19
, ; ~ . ° , ' * ; ~. , ' `
~ . ' , . * . . . ." ° . ; ° ~ ' * ; °
' ~ * ; ° ` ` . ' , ¨° ' ' °
* ` : - ° . ' . . . ,~ ' . * , ,
. ’° ` ° ' * ~ , . ' . , , ` . . ,
. ` ° ; ° ; ꝕ ȹ ƿ ɤ ` . ' ° ,. : ` .
. ~ ° . . ~ , , ° * . ` ~ . . ~ *
: . . ; , °: ° ` ' , , ` ~ ' ¨ ' ° .
. , ., . . ° . : , ' Vrille Vérolée . ° . , . , °
Je traîne au sol le bourgeon rescapé. Lourd d’espoir, je veux l’emmener en mes contrées. La souche dissoute et l’évèle satisfait disparaissent derrière la fumée.
Turbule étudie mon combat archarné, harrassé. Iel se prend de pitié et m’aide à porter le germe miraculé. Mon fardeau s’allège à peine. Læ méliamante, agile mais si fragile, ploie sous le trésor inestimable.
Modeste hésite. Il lui plaît, ce monde défait ! Que ne cessons-nous de vouloir le restaurer ? Iel nous assiste, pourtant, nous seconde à temps pour que Turbule retrouve son souffle. Nous avançons, péniblement. Dévancés par les volutes charbonneuses, étouffantes, qui s’infiltrent insidieuses. Elles me courent les stomates, me suffoquent.
Nous progressons. Elles aussi. La corruption croît sur mes limbes, s’étale en taches noires et nébuleuses, me couvre si bien que si les floches se piègent encore à mes feuilles, je ne les discerne pas. Je ne me nourris plus que de suie.
Je ralentis.
J’aimerais courir, j’aimerais porter ce bourgeon jusqu’au nid qui, peut-être, a déjà péri. Ce riche jardin dont je me languis… je le sais déjà parti. Et je rampe vers un passé sans renouveau. Vers un peuple envolé, mort dans l’ignorance et la naïveté.
Je m’attarde un instant pour me reposer.
Rien qu’un instant.
Annotations
Versions