Nous nous promenions dans un parc,
Ma main dans ta main près d'un lac.
La merveilleuse matinée,
S'annonçait chaude et embrasée.

Nous nous assîmes tous les deux;
Je caressais ses doux cheveux.
L'herbe était verdoyante et fraîche,
Elle posa une nappe blanche.

Nous commençâmes à déjeuner.
Je la contemplais, égaré.
« Elle est si belle ! » ai-je pensé.
Je me suis soudain rapproché.

Je l'ai fortement enlacée,
Puis, donné de milles baisers.
Elle mît ses bras autour de moi,
Et me dit: « Je ne veux que toi. »

Les oiseaux, au-dessus, chantaient;
Les grands cygnes, sur l'eau, dansaient;
Mon amour, sur l'herbe, roulait;
Je l'accompagnais et riais.

Nous nous arrêtions un moment,
Elle souriait et me fixait.
Je m'approchais très lentement.
Fermant nos yeux, on s'embrassait.

La passion nous a envahi;
Nos deux corps brûlants se serraient,
Couchés sur la terre fleurie.
Je lui disais que je l'aimais.