4. Eau-de-ville

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La femme d'Alain l'avait trompé plusieurs fois avec la plus grande froideur ; elle ne lui pardonnait pas. Il était beau, le dernier type de l'amour féminin, et, bien qu'elle l'aimât, elle ne voulait pas que cet amour-là finisse.

Les jours s'écoulaient. Il avait la santé, l'appétit et l'esprit affûtés. Il faisait des efforts constants pour avoir la tranquillité et la joie.

Elle s'appelait Élodie, Élodie, Élodie (c'était ses trois prénoms).

Et elle avait un ami qui lui avait conseillé de venir

à la fête des Académies de l'Année de la poésie,

et ils étaient les seuls de leur âge à y être.

Et elle était au premier rang.

Elle s'est levée d'un bond,

et s'est laissée tomber dans les bras de son ami.

Une larme roula sur la joue d'Alain. Laurent lui tendit gentiment un mouchoir.

– Eh bien... J'espère que tu vas bien.

– Oui, je suis très bien.

Alain s'en alla en souriant, en étendant ses bras pour laver son visage.

Le lendemain, il était un peu gêné, mal à l'aise, par la manière dont Laurent s'était comporté.

Ce qu'Alain ressentait pour Laurent, c'était la passion et l'amour. Ce qu'il ressentait pour ses parents, c'était la fidélité et le respect. Ce qu'il ressentait pour ses amis, c'était la confiance et la compassion. Ce qu'il ressentait pour lui-même, c'était l'amour et le respect. Il était capable de vivre avec ces sentiments, de les respecter et de les faire fonctionner dans sa vie.

Elodie voyait bien que quelque chose avait changé chez Alain.

L'été dernier, ils avaient eu l'impression d'être dans un film, j'avais tout entendu, j'avais tout vu, j'avais l'impression d'avoir un petit fils, et c'était déjà un bien grand petit fils, puis il avait dit à Alain que c'était la première fois qu'il se montrait sous un jour différent, il avait souri et il avait dit : « Je suis désolé, Alain, mais il n'y a rien que je ne veuille plus faire de mon vivant. » Et Alain était comme étonné, et comme surpris, et comme blessé. Je me disais que c'était parce qu'il était pris dans son travail et dans ses échecs, et parce qu'il avait peur de nous quitter.

Ce qu’Élodie ressentait pour Opale, c'était que la lutte contre l'impunité et la corruption, c’est la vraie lutte contre la pauvreté.

Ce n’est pas la corruption que je dénonce, c’est la pauvreté. Le populisme, c’est ça. Le populisme, c’est la pauvreté. Le populisme, c’est la corruption. Le populisme, c’est la lutte contre la corruption. Ce qu’elle a ressenti pour Opale, c’est que la lutte contre l’impunité et la corruption, c’est la vraie lutte contre la pauvreté. C’est la pauvreté, c’est l’inquiétude, c’est l’insécurité, c’est le chômage, c’est tout ça. Le populisme, c’est la pauvreté. Le populisme, c’est la corruption.

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