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- ° ' ` ¨ ' ' ." Vrille Vérolée . ° . , ` .

Le temps s'étire. Une absorption s'est peut-être écoulée. Bourgeon Bruni s'est liquéfié et je me sens læ rallier.

Cet arbre sur lequel mes ocelles s'échouent sans vouloir y croire... plus moisissure que lignine, à présent. Il est mort bien avant notre venue, n'est-ce pas ? Qui donc l'a ainsi meurtri, lui, notre origine, nos racines, cette ruine où dégoulinent les toxines ? Lui dont les fruits nous ont donné la vie ? Lui dont les grains, un jour lointain, ont engendré læ premièr des miens ? Qui l'a ainsi détruit ? Mon regard se perd sur læ stoïque évèle. Mais je sais bien que læ ver n’y est pour rien. Qui blâmer autre que le sort ?

Le noyau peut-il vraiment... mourir ? Je frémis. Je frissonne et grelotte. Les spasmes m'étreignent comme l'humus où reposent mes pairs.

Il me semble qu'un seul souffle, qu'une seule pensée me sépare de la mort. Je m'enroule autour d'une bosselure, tout prêt à m'abîmer dans le sommeil qui ne finit jamais. Au plus près de la souche dont je suis le scion.

. ` . Hum... Cette excroissance... ~ . .

Modeste m'arrache de mes projets. J'inspecte l'intrigant objet. Et en effet, il ne s'agit point d'un simple pied, mais d'un bourgeon caché sous l'infection. Un bourgeon sali, lourd de spores, que la purulence n'a pas encore pénétré.

Je pourrais le couper, et peut-être ressusciter... Non, reproduire l'arbre. Mais alors, j'écendrerais mes derniers espoirs de le sauver, lui, le vrai, l'originel.

Mes feuilles trémulent dans l'air lourd et asphyxiant. Hésitantes. Tergiversantes.

Mes racines s'accrochent au bourgeon... et tirent.