait, de mes deux mains, je me mis à le masturber, gardant son gland sur ma langue. Il se mit à gémir de plaisir, j'adorais entendre les hommes gémir et se laisser aller. Le liquide brûlant de son plaisir se déversait sur ma langue tout en le masturbant et le suçant. Par contre, dans cette affaire, je n'avais pas joui, moi.
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Journal Phyros
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À peine ma bite vidée dans sa bouche qu'elle m'offrait, je la saisis sous le bras, la posai sur le rebord du bain, glissai deux doigts dans sa chatte et me mis à lui bouffer son clitoris. Les doigts en crochet et de longs mouvements avec ma langue, le secret pour un orgasme assuré en quelques instants, et tout son corps se mit à onduler de plaisir et ses jambes à trembler.
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Journal Silence
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Je m'étais trompée, Phyros en avait pas fini avec moi, allongée à sa merci, ses doigts en moi et sa langue sur mon clitoris, il ne lui fallut pas plus de quelques instants pour me faire décoller et inonder son visage de mon plaisir. D'accord, un orgamse partout. Je restai allongée un long moment, profitant de ce moment suspendu. Je me redressai, Phyros me tendit une bouteille de bière bienvenue, je ne pus m'empêcher de regarder son sexe, il était toujours en érection. C'était donc ça la fougue des phoenix écrite dans les livres. Je bus une grande gorgée de bière et puis mince, après tout ce qu'on avait vécu, j'allais pas sortir de cette salle de bain sans boiter.
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Journal Phyros
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Silence prit la bouteille de bière que je lui tendais et son regard semblait fixé sur ma queue en érection. Il semblerait qu'un orgasme ne soit pas suffisant, moi je suis qu'un simple exécutant après tout. Je bus une rasade de bière avant de poser ma bouteille et de la saisir par la taille pour la prendre de nouveau.
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