Chapitre 15 Eclats d'éther et de crépuscule
Mon épaule contre la tienne, toute proche de toi
Je m'installe sur ce banc qui surplombe la vallée,
Observant l'évanescent crépuscule qui pour moi
A moins de valeur que tes doux regards énamourés.
Je dois avouer que je suis restée obnubilée
Par tes yeux alanguis aux reflets flavescents, fixés
Sur le paysage vespéral, beauté éthérée
Inspirant ce poème élégiaque à mes pensées.
Je tomberais en pâmoison à la vue séraphique
De tes lèvres qui fredonnent la douce mélopée
Qui emplit toutes mes nuits de chimères oniriques.
J'ai saisi un fugace morceau d'éther, d'empyrée.
Cet instant hypnagogique scintille entre mes doigts
Je saisis, doux papillon, sa douceur balsamique,
Qui m'est offert comme en aubade, un feu vif qui flamboie,
Un moment idyllique qui défie toute logique.
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