La Sagesse du Jardinier
« Elève tes mots pas ta voix, c’est la pluie qui fait pousser les fleurs, pas le tonnerre »
Dans le cœur d'un vaste jardin oublié, là où le temps semble suspendu entre les murmures du vent et le scintillement des gouttes de rosée, réside l'essence même de la sagesse. Un jardin où les fleurs s'épanouissent non sous l'éclat retentissant du tonnerre, mais dans la douce caresse de la pluie. C'est un lieu où la tranquillité règne en maître, où chaque brise porte en elle un message d'harmonie et de paix.
Le jardinier de ce domaine, un être au regard empreint d'une sérénité profonde, connaît mieux que quiconque les secrets que renferment ces terres. Il sait que pour atteindre la véritable beauté, pour que ses fleurs atteignent une splendeur sans pareille, il ne doit pas se laisser emporter par les tempêtes de la colère ou les éclats de voix. Au contraire, c'est dans le murmure apaisant de ses paroles, dans la tendresse de son soin, que réside la clé de la croissance et de l'épanouissement.
Il marche lentement à travers les allées, ses pas mesurés ne laissant derrière eux aucun sillage de désordre. Ses mains, à la fois fermes et délicates, s'affairent autour des fleurs avec une attention méticuleuse, comme s'il conversait avec elles dans un langage oublié de tous sauf de lui. Chaque geste, chaque mouvement est empreint d'une intention claire : élever les âmes plutôt que les voix.
Ce jardinier, sage parmi les sages, sait que les éclats de colère, les tempêtes de mots durs et tranchants, ne font que nuire à la beauté qui l'entoure. Il sait que le tonnerre, avec tout son fracas, ne peut éveiller la vie dans ce qui est dormant. Seule la pluie, avec sa douceur persistante, peut inciter les racines à s'étendre plus profondément, à chercher avec ardeur l'essence même de la vie.
Ainsi, jour après jour, il cultive non seulement son jardin, mais également son âme, apprenant la patience, la compréhension et l'humilité. Il observe les cycles de la nature, l'alternance des saisons, et trouve dans chaque petite victoire, dans chaque bourgeon qui s'ouvre à la lumière du jour, une confirmation de ses croyances.
Le jardin est pour lui une métaphore de la vie elle-même, un lieu où les leçons les plus précieuses sont celles qui sont murmurées par le vent et chantées par les oiseaux. Un lieu où la force ne réside pas dans la puissance du cri, mais dans la persévérance du chuchotement.
En fin de compte, le jardinier sait que les mots élevés, prononcés avec intention et amour, ont le pouvoir de changer le monde, un cœur à la fois. Car c'est dans la douceur, dans le murmure patient et constant, que réside la véritable force. Tout comme la pluie nourrit la terre et fait éclore les fleurs dans un éclat de couleurs et de vie, les mots prononcés avec bienveillance peuvent éveiller les âmes et révéler la beauté cachée en chaque chose
Note de l'Auteur
Alors, qu'en pensez-vous ? Moi j'ai toujours adoré cette citation. C'est l'une de celles que ma mère m'a toujours enseignée. Elle est sublime !
Bisous <3
Near Schwarz
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